jeudi 26 mai 2011

Où sont les éditorialistes?

«La municipalité d'Ange-Gardien dans l'embarras»

Y s'en passes-tu des choses dans la région! Apparamment, les citoyens d'Ange-Gardien n'ont pas la capacité de signer des registres. «Mais, autant le rappeler, la formulation du dépliant fait problème et peut avoir mêlé des citoyens.»

On est bien loin des propos écrits après les élections de Granby: «Ce rappel s'impose puisque depuis la réélection de M. Goulet et l'adoption de quelques règlements d'emprunts, des citoyens s'appliquent à interpréter les résultats du dernier scrutin à leur manière et à semer le doute sur sa légitimité.» À Granby, on ne peut pas mettre en doute la volonté du peuple, mais à Ange-Gardien, c'est différent.

Pire que ça, le perspicace Valère Audy a su identifier que le dépliant n'était pas adéquatement signé: «''Des citoyens inquiets'', ce n'est pas une signature valable, mais de l'anonymat. Et n'importe qui, même un seul individu, pour écrire ça au bas d'un teste. [sic]» Une tâche que les Gardengeois semble incapable d'accomplir - et ainsi mettre en perspective les propos tenus - puisque «voilà le genre d'affaires sur lequel devrait se pencher le ministère des Affaires municipales et peut-être aussi le DGE (directeur général des élections).»

Des problèmes à Granby? Où ça?

J'aime bien cette dernière phrase: «Voilà le genre d'affaires sur lequel devrait se pencher le ministère des Affaires municipales et peut-être aussi le DGE (directeur général des élections).» Parce qu'en ce moment, dans la région, il n'y a pas grand chose pour occuper le ministère des affaires Municipales; Si on ne tient pas compte des futilités comme une transaction illégale posée par le conseil de la Ville de Granby. Après tout, ça ne touche que 60 000 habitants.

Bon les travaux sont bloqués, des emplois remis en question, des rêves brisés et des pertes énormes en perspective. Est-ce vraiment d'intérêt public? Doit-on vraiment s'y attarder?

Il est vrai que les opposants à la transaction des terres Miner ont toujours dit que l'immobilier, c'est risqué et tant que ce n'est pas vendu, il y a toujours possibilité de perdre. Or, pour des néophytes du domaine, les terres étaient vendues puisque le maire l'a dit (en plus on faisait des profits, même s'il n'y avait pratiquement pas eu d'échange d'argent). Qui va se préoccuper qu'on a remis le million de dollars et qu'on devra débourser 1,8 M $ pour faire la rue de l'école cette année? Un trou de 2,8 M $ dans notre budget 2011. Des peccadilles.

Peut-être que Valère Audy pourrait daigner faire un suivi de son éditorial «Les terres Miners seront développées par des Granbyens» ? C'est vrai que ça devient difficile de défendre notre maire - qui rejette les torts causés par ses décisions sur la contestation d'un seul citoyen - surtout lorsqu'on a déjà dit: «Les citoyens déçus peuvent s'exprimer, contester verbalement ou par écrit, signer des registres et dire non lors de référendums. C'est leur droit.»

Aussi bien se taire.

Mais il pourrait faire mieux: Il pourrait partager ses souvenirs de vacances. Là, on parle d'intérêt public, une bonne raison de justifier son salaire.

N'oublions pas toute l'importance qu'a pris le baseball dans l'actualité cette semaine. Ça aussi ça mérite une attention particulière.

Mais ça ne fait rien qu'une semaine, laissons le temps à nos éditorialistes d'absorber la nouvelle.



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