Il y a environ 2 semaines, La Voix de l'Est avait publié un article pour couvrir la conférence de presse de la Ville de Granby concernant son nouveau plan d'urgence.
Voici une lettre d'opinion que j'avais écrite pour l'occasion:
La rigueur journalistique
En lisant l’article d’Isabel Authier annonçant le nouveau plan d’urgence pour la ville de Granby mercredi dernier, je veux dénoncer ce manque de rigueur journalistique qui se rend complice de la propagande de notre maire Richard Goulet.
En lisant l’article, on reste vraiment sur l’impression qu’avant ce plan, il n’y avait rien pour protéger la population - outre une «culture de sécurité civile». De tels propos tendent à démontrer un laxisme de la part des administrations précédentes. Or, un tel plan, avec des scénarios aussi catastrophiques, existe depuis belle lurette à Granby. Ce plan a même été mis en action avec succès lors de la crise du verglas en 1998 et ce, même si ce scénario n’avait jamais été envisagé.
De mémoire, ce même plan a été révisé sous la gouverne de Guy Racine. Ce dernier n’a seulement pas cru bon dépenser l’argent des contribuables pour faire une campagne de peur avec une décision qui se veut, somme toute, routinière.
Parlant de Guy Racine, j’ai eu la chance de discuter un peu avec l’un de vos journalistes. Je fus étonné du premier sujet avec lequel il entama la discussion : Il semblait avoir été très marqué par le manque de prise de décision de Guy Racine. Le fait de parler de ça, m’a rappelé comment, à l’époque, Guy Racine était victime de vos caricatures qui se voulait un «running gag», soit le personnage de «Super-Guy» qui revenait constamment.
Mais lorsqu’on parle de Richard Goulet avec vos journalistes, on n’a droit qu’à un regard vide. Les caricatures à son propos sont pratiquement inexistantes, malgré un personnage coloré qui entre en conflit avec tout ce qui bouge et se présente comme le sauveur de la veuve et de l'orphelin.
Pour en revenir à la présentation du plan d’urgence, je m’inquiète de voir Richard Goulet nous présenter Gaz Propane Rainville comme étant le «risque le plus élevé de catastrophe à Granby», alors que nous savons tous que la Ville est présentement en conflit avec ce commerce. À tel point, que le commerce en question publie à la page 16 de la même édition une annonce pleine page, en couleur, titrée : «Gaz Propane Rainville – La sécurité au cœur des préoccupations». Il faut être de mauvaise foi pour ne pas admettre qu’il y a là un conflit qui se règle en catimini. Pourquoi vos journalistes ne vont-ils pas en profondeur dans ces dossiers? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de caricature lorsque notre maire a perdu la face dans le conflit qu’il a provoqué avec la piste cyclable sur la rue de l’Estrie? Ce fût une grande victoire citoyenne contre l’entêtement du maire. C’est un autre dossier qui s’est joué sous la couverture où, pourtant, rien n’a été laissé au hasard, autant de la part du maire que de celle des résidents du quartier. Le bar de danseuses, le remorquage, les conflits avec les promoteurs; les sujets pour une bonne caricature ne manquent pas à Granby.
Richard Goulet semble gérer par la peur et l’intimidation. Sa façon de répondre aux citoyens aux périodes de questions ainsi qu’aux élus qui osent questionner les décisions prises par le conseil en sont de bons exemples. Tout comme la hausse du nombre de règlements futiles, ce serait de bons sujets de caricatures afin de dédramatiser cette culture de la peur et de la répression qui semble s’instaurer à Granby.
Denny O’Breham
Granby
Effectivement, cela tranche énormément avec le temps du maire Guy Racine dont on avait poussé la méchanceté jusqu’à le caricaturer sur le respirateur artificiel. Les excuses ont suivi par la suite.
RépondreSupprimerConcernant votre texte, une des questions à se poser est de savoir quel média avait, à cette époque, le contrat de publicité de la ville? Une réponse serait appréciée car celle-ci pourrait bien permettre d’en tirer des conclusions.
Ah oui, en passant, est-ce qu’on sait combien la Ville de Granby a dépensé en publicité dans La Voix de l’Est en 2010?
P.S. Il est dommage que votre lettre d’opinion n’ait pas été publiée. Il est préoccupant qu’un journal ne soit pas ouvert à sa propre citrique. Était-il, à ce point, à court d’arguments pour vous donner la riposte? Vraisemblablement, cela tend à vous donner raison.
Vous avez raison, on s'explique mal comment le directeur de l'information du quotidien accepte de prendre le risque de perdre toute crédibilité pour un contrat de publicité, aussi lucratif soit-il ! Il auront beau jouer à la vierge offensé, leur jeu est trop évident pour qu'on les excusent plus longtemps d'être le bras de propagande du maire.
RépondreSupprimerVous souvenez vous de cette caricature datant de la période Duchesneau à la mairie ou il avait été représenté par le caricaturiste du quotidien, comme un gardien de garderie qui sortait sa bande de mioches en laisse ou encore celle ou ses échevins étaient en cage de serins. Rien de tel pour le maire Goulet, pourtant nous sommes avec ce dernier à des années lumières plus loin que le contrôle qu'exercait alors le maire Duchesneau et nous avons le même caricaturiste !
RépondreSupprimerContrôle de l'information, quel qu'en soit la forme ? Mais non !
OH! ARGENT, PROFIT PERSONNEL, ÉGOÏSME ET ÉGOCENTRISME QUAND TU ME TIENS! JE SUIS TON ESCLAVE ET EN TON NOM, JE PEUX COMMETTRE LES PLUS GRANDES DÉCHÉANCES ET TRAÎTRISES. JE NE SUIS QU'UNE FAIBLE MARIONNETTE DANS TES MAINS. POURTANT, JE SAIS BIEN DANS LE FOND DE MON COEUR (CAR JE LE VOIS TOUS LES JOURS DANS LES MÉDIAS) QU'UN JOUR JE REGRETTERAI AMÈREMENT CETTE SOUMISSION. A CE MOMENT, J'AURAI PERDU CE QUE J'AI DE PLUS PRÉCIEUX: L'ESTIME DE MOI-MÊME ET DE CEUX QUI M'AIMENT ET AVAIENT CONFIANCE EN MOI. JE NE POURRAI METTRE LA FAUTE SUR TOI CAR J'AVAIS TOUJOURS LE CHOIX DE REFUSER DE M'ABAISSER POUR TE SERVIR. JE NE POURRAI ME PLAINDRE À PERSONNE D'AUTRE QU'À MOI-MÊME. JE DEVIENDRAI TOUT SIMPLEMENT LA MALHEUREUSE VICTIME DE MA STUPIDITÉ ET DE MON IGNORANCE.
RépondreSupprimerLe conseil de Ville et les employés municipaux avaient très bien géré la crise du verglas. L'hotel de ville c'était équipé d'une génératrice par la suite. Je suis certain que le plan d'urgence a été amélioré grâce aux expérience acquises lors de cette période.
RépondreSupprimerRichard Rainville a commis l'offense suprême et il doit payer pour. Un point c'est tout !
RépondreSupprimerIl a osé écrire une lettre ouverte critiquant un tant soit peu l'administration du roi Richard.
Qu'on se le tienne pour dit nul n'est à l'abri du courroux du Maire, même pas le quotidien et eux ils ont compris.