vendredi 27 novembre 2009

Des citoyens qui calculent

En lisant la lettre de M. Choquet, on comprend qu'en voyant que les taux de taxes de nos municipalités voisines diminuent, certains citoyens commencent à aiguiser leurs crayons et calculent les coûts des "investissements" de Richard Goulet.

Laissez-moi partager avec vous quelques-uns de mes calculs et vous expliquez pourquoi Richard Goulet ne peut pas baisser le taux de taxes en bas de 80¢.  Premièrement, avec les nouvelles évaluations de 2010, pour bien gérer Granby sans se priver, ça prend un taux de taxes à 60¢.

Vous savez lorsque Richard Goulet vous dit qu'il construit un pont, des terrains de soccer et achète des immeubles au centre-ville et tout ça avec un taux de taxes de 80¢?  Ce n'est pas tout à fait vrai.  Il n'a jamais payé ces factures.  Cette année, on doit ajouter 13¢ au compte de taxes pour payer une petite partie de ces dépenses qui sont maintenant choses du passé.  Le taux de taxes minimum (malgré toute la bonne volonté du conseil) s'élève donc à 73¢.

Mais voilà, nous vivons une période faste et les taux d'intérêt sont bas.  La plupart des spécialistes prévoient que les taux d'intérêt reviendront à la "normale" d'ici 2011.  Donc, dans un avenir rapproché, les paiements de 13¢ ci-haut mentionnés devraient grimper aux alentours de 15¢, sans qu'on obtienne rien de plus.

En ce qui concerne les 5¢ qui restent, il suffit d'augmenter notre dette d'environ 20M$ pour en avoir besoin pour faire les paiements futurs.  En comparaison, seulement en 2009, nous avons emprunté 19 M$.

Lorsque vous pensez aux projets de l'aréna, de la bibliothèque et du centre de tri-compostage, vous vous dites que nous n'aurons jamais assez de 20M$ pour financez tous ces projets et vous craignez peut-être une augmentation du taux de taxes dans un futur pas si éloigné?  Peut-être avez-vous raison.  Mais consolez-vous en vous disant que les coûts du centre de tri-compostage vont être inclus dans une augmentation de la taxes des vidanges et ainsi une dépense équivalente à environ 5¢ vous sera facturée à part!


Des journalistes qui s'intéressent

Voilà de bien belles surprises que nous avons eues hier.

Premièrement, il y a le blogue de Ugo Giguère qui a été publié cette semaine dans l'Express.  Ça fait trois ans que je me plains que les conseillers ne s'expriment pas suffisamment.  J'ai même fait une campagne électorale ayant ce thème comme élément central.  Voilà qu'enfin un journaliste - témoin de ce spectacle démoralisant - est suffisamment tanné de se tourner les pouces à l'Hôtel de Ville pour s'exprimer sur le sujet.

Puis il y a eu l'article de Marie-France Létourneau sur les coûts du ponts Mountain (ce sera toujours le pont Mountain pour moi).  La chose importante à noter dans l'article:

" ... selon les chiffres obtenus par La Voix de l'Est. "

Nous n'avons plus que des journalistes qui se contentent de conférence de presse avec des phrases mâchées d'avance, mais il y a maintenant un travail de recherche un peu plus en profondeur pour en connaître un peu plus sur la façon dont nous sommes gérés.

La raison pour laquelle les élus s'expriment plus qu'avant , de leur propre chef ou parce que des journalistes leur posent des questions, c'est parce que les citoyens s'intéressent plus à ce que font les gens qui les représentent.

lundi 16 novembre 2009

Première séance du conseil

Ce soir, j'ai assisté à la première séance du conseil de la Ville de Granby.  En fait, j'y ai même participé.  En effet, j'ai déposé un document pour expliquer aux conseillers pourquoi et comment gérer une ville sans endettement.  J'en ai aussi profité pour poser la question suivante au conseil:

Quel est le taux d'endettement que vous souhaitez atteindre pour que la Ville de Granby soit gérée sainement?

J'espère qu'ils étudieront sérieusement la question et qu'ils nous donneront une réponse rapidement.

La séance s'est très bien passé, mais Éliette Jeanneau nous a réservé une belle surprise à la fin de la réunion.  Elle a proposé l'abandon du projet de la piste cyclable du boul. de l'Estrie et elle a été appuyé par Pascal Bonin.  Tous les autres conseillers ont votés contre la motion.  Elle sera à surveiller dans les prochaines réunions.

En passant, si vous voulez une copie du document que j'ai déposé à la séance du conseil, vous pouvez m'écrire à obreham@gmail.com et je vous en enverrez une copie en format PDF.  Malheureusement, je suis incapable de mettre un lien direct sur ce blog.

samedi 14 novembre 2009

Diminuer la dette selon Richard Goulet

Aujourd'hui, dans La Voix de l'Est, Il y a un article intéressant intitulé "CINLB: Le projet de mise en valeur sur la glace".

Dans cet article on apprend que pour financer la phase 1 des améliorations du CINLB, l'organisme devait emprunter la somme nécessaire (1 M$) et la Ville aurait rembourser le prêt sur une période de 15 ans.

Mais voilà, le Ministère des Affaires municipales n'est plus chaud à ce style de financement, et pour cause.  Le projet est donc retardé.

Je sais que le fédéral et le provincial ont tous les deux utilisé ce genre de tactique pour éviter d'ajouter des dettes dans leurs livres de comptabilité.  Mais la raison officielle a toujours a été que la subvention sert à un autre organisme, donc c'est ce dernier qui devrait avoir la dette dans ces livres.  Bref, c'est comme si vous vouliez donnez 100$ à l'OSBL de votre choix, mais parce que vous aviez l'intention de payer avec votre carte de crédit, vous leur dites: " Mettez 100 $ sur votre carte de crédit et je ferai les paiements plus tard pour vous.  Après tout, c'est vous qui profitez du 100$."  Dois-je vraiment en dire plus?

Mais je m'éloigne.  La chose que je voulais vous faire remarquer est la suivante.  Richard Goulet nous raconte que la situation financière de la Ville n'est pas inquiétante.  Il a même poussé l'audace jusqu'à dire que notre dette est si petite que nous pouvons considérer que nous n'en avons pas.  Question:  Si nous somme si peu endetté, pourquoi tenter de dissimuler les dettes que nous devons payer dans les livres de nos OSBL locaux?

mercredi 11 novembre 2009

Bienvenue du côté obscur!

Cependant ça ne permet pas aux électeurs d'un district de connaître l'opinion de leur conseiller sur les projets les concernant. Sans briser l'harmonie du groupe, il peut arriver, par exemple, qu'un conseiller enregistre sa dissidence et dise publiquement pourquoi. Comment, dans une équipe, être toujours unanimement d'accord? Un conseiller n'est pas là uniquement pour approuver et se taire. Alors, pourquoi un conseiller ne pourrait pas, à propos de certaines décisions difficiles, expliquer à ses mandataires le sens de son vote? Ça aussi, ça fait partie de la démocratie.


Ces sages paroles sont exactement les mêmes que je disais pour expliquer les raisons qui m'avaient poussées à me présenter aux élections 2007.  Lorsque ces paroles sortent de la bouche d'une personne qui, il n'y a pas si longtemps, décrivait Richard Goulet comme étant le " meilleur maire de l'histoire de Granby", on voit que le Gros Bon Sens fait tranquillement son chemin.

Pour les élections 2009, c'est la dette qui a été la raison principale pour motiver la mise en candidature des trois candidats opposés à Richard Goulet.  Au rythme où ça va, M. Roberge devrait avoir rejoint complètement  le côté obscur d'ici deux ans!

Et vous pouvez compter sur moi, je vais sortir toute l'argumentation possible pour aider les conseillers qui veulent représenter les 51% de la population.

samedi 7 novembre 2009

Les intérêts des citoyens

Lors de l'assermentation des élus, le maire a indiqué que les membres du conseil devaient d'avoir toujours en tête la défense des intérêts des citoyens.  Il a aussi dit que "Notre Ville sera un jour reconnue comme un modèle partout au Québec".

Premièrement, notons que Granby était déjà reconnue comme un modèle et ce, en dépassant largement les frontières du Québec.  C'est Richard Goulet qui a lui-même, et seulement lui, colporté partout que Granby était en train de dépérir.  Aujourd'hui, il s'auto-proclame Sauveur de Granby.  C'est si facile lorsqu'il n'y a rien à sauver.

Deuxièmement, je veux aussi annoncer aux membres du conseil qu'ils devront défendre les intérêts des citoyens.  Et je vais tout faire pour m'assurer qu'ils le feront.  Les citoyens ont clairement exprimé leurs intérêts durant les élections:  51% ont dit que le rythme des dépenses est à revoir et la dépense qui vient en tête de liste est la dette.

Mesdames et messieurs les conseillers, vous ne pouvez pas ignorer 51% du vote populaire, soit la majorité des gens que vous représentez.  La dette doit être un dossier prioritaire qui doit primer comme sujet de discussion en séance publique et en séance préparatoire.

L'intérêt des citoyens pour la cause municipale augmente sans cesse.  Depuis le 1er novembre, Des records de fréquentations ont été enregistrés sur ce blog et je vous en remercie.  C'est le carburant dont j'avais besoin pour me motiver.  Je travaille fort en ce moment pour déposer publiquement un document qui, je l'espère, alimentera la discussion au conseil sur la question de la dette en donnant les arguments nécesaires aux conseillers qui veulent bien tenir compte de la majorité de la population.  J'espère pouvoir le faire à la prochaine séance, celle du 16 novembre 2009.  Fini les élucubrations sans fondement ou les petits résumés dans les articles de journaux, il faut désormais passer aux études sérieuses et aux preuves irréfutables.

mercredi 4 novembre 2009

Les PPP

Pourquoi est-ce que je ne donne pas de chance à Richard Goulet?

C'est simple:  Richard Goulet est un vendeur à pression qui dirait n'importe quoi pour vendre son produit.  On ne peut absolument pas se fier à ce qu'il dit.  Il dit qu'il gère pour le long terme, mais en fait il ne pense qu'à bien paraître à court terme; même si cela implique qu'il doit dire le contraire de ce qu'il avait dit quelques semaines auparavant.

Durant la campagne, il nous en a donné un très bon exemple.  Du Richard Goulet de très grande qualité.

Lorsque Mme Trottier a émis l'idée de faire un PPP pour construire l'aréna, voici ce que Richard Goulet avait à dire le 7 octobre dernier à La Voix de l'Est (lire l'article au complet):

Le maire fait savoir que la Ville a évalué la possibilité d'opter pour un PPP. M. Goulet assure qu'il n'y a aucune économie à faire. «En raison des nouveaux taux d'intérêt, c'est plus avantageux pour la Ville d'emprunter. Nous avons du 3,5 %, 3,8 % d'intérêt alors qu'un promoteur va avoir 6,5 %, 7 %, détaille-t-il. Pour rentabiliser son investissement, le promoteur va augmenter les coûts de location. La Ville perd le contrôle de son aréna.»

Je ne jugerai même pas ce qu'il avance.  Prenons seulement pour acquis que c'est son opinion sur la question.

Maintenant voici ce qu'il disait à Radio Rekarts, le 29 octobre dernier (télécharger l'émission au complet):

"Quand on parle de l'usine de 35-40 millions, ce n'est pas les municipalités qui vont payer ça.  C'est le privé qui va le payer. (...) Nous autres on va payer un prix à la porte. (...) Autrement dit, il y a une compagnie qui va construire l'usine et qui va l'opérer.  Nous autres ce qu'on va payer, c'est sur un contrat annuel par la MRC et pendant 25 ans, c'est un coût à la porte (...) c'est là-dessus qu'on va payer.  Nous autres, on construit pas l'usine de tri-compostage, pis on l'opère pas.  Nous autres on va s'engager, la MRC, à fournir un tonnage et pis de payer à la porte, alors c'est pas une dette de la Ville."

- Richard Goulet, minute 31:54 - 32:35

Suis-je vraiment le seul à voir une contradiction dans ces deux opinions?

Pour l'aréna, il est plus avantageux d'emprunter et construire nous même, parce que nous avons accès à des taux d'intérêt plus bas que le privé (Si on assume que le privé empruntera, évidemment - Argh! Je n'étais pas supposé porter de jugement!) et le promoteur devra nous louez plus cher et on perd le contrôle.

Trois semaines plus tard, pour l'usine de tri-compostage, le fait que le privé emprunte pour construire l'usine à un taux d'intérêt supérieur à celui de la Ville et nous loue plus cher ne semble plus être un argument.  Mieux encore, la Ville n'a pas de dette!  Et la perte de contrôle n'est plus un argument non plus et ce, même si on doit signer un engagement de ... 25 ans!

Je suis désolé M. Goulet, l'usine de tri-compostage est l'exemple parfait d'un PPP.  Et ne me dites pas que c'est comme si on acheterais un service à contrat comme l'enlèvement des ordures et que dans ce cas on ne se demande pas si le privé a emprunté pour acheter ses camions.  La différence est que lorsque le contrat est terminé pour l'enlèvement des ordures, la compagnie ne nous remet pas les clés de ses camions; alors que se sera le cas pour l'usine de tri-compostage.

Si les PPP ça fonctionne pour le service sanitaire, pourquoi ça ne fonctionnerais pas pour le service des loisirs?  (Ou est-ce le contraire?)

lundi 2 novembre 2009

Je suis de retour!

Les élections étant maintenant terminées, on peut maintenant commenter librement sans contrevenir à la loi électorale.  Sur ce point, je dois remercier La Voix de l'Est d'avoir publié mes lettres d'opinion durant la campagne.  Au grand dam de Richard Guolet, je crois qu'elles ont eu leurs effets.  Mais je considère encore que c'est malheureux qu'il n'y ait pas plus de gens qui s'expriment.

Analyse des résultats

J'avais parié que Richard Goulet aurait la majorité absolue.  Heureusement, j'ai perdu mon pari.  Malheureusement, le message est clair, mais il est toujours incompris.  Richard Goulet croit que 49% lui donne un mandat clair et, en plus,  je vous invite à lire le blogue du Grand Parleur et le commentaire que j'y ai laissé.

Les bras droits de Goulet mordent la poussière

Deux personnes importantes pour le soutien de M. Goulet ont perdu leur poste.

Sur le conseil de ville, Claudette Hudon a perdu son poste au profit de Mme Jeanneau qui s'est clairement opposé à l'administration Goulet.  La seule réalisation de M. Goulet qu'elle n'a pas dénoncée, c'est celle de l'achat des terres Miner.  Et pour cause, elle était membre du conseil lorsque cette décision a été prise!  Elle avait été silencieuse comme tous les autres conseillers.  J'espère qu'elle s'affirmera plus ce mandat-ci.

Sur le conseil de la MRC, Paul Sarrazin ne sera plus là pour vénérer M. Goulet.  On le sait, le dossier du tri-compostage, c'est M. Sarrazin.  Est-ce que le dossier sera réévaluer?  C'est à espérer.  J'espère que les maires des municipalités environnantes s'affirmeront plus.

Finalement, Jean-Marie Lemoy a fini troisième dans le district 4, derrière Jean-Claude Duchesneau (Vous savez, celui qui représente les forces du Mal).  Pour ceux qui ne le savent pas, M. Lemoy s'est présenté suite à l'invitation de M. Goulet.  C'est lui qui était à la tête du CINLB lorsque la Ville leur a tout donné.  C'est pour lui que Richard Goulet a créé le circuit d'autobus #3 afin qu'il desserve le CINLB, un circuit auquel personne ne voyait l'utilité.  Un circuit qui a fait tellement perdre d'argent à la Ville que même M. Goulet commence (enfin) à l'admettre.  Que Lemoy soit si peu populaire, ce n'est pas une bonne nouvelle pour M. Goulet, car Lemoy et Goulet aurait pu être des jumeaux séparés à la naissance tellement ils sont pareils. 

Ah! Ce sacré bonin!

Le cas Pascal Bonin maintenant.  Je connais bien Pascal Bonin, j'ai été à l'école secondaire avec lui.  Pascal Bonin, c'est l'élève le plus tumultueux que j'ai rencontré.  Je pense à au moins deux professeurs auxquels on doit sûrement ajuster la médicamentation lorsqu'ils entendent son nom.  Ça faisait environ 25 ans que je ne l'avais pas vu et je dois avouer que la différence entre le garçon que je connaissais et l'homme qu'il est devenu, c'est un gain de maturité et de sagesse.  C'est évident, que je vais recommencer à assiter aux séances du conseil, peut-être serons-nous témoins de véritables discussions?