lundi 30 mai 2011

En voulez-vous de la classe?

Le seul point commun de toutes les chicanes à Granby: Richard Goulet.

http://granby.enregion.ca/index.asp?s=detail_actualite&ID=7513

Mais ce n'est pas de sa faute, c'est les autres qui ne comprennent rien.


samedi 28 mai 2011

Prendre des vessies pour des lanternes

Vous rappelez-vous du don de 20 000 $ à la ferme Héritage Miner? Supposément, ces 20 000 $ avaient été prévus pour la démolition de la maison qu'on venait de leur donner; la démolition n'étant plus nécessaire, on décida de leur en faire don.

On m'en a beaucoup parlé de ce don et ça m'a poussé à faire un peu plus de recherche.

La première question est toujours la même: Comment ça se fait que le terrain a été vendu en octobre 2008, mais pas la maison? Je suis retourné voir l'offre d'achat déposée en octobre dernier. Est-ce que les acquéreurs des terres Miner avaient exigé que la maison ne soit pas incluse dans la vente? Voyons voir la désignation de l'immeuble (double-cliquez pour agrandir):


Donc, on voit que l'exclusion de la maison ne fait pas partie de l'offre originale faite par les promoteurs, mais c'est une annotation ajoutée dans la marge. (les initiales à droite sont celles de Richard Goulet, Catherine Bouchard (greffière) et Claude Sylvain (président du développement des terres Miner inc.).

On se doutait bien que les promoteurs qui allaient dépenser des dizaines de millions de dollars en investissement n'en avait rien à faire qu'il y avait une petite maison à démolir. Donc, c'est une exigence de la Ville de Granby.

Là où le bât blesse, c'est qu'on nous dit qu'une somme de 20 000 $ avait été prévue pour la démolition. Pourquoi?

Si l'intention de la Ville était de démolir la maison avant de vendre le terrain, pourquoi a-t-on refusé de l'inclure dans la vente? On aurait ainsi économisé 20 000 $. Et le prix de l'offre d'achat n'a pas été négocié à la hausse pour ce changement. Les promoteurs auraient été tout aussi ravis de faire don de cette maison à qui voulait bien l'avoir.

L'autre hypothèse est que la somme pour démolir la maison a été réservée après l'acceptation de l'offre. Si c'est le cas, pourquoi réservée 20 000 $ pour démolir une maison dont on a refusé la vente quelque mois auparavant?

Tout ça ressemble à une mise en scène prévue depuis longtemps - très longtemps - concoctée pour payer les frais de déménagement de la maison sans qu'il n'y ait rien d'officiel. Une personne raisonnable pourrait dire que jamais la Ville n'a eu l'intention de démolir cette maison.

Les coûts assumés par la Ville dans le projet Ferme Héritage Miner deviennent de plus en plus injustifiables.

Mais n'ayez crainte, les journalistes vont sûrement sauter sur le scandale.

Sur Facebook, Les journalistes Isabel Authier de La Voix de l'est, Ugo Giguère du Journal l'Express et le directeur général de M105, Lee Patterson sont des amis de la Ferme Héritage Miner.

Naturellement, il y aussi Paul Goulet qui est leur ami. Vous savez celui dont le père est à la tête du conseil qui donne des subventions demandées par sa conjointe? Les trois personnes ci-haut mentionnées sont aussi amis avec Paul Goulet. En plus de Martine Chagnon (directeure générale du Journal l'Express) ainsi que Marie-France Létourneau, journaliste à La Voix de l'Est.

vendredi 27 mai 2011

Pensée critique 101

Voici un éditorial écrit par un journaliste de La Presse:

La légalité de l'amphithéâtre

Si vous lisez ceci et que vous croyez encore que la vente des terres Miner est légale et morale, c'est que vous êtes de mauvaise foi ou que vous avez une vision à très court terme.

À tous les journalistes locaux (tous médias confondus):

Où êtes-vous?

jeudi 26 mai 2011

Où sont les éditorialistes?

«La municipalité d'Ange-Gardien dans l'embarras»

Y s'en passes-tu des choses dans la région! Apparamment, les citoyens d'Ange-Gardien n'ont pas la capacité de signer des registres. «Mais, autant le rappeler, la formulation du dépliant fait problème et peut avoir mêlé des citoyens.»

On est bien loin des propos écrits après les élections de Granby: «Ce rappel s'impose puisque depuis la réélection de M. Goulet et l'adoption de quelques règlements d'emprunts, des citoyens s'appliquent à interpréter les résultats du dernier scrutin à leur manière et à semer le doute sur sa légitimité.» À Granby, on ne peut pas mettre en doute la volonté du peuple, mais à Ange-Gardien, c'est différent.

Pire que ça, le perspicace Valère Audy a su identifier que le dépliant n'était pas adéquatement signé: «''Des citoyens inquiets'', ce n'est pas une signature valable, mais de l'anonymat. Et n'importe qui, même un seul individu, pour écrire ça au bas d'un teste. [sic]» Une tâche que les Gardengeois semble incapable d'accomplir - et ainsi mettre en perspective les propos tenus - puisque «voilà le genre d'affaires sur lequel devrait se pencher le ministère des Affaires municipales et peut-être aussi le DGE (directeur général des élections).»

Des problèmes à Granby? Où ça?

J'aime bien cette dernière phrase: «Voilà le genre d'affaires sur lequel devrait se pencher le ministère des Affaires municipales et peut-être aussi le DGE (directeur général des élections).» Parce qu'en ce moment, dans la région, il n'y a pas grand chose pour occuper le ministère des affaires Municipales; Si on ne tient pas compte des futilités comme une transaction illégale posée par le conseil de la Ville de Granby. Après tout, ça ne touche que 60 000 habitants.

Bon les travaux sont bloqués, des emplois remis en question, des rêves brisés et des pertes énormes en perspective. Est-ce vraiment d'intérêt public? Doit-on vraiment s'y attarder?

Il est vrai que les opposants à la transaction des terres Miner ont toujours dit que l'immobilier, c'est risqué et tant que ce n'est pas vendu, il y a toujours possibilité de perdre. Or, pour des néophytes du domaine, les terres étaient vendues puisque le maire l'a dit (en plus on faisait des profits, même s'il n'y avait pratiquement pas eu d'échange d'argent). Qui va se préoccuper qu'on a remis le million de dollars et qu'on devra débourser 1,8 M $ pour faire la rue de l'école cette année? Un trou de 2,8 M $ dans notre budget 2011. Des peccadilles.

Peut-être que Valère Audy pourrait daigner faire un suivi de son éditorial «Les terres Miners seront développées par des Granbyens» ? C'est vrai que ça devient difficile de défendre notre maire - qui rejette les torts causés par ses décisions sur la contestation d'un seul citoyen - surtout lorsqu'on a déjà dit: «Les citoyens déçus peuvent s'exprimer, contester verbalement ou par écrit, signer des registres et dire non lors de référendums. C'est leur droit.»

Aussi bien se taire.

Mais il pourrait faire mieux: Il pourrait partager ses souvenirs de vacances. Là, on parle d'intérêt public, une bonne raison de justifier son salaire.

N'oublions pas toute l'importance qu'a pris le baseball dans l'actualité cette semaine. Ça aussi ça mérite une attention particulière.

Mais ça ne fait rien qu'une semaine, laissons le temps à nos éditorialistes d'absorber la nouvelle.



dimanche 22 mai 2011

Dépenses publicité 2010

«Ah oui, en passant, est-ce qu’on sait combien la Ville de Granby a dépensé en publicité dans La Voix de l’Est en 2010?»

Voilà une question posée dans un commentaire du blog «La caricature» (écrit par le prolifique Anonyme).

J'ai finalement eu des chiffres officiels pour 2010:

Matériels promotionnels: 257 144.32 $

Inclus dans ce montant: le Granby vous informe, la subvention pour Yamaska, des compagnies de marketing et de graphisme, des imprimeries et des distributeurs.

Publicité: 248 931.65 $

Inclus dans ce montant: trésorie, référendums, greffe, gestion du personnel, communication, politiques des ainés, culturelle et de l'excellence, bibliothèque et subventions OSBL. Note: Il n'est pas spécifié dans le rapport si ce montant est pour La Voix de l'Est exclusivement ou pour l'ensemble des journaux locaux. Je fais les calculs qui suivent en me basant sur la première hypothèse.

Avis publics: 93 429.82 $

Journal l'Express: 56 025.02 $

Total en promotions, publicités et informations diverses pour 2010:

655 530.81 $

Donc pour répondre à la question, La Voix de l'Est aurait reçu 342 361.47 $.

En additionnant le montant pour le Journal l'Express on obtient 398 386.49 $. Maintenant comparez avec les années précédentes.

Pensez-vous vraiment que l'hémorragie va arrêter toute seule?

samedi 21 mai 2011

Manipuler l'opinion publique

Le montant final du coût de la construction de l'aréna se précise. Une fois toutes les dépenses et taxes additionnées on obtient 16,8 M $. Aussi loin que le 12 janvier dernier, je prévoyais un montant de 17 M $. Je disais aussi: «(...) nous allons maintenant "économiser" 2 M $ sur le coût de l'aréna. Vous verrez, c'est inévitable.» Et Richard Goulet nous le confirme aujourd'hui:

«On en est bien contents. On s'attendait à ce que ça soit plus élevé.»

Et ce, malgré le fait qu'en 2008, Richard Goulet prévoyait faire les travaux pour 7,5 M $.

Suis-je un visionnaire? Non, c'est seulement que Richard Goulet est tellement prévisible.

Note: Il est amusant de noter qu'entre le plus haut et le plus bas soumissionnaires, il y a une différence de 899 184 $ et que les coûts supplémentaires sont maintenant de 913 845 $.

vendredi 20 mai 2011

Terres Miner: Réactions

Les félicitations

D'abord, une excellente caricature de La Voix de l'Est; du Paquette à son meilleur (lui arrive-t-il d'en faire des mauvaises une fois de temps en temps?).

Deuxièment, mes sincères félicitations à la réponse de M. Touchette. Je ne suis pas nécessairement d'accord avec tous ses propos, mais il utilise le bon ton.

Mais c'est certain qu'il ne fera pleurer personne en tentant de nous faire croire qu'il n'est pas en compétition avec les autres promoteurs de la Ville et que les conditions d'achat ne lui sont pas avantageuses; un peu plus et on aurait crû qu'il a été forcé de signer. Je vous rappelle que le contrat signé n'est pas l'offre originale du groupe de promoteurs, mais c'est une version proposée par le maire, basée sur l'offre de Catania.

Nos élus

On ne peut malheureusement être élogieux face à nos élus qui semble mal comprendre leur rôle. On peut résumer leurs réactions ainsi: «C'est pas de ma faute». À entendre certain - qui partage l'argument du maire -, c'est la faute à Duchesneau:

«M. Duchesneau a toujours regardé sur le côté de son jardin plutôt que du côté de la Ville.»

- Denis Choinière

«M. Duchesneau met des bâtons dans les roues des autres pour s'aider dans son travail.»

- Michel Mailhot

«C'est regrettable que M. Duchesneau s'acharne.»

- Serges Ruel

Pour d'autres, ils ont suivi les avis d'avocats:

«J'ai mis toute toute ma confiance dans les avocats qui ont négocié l'entente.»

- Éliette Jenneau

«Tous les avis juridiques nous ont dit qu'on était légal.»

- Pascal Bonin

«Nous étions bien entourés par les avocats.»

- Louise Brodeur Comeau

Et finalement, il a ceux qui semble s'en remettre au système judiciaire:

«Le dossier est judiciarisé. Je n'ai pas de commentaires.»

- Guy Gaudord

«On va laisser les choses suivre leurs cours.»

- Yves Pronovost

«J'ai une grande confiance que ça va se conclure pour le mieux. Mais j'espère que ça ne traînera pas deux, trois ans.»

- Patrick Girard

Mais qui dirige la ville? Est-ce M. Duchesneau, les avocats ou le système judiciaire? Je ne me rappelle pas avoir vu ces choix sur le bulletin de vote.

Le fait de dire qu'un simple citoyen contrôle la Ville à leurs dépends est un aveu de faiblesse de la part des élus.

Remettre la responsabilité sur des employés de la Ville n'a aucune valeur à mes yeux, sauf s'il y a un blâme de la part des élus à leur endroit. Si je me fierais à 100% sur les conseils d'un employé au service de la Ville (et je suis conscient que nos élus n'ont pas le choix car personne n'est expert dans tous les domaines) et que des conséquences aussi fâcheuses se produiraient, il y aurait des gens qui aurait à répondre de leurs actions. Même si on croit que c'est légal, toutes les conséquences possibles de l'action de M. Duchesneau auraient dû être analysées et soumises au conseil. Visiblement, quelqu'un n'a pas fait son boulot correctement (ou les élus n'ont pas écouté).

Finalement, dans un tel dossier, prendre l'attitude d'attendre qu'un juge donne sa réponse relève de l'irresponsabilité. Il y a problème grave et la population veut des solutions. C'est pour ça que nous les avons élus et que nous leur donnons un salaire. Il est temps qu'il le mérite.

Le conseil devrait être en mode «négociation» en ce moment. Négocier avec Duchesneau ou re-négocier avec les acheteurs. Personnellement, je le répète, la Ville devrait exclure de son contrat les terrains dont la construction est déjà débuté et les vendre comptant aux acheteurs. (C'est fou comment payer comptant règle beaucoup de problème.) Selon le contrat, le dépôt de 1 M $ représente à peu près leurs valeurs (1.25 $/pi²). Pour le restant des terres, si la Ville veut persister à financer les futurs terrains et à défendre son point de vue, elle peut toujours le faire, mais de grâce arrangez-vous pour ne pas bloquer l'économie granbyenne dans votre délire!

Vous êtes les seuls responsables.


jeudi 19 mai 2011

On parle de Granby!

Belle publicité, n'est-ce pas? Ça donne le goût de venir s'installer à Granby ou même d'y investir. Notre maire joue le jeu et c'est la réputation de notre ville qui y passe.

Un grand spectacle

Suite à l'article de La Voix de l'Est et quelques commentaires reçus sur le blog d'hier, laissez-moi remettre les pendules à l'heure.

La Ville n'a pas stoppé le chantier

Avec son sens du spectacle, certains croient que Richard Goulet vient de décider d'arrêter le chantier. C'est faux. Ce sont les divers acteurs économiques qui ont forcés, indirectement, les promoteurs à cesser les travaux. Les prêteurs refusent de prêter aux futurs acheteurs et les assureurs refusent d'assurer le chantier. La raison est simple: Ces gens croient que la poursuite de Duscheneau est justifiée et peut mettre la transaction entre la Ville et les promoteurs en péril (j'y reviendrai).

Obligation de la Ville

Pour les promoteurs, la seule option est de se retourner vers la Ville, car elle avait l'obligation de fournir des titres clairs lors de la transaction immobilière. La Ville doit maintenant prendre une entente avec les promoteurs afin de limiter les dégâts, car c'est elle qui devra payer tous les dommages. C'est pourquoi elle va redonner l'argent déjà payé et terminer les travaux déjà entrepris (pour l'école) à ses frais.

La légalité de l'entente

«Le maire Goulet maintient que l'entente conclue par la Ville avec les promoteurs est "tout à fait légale". "On est convaincus à 100%. Chacune des clauses a été analysée par des avocats", insiste-t-il.»

«La requête de M. Duchesneau invoque que cette entente serait défavorable pour la Ville et contraire à la loi. La Ville, qui ne partage aucunement ce point de vue, va contester vigoureusement cette demande et démontrer tous les avantages que cette entente comporte pour les citoyens de Granby actuels et futurs.»

Est-ce que la Ville a vraiment la loi de son côté? Relisez le blog que j'ai écrit le 12 mars dernier; tous les détails de cette affaire y sont expliqués. Si vous n'êtes toujours pas convaincu que la Ville s'est mise dans une fâcheuse position, regardons ce qui se passe ailleurs au Québec, en ce moment.

La Ville de Québec est sous la loupe pour le contrat de l'amphithéâtre, car un citoyen conteste la légalité du contrat tout comme M. Duchesneau l'a fait. La différence entre l'entente de Québec et celle de Granby est que pour celle de Québec, il est beaucoup moins clair que la loi a été enfreinte; des opinions juridiques contraires s'affrontent car on parle de «fractionnement des baux pour l'exploitation de divers aspects de l'infrastructure à travers un OSBL» et on cherche à savoir si ça respecte l'esprit de la loi. Pour la ville de Granby, on parle de prêter à des intérêts privés, ce qui est clairement interdit par la loi. Pour vous démontrer, à quel point c'est sérieux, le MAMROT a déjà statué que l'entente de Québec est illégale, imaginez ce qu'elle dirait à propos de l'entente de Granby (j'y reviendrai).

La légitimité de la poursuite de M. Duchesneau est beaucoup plus importante que ce que le maire laisse transparaître.

L'attitude du maire

Ces méchants qui veulent détruire la ville

Ce qui nous amène à analyser comment le dossier est géré par notre maire. Avec tout le sens du drame qu'on lui connaît, Richard Goulet revient à la charge avec la théorie du complot pour détruire Granby:

«C'est très grave le geste que pose le bon ex-maire. Ça n'a pas de bon sens de prendre les citoyens en otage comme ça. Ça n'a pas de bon sens».

«Sans vouloir présumer des intentions réelles de M. Duchesneau ni de la décision du tribunal, le dépôt de cette requête est un sérieux frein au développement économique de Granby alors même que la concurrence entre les municipalités pour attirer de nouveaux citoyens et investisseurs se fait de plus en plus vive.»

Vous êtes maintenant au courant: Un homme qui s'est enrichi en bâtissant la ville de Granby voudrait maintenant s'amuser à la détruire. Mais dans quel intérêt? Qui peut prendre un tel argument au sérieux? Ce qui est un sérieux frein au développement économique de Granby, c'est l'incompétence du conseil actuel à gérer des projets d'envergure.

Les menaces

Fidèle à lui-même, Richard Goulet brandit encore le bâton devant tous ceux qui voudraient se mettre sur sa route:

«Dans les circonstances, "la Ville de Granby envisage actuellement de poursuivre M. Duchesneau en dommages et intérêts", indique Richard Goulet.»

Après, on se demande pourquoi les gens ne parlent pas contre les projets du maire. Quels citoyens vont maintenant prendre le risque de critiquer un homme qui brandit le spectre des poursuites judiciaires alors qu'il a accès à une armée d'avocats? La transparence du conseil à Granby a disparue en 2005.

Communiquer avec les citoyens

«La Ville, va contester vigoureusement cette demande et démontrer tous les avantages que cette entente comporte pour les citoyens de Granby actuels et futurs.»

Naturellement, il serait trop facile pour le maire de présenter ses projets à la population avec des séances d'information et des consultations publiques AVANT de les faire. Meuh non! Richard Goulet préfère aller les défendre en cour en essayant de convaincre un juge plutôt que la population. C'est très bien ainsi car, par la suite, il pourra dire qu'il a «investi» plus d'argent que les conseils précédents; C'est comme ça lorsqu'on compte l'argent dépensé plutôt que les retombés actuelles.

Le temps, c'est de l'argent

«Cela pourrait prendre près de deux ans avant que ce jugement soit rendu, a indiqué le maire.»

Un délai de deux ans. Toujours dans le drame. Ne vous inquiètez pas, tout ça sera terminé avant le retour des classes. J'y travaille. Je vous disais plus tôt que le MAMROT a statué sur la légalité de l'entente de la Ville de Québec. Je peux vous certifier que ce même ministère est en train d'analyser le contrat de la Ville de Granby et que les résultats devraient être connus sous peu (Il y a eu un peu de retard dans les délais car, exceptionnellement, les dossiers d'inondations dans la vallée du Richelieu accaparent les effectifs locaux du ministère).

La seule chose qui pourrait rallonger le temps, c'est si le maire s'entête contre la décision du ministère si elle ne s'avère pas en sa faveur. Le conseil a aussi des droits et le ministère ne pourrait imposer sa décision. Le ministère devra alors aller en cour, tout comme M. Duchesneau.

De plus, pourquoi attendre deux ans? Pourquoi ne pas vendre le terrain comptant, lot par lot, année après année, comme c'était prévu initialement? Tout serait simplifié. De toute façon, c'est ce qui se fait présentement avec les clauses avantageuses du contrat pour les promoteurs. Ah oui! C'est vrai, le maire ne pourrait plus dire qu'il a vendu les terres Miner 11 M $.

Richard Goulet n'a que lui-même à blâmer dans ce dossier.

P.S.:

Un message à La Voix de l'Est: S.V.P., je réitère ma demade de faire au moins une caricature sur le sujet afin de dédramatiser ce spectacle disgracieux.

mercredi 18 mai 2011

Travaux arrêtés sur les terres Miner

Il vient tout juste d'y avoir une séance extraordinaire où le maire Richard Goulet a annoncé l'arrêt des travaux jusqu'à la fin des procédures judiciaires, ce qui pourrait durer 2 ans.

Si vous lisez l'article du journal l'Express, vous verrez que M. Goulet nous montre son vrai visage: Mauvais perdant résumerait bien la situation.

Il y a longtemps que plusieurs citoyens tentent de prévénir le conseil de la complexité de ce genre de dossiers et que des «investissements» qui rapportent beaucoup - et sans peine -, c'est très rare. Aujourd'hui Richard Goulet a perdu, victime de son incompétence, car il a posé un geste illégal.

Évidemment, ce n'est pas de sa faute, c'est la faute du citoyen qu'il ridiculise depuis le début de son mandat. C'est ça Richard Goulet: il rit du monde avec leurs dentiers, mais il est incapable d'assumer ses erreurs; Il ne comprend pas que c'est lui le représentant des citoyens. Mais Michel Duchesneau, on le connaissait déjà. Un bon maire diplomate aurait su gérer la situation pour s'assurer du bon fonctionnement de la Ville. Au pire, un bon maire se serait assuré de mettre les points sur les i et les barres sur les t pour éviter de se faire prendre. Est-ce que notre maire use de diplomatie? Meuh non! Il déclare la guerre:

«Richard Goulet a qualifié la poursuite de Michel Duchesneau d'irresponsable et d'irrespectueuse envers les citoyens.»

La seule chose avec laquelle on est tous d'accord:

«En marge de son discours écrit, Richard Goulet a qualifié la situation de "beau merdier"

Mais ça, ce n'est pas une surprise pour ceux qui suivent le dossier depuis le début.

Prochaine question qui se pose: Le conseil va-t-il se réveiller et enfin s'investir dans la prise de décisions?


Urbaniser les Boisés-Miner

2.1 Modifier l'annexe 1 intitulée « Plan de zonage » de façon à agrandir la zone résidentielle HL12R à même une partie de la zone publique IK03P et ajuster en conséquence l'aire de protection secteur des rues Mountain et Belmont.

2.2 La délimitation de la zone publique concernée IK03P est connue comme étant une partie de territoire connue identifiant les Boisés-Miner.

Voilà un extrait d'un avis public paru aujourd'hui dans La Voix de l'Est. Traduction:

On va prendre du terrain dans la partie protégée des Boisés-Miner pour agrandir une zone résidentielle et augmenter la superficie du petit parc de quartier de cette zone pour compenser.

C'est probablement une peccadille, mais ça m'a bien fait sourire.

Premièrement, on voit bien la valeur de ce que signifie «protégée par un zonage». Richard Goulet nous disait qu'il fallait acheter les Boisés-Miner pour les protéger des méchants promoteurs. Le PAE de l'époque n'était pas suffisant puisqu'un conseil malhonnête aurait pu le changer sans consulter la population. Mais Richard Goulet ne peut s'empêcher d'aller gruger sur le territoire qu'il a lui-même protégé.

En fait depuis les 50 ou même 100 dernières années, les boisés-Miner n'ont jamais été aussi «urbanisé» que sous la gouverne de Richard Goulet. Arbres coupés, rochers dynamités, création de stationnements, sentiers banalisés, développements résidentiels et commercials limitrophes: L'humain n'a jamais fait autant de développement pour déranger la nature de ce coin.

La seule véritable solution pour veiller à la protection de la nature est de donner le terrain à un organisme indépendant et responsable.

La deuxième chose qui m'a fait sourire, c'est le fait qu'on indique aussi clairement dans l'avis public que ce sont les boisés-Miner. Jamais la Ville ne fait ça. Je peux vous assurer qu'on n'a pas été aussi clair lorsqu'on a publié l'avis public pour agrandir une zone industrielle à même le parc Richelieu. Mais pour une peccadille, il n'y a pas de problème.

Ça serait quand même rigolo que les citoyens du coin exigent un référendum sur la question. Après tout, ça donne quoi de protéger du terrain si on se donne la permission de le détruire à condition de faire un petit parc un peu plus loin?

mardi 17 mai 2011

Et ça continue ...

Don d'une maison à la Ferme Héritage Miner.

On commence à être habitué, la Ferme Héritage Miner reçoit un autre don, soit une maison patrimoniale plus 20 000 $.

La maison est sur le terrain vendu aux promoteurs. «Comme la Ville ne souhaite pas conserver la demeure, sa démolition a été envisagée.» (On comprend mal pourquoi elle n'était pas incluse dans la vente)

La Ferme Héritage Miner y voit un potentiel patrimonial et veut avoir la maison. Très bien. Les parties se sont entendues pour que les frais de déménagement soit assumés par la ferme. Très bien.

Le hic: Il y avait 20 000 $ de prévu pour la démolition du bâtiment, alors le conseil a décidé de le donner à l'organisme! Étrangement, déménager une maison coûte environ 20 000 $. Remettre le montant dans le fonds général pour alléger la facture de l'ensemble des citoyens? Quelle drôle d'idée!

«Le maire Goulet n'était pas en mesure hier de dire à quelles fins sera utilisée la demeure, ni où elle sera disposée sur le site de la Ferme.» J'aime bien lorsque mon maire dit des choses innocemment, comme s'il n'y avait rien de planifié. Lorsque la Ville avait donné un 275 000 $ supplémentaire à l'organisme l'année dernière, Caroline Gosselin (ainsi que le maire) avait justifié le montant en disant «que son organisme est locataire d'un lieu qui appartient à la Ville de Granby.» Or, où va être installé la nouvelle maison? Sur le terrain de la Ville. En fait, en y repensant, ce n'est pas un don, puisque l'immeuble appartiendra toujours à la ville de Granby et sera «loué» à l'organisme. Qui va alors payer pour la restauration de cette maison?

Attendez-vous à ce que l'organisme reçoive encore de très grosses subventions de la part de la Ville.


lundi 16 mai 2011

La caricature

Il y a environ 2 semaines, La Voix de l'Est avait publié un article pour couvrir la conférence de presse de la Ville de Granby concernant son nouveau plan d'urgence.

Voici une lettre d'opinion que j'avais écrite pour l'occasion:

La rigueur journalistique

En lisant l’article d’Isabel Authier annonçant le nouveau plan d’urgence pour la ville de Granby mercredi dernier, je veux dénoncer ce manque de rigueur journalistique qui se rend complice de la propagande de notre maire Richard Goulet.

En lisant l’article, on reste vraiment sur l’impression qu’avant ce plan, il n’y avait rien pour protéger la population - outre une «culture de sécurité civile». De tels propos tendent à démontrer un laxisme de la part des administrations précédentes. Or, un tel plan, avec des scénarios aussi catastrophiques, existe depuis belle lurette à Granby. Ce plan a même été mis en action avec succès lors de la crise du verglas en 1998 et ce, même si ce scénario n’avait jamais été envisagé.

De mémoire, ce même plan a été révisé sous la gouverne de Guy Racine. Ce dernier n’a seulement pas cru bon dépenser l’argent des contribuables pour faire une campagne de peur avec une décision qui se veut, somme toute, routinière.

Parlant de Guy Racine, j’ai eu la chance de discuter un peu avec l’un de vos journalistes. Je fus étonné du premier sujet avec lequel il entama la discussion : Il semblait avoir été très marqué par le manque de prise de décision de Guy Racine. Le fait de parler de ça, m’a rappelé comment, à l’époque, Guy Racine était victime de vos caricatures qui se voulait un «running gag», soit le personnage de «Super-Guy» qui revenait constamment.

Mais lorsqu’on parle de Richard Goulet avec vos journalistes, on n’a droit qu’à un regard vide. Les caricatures à son propos sont pratiquement inexistantes, malgré un personnage coloré qui entre en conflit avec tout ce qui bouge et se présente comme le sauveur de la veuve et de l'orphelin.

Pour en revenir à la présentation du plan d’urgence, je m’inquiète de voir Richard Goulet nous présenter Gaz Propane Rainville comme étant le «risque le plus élevé de catastrophe à Granby», alors que nous savons tous que la Ville est présentement en conflit avec ce commerce. À tel point, que le commerce en question publie à la page 16 de la même édition une annonce pleine page, en couleur, titrée : «Gaz Propane Rainville – La sécurité au cœur des préoccupations». Il faut être de mauvaise foi pour ne pas admettre qu’il y a là un conflit qui se règle en catimini. Pourquoi vos journalistes ne vont-ils pas en profondeur dans ces dossiers? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de caricature lorsque notre maire a perdu la face dans le conflit qu’il a provoqué avec la piste cyclable sur la rue de l’Estrie? Ce fût une grande victoire citoyenne contre l’entêtement du maire. C’est un autre dossier qui s’est joué sous la couverture où, pourtant, rien n’a été laissé au hasard, autant de la part du maire que de celle des résidents du quartier. Le bar de danseuses, le remorquage, les conflits avec les promoteurs; les sujets pour une bonne caricature ne manquent pas à Granby.

Richard Goulet semble gérer par la peur et l’intimidation. Sa façon de répondre aux citoyens aux périodes de questions ainsi qu’aux élus qui osent questionner les décisions prises par le conseil en sont de bons exemples. Tout comme la hausse du nombre de règlements futiles, ce serait de bons sujets de caricatures afin de dédramatiser cette culture de la peur et de la répression qui semble s’instaurer à Granby.

Denny O’Breham

Granby


vendredi 13 mai 2011

Des projets emballants et peu coûteux

Dans le palmarès des municipalités plein air 2011, on ne retrouve pas Granby (êtes-vous surpris?). Mais en voyant Magog en deuxième position, ça m'a rendu curieux.

Je me souvenais qu'il y avait un marais protégé, similaire au CINLB. Après une petite recherche, j'ai appris qu'il s'appelle le marais de la rivière aux cerises. Surprise! Eux aussi y construisent un bâtiment qu'ils appellent le «centre d'observation et éducation au marais de la rivière aux Cerises». Contrairement au «pavillon d'accueil» du CINLB (qui sera agrandi pour 2 M $ aux frais des Granbyens), cette construction neuve, qualifiée de magistrale par les dirigeants de LAMRAC, coûtera ... 700 000 $ aux citoyens de Magog!

Comment est-ce possible? Premièrement, ils ont profité des subventions du le Fonds Chantiers Canada-Québec. Nous, on a préféré prendre cette subvention pour bâtir un aréna, alors que le privé est prêt à en construire à leurs frais.

Deuxièmement, ils ont eu du financement privé, grâce, entre autres, à la Caisse Desjardins du Lac-Memphrémagog. En faisant les calculs, on peut estimer les fonds privés à environ 300 000 $, soit 10% de la facture totale.

Et c'est comme ça qu'on reconnait les projets emballants pour une communauté: Lorsque les citoyens et corporations y investissent eux-mêmes. Lorsque j'avais suggéré cette idée à un partisan de la rénovation de l'aréna Léonard-Grondin, il ria et me dit: «10 %? C'est rien. Ça ne vaut pas la peine!» Mais ce n'est pas rien. Ça change toute la dynamique au niveau de l'implication de la population dans le projet. Un autre bel exemple, c'est l'aréna Pat Burns à Stanstead pour qui on a amassé 1,8 M $ en fonds privés et on vise le 3,5 M $.

Pour revenir au CINLB, après avoir lu comment les gens de Magog sont emballés par leur projet, cette réplique démontre le manque d'envergure de nos dirigeants granbyens:

«Pour nous, juste d'avoir un nouveau pavillon d'accueil et des toilettes, c'est déjà beaucoup...»

- le président du conseil d'administration du CINLB, Jean-Marie Lemoy

En passant, à Magog, les chiens sont admis dans les sentiers et ils sont entièrement balisés pour les personnes à mobilité réduite avec installations adaptées et station de recharge pour quadriporteurs et fauteuils électriques. De plus, c'est gratuit pour tous! À Granby, on ne cherche qu'à mettre des frais partout (voir ici et ici).

Il faut voir grand et il faut emballer les gens. Dépenser le plus d'argent possible n'est pas la solution. Dommage que notre conseil ait si peu de vision.



jeudi 12 mai 2011

Les projets avancent

Le golf

Selon un membre du club depuis 35 ans, «le projet est bien reçu par la majorité des membres.»

La Voix de l'Est, 12 mai 2011

La majorité des membres? Ça serait bien le "boutte", si les quelques de membres qui vont profiter de ce club ne seraient pas contents. Je trouve ça encore drôle qu'on soit obligé de dire "la majorité".

***

La ferme

Petit encart tout petit dans La voix de l'Est d'aujourd'hui: la ferme Héritage Miner vient de recevoir la confirmation d'une subvention de 171 064 $, versée sur 4 ans, dans le cadre du programme Immigrants investisseurs pour l'aide aux entreprises. Cela servira à l'aménagement du site (bâtiments, jardins thématiques, etc.) ainsi qu'aux frais d'exploitation.

Après que Granby ait achetée le terrain (± 275 000 $), installée les infrastructures (140 000 $) et donnée 540 000 $ pour encourager les autres à donner, il ne reste plus que 1 M $ à amasser.

lundi 9 mai 2011

Protéger les terres agricoles

Lors d'une séance d'information concernant la fusion, à laquelle j'assistais, il y avait eu un échange musclé entre Richard Goulet et Michel Duchesneau.

Richard Goulet nous expliquait qu'une des raisons pour faire la fusion était d'«ajouter» des terrains à la ville de Granby afin qu'elle poursuive son développement résidentiel. M. Duchesneau, qui était dans l'assistance, s'était alors levé de son siège pour se rendre derrière M. Goulet et pointer sur la carte de Granby le secteur Sud de la ville, signifiant ainsi tous les terrains disponibles sur le territoire de Granby.

Il y a eu un instant de panique dans le regard de M. Goulet, déstabilisé devant cet homme qui se promenait à ses côtés pendant son allocution. Il s'est vite ressaisit en disant quelque chose dans le genre: «Moi, je veux protéger le peu de terres agricoles qui nous restent.» Ce qui lui a valu une salve d'applaudissements.

Bien sûr, c'était n'importe quoi. Jamais Richard Goulet n'a eu l'intention de protéger les terres agricoles. Or, à cet époque il n'était pas encore prévu d'acheter les terres Miner.

Aujourd'hui, ces terres agricoles qui bordaient le boulevard Pierre-Laporte − et qui selon les gens qui connaissent ça étaient d'excellentes terres − deviendront du développement résidentiel ... grâce à Richard Goulet! Et ce, à peine 5 ans après qu'il se soit «engagé» à les protéger.

C'est comme ça lorsqu'on improvise.

Je vous dis ça, parce que je suis tombé sur un site où il y a beaucoup de photos nous montrant de quoi ont l'air ces terres aujourd'hui (voir ici; avertissement: environnementaliste sensible s'abstenir). C'est un terrain de jeux pour machineries lourdes. Je porte votre attention sur un commentaire trouvé sur ce site:

«Il y a du végétal en masse....de l'or brun!!»

Heureusement, il y a un PIIA pour contrôler le développement ... Oups! Non, pas vraiment.



dimanche 8 mai 2011

Manque de personnel

On vient de modifier un règlement auquel le conseiller Pascal Bonin s'est objecté.

Lorsqu'il est temps de former un comité de sélection pour la fourniture de services profesionnels, quelqu'un doit en établir les critères; un travail normalement fait à l'interne par un employé de la Ville.

Le nouveaux règlement - aujourd'hui accepté - permettra à une personne provenant de l'extérieur de l'organisation de faire ce travail, rémunéré sur une base forfaitaire par dossier. Pascal Bonin s'y est objecté, prétextant qu'une telle personne ne sera pas redevable envers la Ville. En effet, comment réprimander une personne qui n'est pas votre employé? De plus, on parle de former des comités de sélection pour attribuer des contrats. Avec tout ce qui se passe dans le monde municipal concernant la collusion et la corruption, ceci n'est pas un pas dans la bonne direction.

Le maire a tenu à rectifier le tir. La raison de ce changement est que les employés sont débordés (malgré le fait que Richard Goulet a engagé une cinquantaine de personnes supplémentaires et que certaines d'entre elles ont quitté leur emploi par ennui). Il a aussi tenu à spécifier que ce ne serait pas le premier venu qui serait engagé; on parle d'anciens employés par exemple.

L'attitude débonnaire de notre maire dans ces situations est pour ma part effrayante. C'est dans ces moments qu'on voit à quel point il est incapable de voir les répercussions potentielles de ses décisions. On ne doute pas de la sincérité du maire dans sa démarche (ou si peu), mais le règlement est beaucoup plus permissif que ce que le maire nous dit:

«Les personnes nommées en application des paragraphes précédents peuvent également provenir de l'extérieur de l'organisation. Outre les critères prévus aux paragraphes précédents, le directeur général ou le directeur général adjoint peut tenir compte des critères suivants:

  • connaissance de l'organisation;
  • connaisance de l'administration publique en général.»

Le mot «peut» ne signifie pas une obligation comme le laisse entendre notre premier magistrat. N'importe qui peut être engagé. Ce règlement ne s'appliquera pas seulement cette année pour palier à un manque de personnel; il sera effectif pour des années à venir et on ne sait pas à quoi ressemblera les prochains conseils. Lorsque que quelqu'un engagera en catimini son beau-frère sur la base de ce règlement qui sera depuis longtemps oublié par la population, on se plaindra encore que les politiciens sont tous des croches.

Les visionnaires anticipent l'avenir et agissent en conséquence.

***

Ceci me rappelle la question suivante:

Où est notre directeur général?

Ça fait au moins 3 assemblées publiques que Me Pinault n'est pas à son poste, alors qu'il n'en a raté aucune depuis au moins 10 ans. Que se passe-t-il? Je vous rappelle qu'il est l'homme qui dirige la Ville (celui qui empêche le maire de se mettre les pieds dans les plats). C'est inquiétant de savoir que ce cadre, plus que compétent, n'est plus là pour guider notre conseil. Encore plus lorsqu'on nous dit que les employés municipaux sont débordés.

Richard Goulet serait seul à la barre de la ville de Granby? Brrrr! Avez-vous senti un frisson vous passez dans le dos?

Où sont nos journalistes sensés nous informer? Sont-ils si peu curieux de ce qui se passe à l'hôtel de ville?


samedi 7 mai 2011

Toujours plus de contraventions

Amusant comment les gouvernements qui augmentent l'émission de contraventions trouvent toujours que l'opération est un franc succès.

Quelques personnes sont satisfaites, quelques-unes ne le sont pas, les autres ne peuvent pas être contre la vertu et, la cerise sur le sundae, c'est payant!

Alors voilà que cette année on augmentera encore le nombre de patrouilleurs qui seront maintenant cinq. On a aussi modifié le règlement général afin d'augmenter leurs pouvoirs, soit de donner des contraventions concernant les chiens, particulièrement les chiens sans laisse dans le boisé Miner et l'interdiction de ces bêtes sur la piste cyclable et dans les autres parc de la Ville. Ils aurons aussi une formation (c'est du sérieux!).

Le maire s'est senti obligé de nous informer, certains pourraient dire menacer, que les patrouilleurs travailleront sur des horaires rotatifs, du lundi au dimanche - inclusivement - et du matin jusqu'à la brunante. Ils peuvent donc être présent n'importe où, n'importe quand. Tenez-vous le pour dit.

La répression, y'a rien de mieux pour créer un monde où il fait bon vivre. Et puis si c'est payant, où est le mal?


vendredi 6 mai 2011

Un crime sans victime

On se souviendra de la réplique du maire de Québec, Régis Labeaume, qui citait la ville de Granby comme un exemple à ne pas suivre, car toutes nos infrastructures allaient à la dérive parce que nous n'étions pas endettés. C'était le message - complètement faux - véhiculé par Richard Goulet et qui sert bien la soif de dépenser de ces deux hommes.

Aujourd'hui il est encore question de similitude entre ces deux maires: tourner les coins ronds pour arriver leurs fins.

Un groupe de citoyens se fait entendre concernant des irrégularités dans l'entente pour l'amphithéâtre de Québec (voir la vidéo ou le texte).

Non seulement il est question de la même chose ici avec la vente et le financement des terres Miner; C'est à mon avis encore plus clair et plus évident dans notre cas.

Là-bas, on s'inquiète, les médias locaux se posent des questions, analyse la situation et cherche à comprendre les conséquences d'une telle situation. Ici, on se contente de rapporter bêtement les faits.

Pourtant, contrairement à Québec, ici il y a un citoyen qui a agi et a déposé sa plainte devant les tribunaux. On ne parle plus seulement d'intentions. À ma connaissance, il y a au moins deux autres plaintes déposées au MAMROT concernant ce dossier et ça irait bon train. On devrait en connaître les conclusions d'ici environ un mois.

Mais tout ceci n'est pas très grave, c'est seulement une petite loi sans importance concernant l'utilisation des fonds publics pour faire de la concurrence déloyale. Il y a des hommes d'affaires contents, il y a un maire content et il y a une population qui vit dans l'ignorance. Bref, c'est un crime sans victime.


jeudi 5 mai 2011

Un peu plus, un peu moins

La ferme Héritage Miner est vraiment le chouchou de la Ville. Cet organisme n'a qu'à demander et il reçoit.

Le nouveau cadeau est un camion pour 1$. Bon, en temps ordinaire, je trouverais la décision justifiée. Un pick-up 1993 qui devait être vendu à l'encan pour 1000 $ ou 1500 $, c'est un bel investissement que d'en faire une donation pour un OSBL.

Mais lorsque la Ville achète la ferme pour environ 250 000 $ et en offre gracieusement l'usage à l'organisme;

Lorsqu'elle lui donne 540 000 $ en une seule année, dont plus de la moitié était imprévue;

Lorsqu'elle emprunte 140 000 $ pour pouvoir fournir les infrastructures d'égoûts et d'aqueduc à cette ferme en plein champ;

Il me semble que, par souci d'équité, on puisse leur demander de fournir le 1000 $ pour acheter le camion.

Vous ai-je déjà dit que la responsable des demandes de subvention pour la ferme Héritage Miner est Geneviève Côté, la bru du maire de Granby?

Il faut bien que le monde travaille.



mercredi 4 mai 2011

PIIA et les terres Miner: Est-ce bien nécessaire?

À la dernière séance du conseil, nous avons eu droit à une série de demandes de permis de construire pour des résidences des terres Miner. La raison est qu'elles sont toutes assujetties à un PIIA.

Un PIIA, c'est utile au centre-ville, dans un quartier historique (comme sur la rue Elgin) ou pour des projets spéciaux (comme le projet Haus). Dans un quartier «ordinaire», comme sur les terres Miner en bordure du boulevard Pierre-Laporte, ça ne semble pas pertinent. Surtout lorsqu'on voit la quantité de bureaucratie que cela amènera.

Écouter le conseiller Pierre Breton énoncer les 6 points à l'ordre du jour concernant autant de demandes de permis de construction était long, ennuyant et sans intérêt. Imaginez qu'il y aura plus de 1000 logements dont les demandes de permis de construction devront être étudiées, premièrement par le CCU, puis par le conseil. Mais ce n'est pas tout. Par la suite, chaque fois qu'un propriétaire voudra faire une rénovation, le projet devra être de nouveau étudié par le CCU et le conseil. Par exemple, si votre toiture de bardeaux est à refaire et que la couleur est assujettie au PIIA , même si vous le remplacer par des bardeaux de la même couleur, vous devez avoir l'accord du conseil de la ville. Imaginez des centaines de maisons faisant ce type de demandes chaque année. Quelle perte de temps.

C'est ça un PIIA : beaucoup de bureaucratie. Est-ce que tout ce travail est vraiment nécessaire? Est-ce que ça va amener une meilleure vie de quartier que celle déjà présente dans les autres quartiers environnants? Là où la Ville approuvait les projets des promoteurs après une étude approfondie et faisait confiance aux propriétaires pour faire des rénovations de qualité (déjà bien encadrées, soit dit en passant). J'en doute fortement.

La bureaucratie ça tue l'initiative et ça augmente les coûts. On se doit de l'éviter autant que faire se peut.

Et après on se plaindra qu'il n'y a pas assez de personnel à la Ville (j'y reviendrai) et les conseillers voudront une augmentation de salaire prétextant une hausse de leur charge de travail.

mardi 3 mai 2011

Mauvaises estimations

Le contrat pour la nouvelle piste cyclable au Parc Daniel-Johnson a été accepté à la dernière séance du conseil.

Une dépense de 600 000 $ a été prévue pour ce travail et le montant final de la soumission acceptée est de 300 000 $. Une bonne nouvelle? Pas si sûr. En fait, je m'explique mal pourquoi aucun conseiller ne réagit face à de tels écarts.

Car ce n'est pas la première fois que ça arrive. La réfection du pont Moutain avait été estimée à 4,3 M $ alors que la soummission la plus basse était de 6,5 M $. Le CINLB, la ferme Héritage Miner ou l'achat du golf sont d'autres exemples de projets dont la valeur a grimpé énormément. Mais depuis ce temps, beaucoup sont maintenant sur-évalués, tels l'aréna, les terrains de baseball et maintenant la piste cyclable.

Dans les cas de sur-évaluation, la réaction première est de croire qu'on économise. Or, nous n'économisons rien. Au mieux, nous payons le juste prix.

Trois questions que les conseillers devraient se poser:

  1. Pourquoi payons-nous des professionnels pour des estimations qui s'avèrent fausses? Ces gens devraient être redevables.

  2. Est-ce que nous pourrons se fier à la prochaine estimation lorsque nous étudirons un futur projet afin de prendre la meilleure décision qui s'impose?

  3. Finalement, voyant que la Ville est prête à payer le double de la valeur réelle pour un projet, est-ce que les soumissionnaires n'en mettent pas un peu plus, «juste au cas où»? Ont-ils vraiment fournit la plus basse soumission qu'ils pouvaient faire?

De mauvaises prévisions budgétaires est un signe de gens mal préparés. Le fait qu'aucun conseiller ne pose de questions à propos de ces estimations renforcit l'image d'un conseil qui accepte aveuglément tous les projets qui leur sont présentés, sans étudier les dossiers avec le sérieux qu'ils méritent.