samedi 25 avril 2009

Un nouvel aspirant au titre de pire décision de la Ville de Granby?

Malgré ce que certaines personnes peuvent prétendent, tous les gens à Granby ont leur Ville à coeur.  Les moyens nécessaires pour valoriser le développement de Granby peut différer d'une personne à l'autre, mais je n'ai aucun doute sur l'intérêt des citoyens.  Qui voudrait mettre la Ville dans le trouble de façon volontaire?  Ça ne tient pas la route.

Ces propos valent aussi pour les membres du conseil de la Ville de Granby.  Les objectifs qu'ils poursuivent sont nobles et personne ne leur en tient rigueur.  Mais les moyens qu'ils utilisent pour atteindre ces objectifs sont extrêment discutables.

Avec les terres Miner, l'objectif était de préserver le boisé Miner.  Le moyen utilisé a été d'acheter toutes les propriétés des Miner, propriétés qui n'étaient d'aucune utilité pour la Ville.  J'ai toujours dit que cette décision fût la pire que Granby ait jamais prise et je maintiens cet énoncé.  Malheureusement, on dirait que le conseil a pris cela comme un défi et qu'il tente de faire pire.  En effet, le dossier du pont Mountain est un excellent aspirant au titre de pire décision de la Ville de Granby.  Encore une fois, l'objectif était louable, soit d'élargir le pont Mountain.  Mais lorsqu'on sait que d'élargir l'ancien pont aurait coûté 400 000 $ versus les 7 millions$ que la reconstruction nous coûte (et certains prétendent que c'est plus), ça porte à réfléchir.  La différence entre les terres Miner et le pont Mountain, c'est qu'avec les terres Miner, on ne saura le fin mot de l'histoire que dans quelques années, voire quelques décennies, ce qui rend la comparaison difficile étant donné que les pertes devraient être, selon moi, très similaires.

Mais ce qui m'a poussé à écrire ce blog, c'est qu'un autre aspirant au titre de pire décision de la Ville de Granby se pointe à l'horizon:  L'usine de tri-compostage.  Ce projet pourrait battre tous les records.  Sur ce point, je vous invite à lire l'excellente lettre de M. Jean-Guy Gauvin publiée aujourd'hui dans La Voix de l'Est.  Cette lettre résume bien le questionnement que devrait se poser chaque citoyen.  Encore une fois, l'objectif de réduire la quantité de déchets envoyée au site d'enfouissement n'est pas remis en cause, mais les moyens privilégiés par la MRC (lire Granby) sont plus que douteux, voire même étonnants.  Et ici on ne parle pas de 5 à 10 millions$ de pertes, mais bien une possibilités de dizaines de millions$ de pertes.

Conflit d'intérêts?

Dans sa lettre, M. Gauvin pose un questionnement sur le fait qu'un haut fonctionnaire de la Ville de Granby va maintenant travailler pour la firme qui devrait obtenir le contrat pour l'usine de tri-compostage, car elle est la seule en lice - ce qui est déjà un fait étonnant.  Je suis toujours étonné du peu d'exigence qu'on a envers l'admistration actuelle lorsque vient le temps de justifier leurs actions.  Cette affaire en particulier est traitée comme si cet ancien fonctionnaire pourrait causer du tort à la Ville en travaillant maintenant pour cette compagnie.  Mais la véritable question serait plutôt la suivante:  Est-ce que le nouvel emploi est une "récompense" pour avoir mousser le projet de BPR-TerrEau?  Et ce même s'il n'y a pas eu directement collusion car, effectivement, ce fonctionnaire a joué un très grand rôle dans le développement de ce projet en particulier.  Peut-être qu'il y a seulement une grande amitié entre ce fonctionnaire et les dirigeants de BPR, mais est-ce que cette amitié aurais pu influencer ce fonctionnaire à ne pas investiguer les autres alternatives disponibles avec la minutie requise?  Je ne vois pas la différence entre cette situation et celle où l'ancien Ministre de la Santé à Québec avait mis de l'avant des projets favorisant le privé avant de quitter son poste pour aller travailler pour le privé.  Mais la nouvelle ne semble pas être aussi intéressante.

jeudi 23 avril 2009

L'art de se mettre les pieds dans les plats

Aujourd'hui, il y a un petit fait divers de publié dans La Voix de l'Est, petit mais très révélateur sur la capacité de gérer de notre maire.

Il n'y a pas si longtemps, Richard Goulet nous disait de voter Libéral aux élections provinciales, soi-disant pour qu'on ait des contacts avec les gens au pouvoir (malgré que le candidat était un inconnu sur la scène politique).  Tous, nous savons que ceci est vrai, à tout le moins ça ne peux pas faire de tort.  Mais voilà, c'est l'adéquiste qui l'a emporté et ça, malgré tout le professionnalisme de notre député, ça ne peut pas améliorer les relations avec notre maire, et par ricochet ça ne sert pas les intérêts de notre Ville.

Comme si cela n'était pas suffisant, on apprend maintenant qu'il a une relation amicale avec une député libérale, pas n'importe laquelle, la ministre des Affaires Municipales!  LE ministère avec lequel la Ville de Granby doit composer.  Encore une fois, on connaît bien le professionnalisme de Mme Normandeau et de M. Bonnardel, mais lorsque que notre député veut parler à la Ministre, j'imagine qu'il n'a pas de difficultés à obtenir un rendez-vous.

Gérer une Ville, ça demande de la diplomatie.  Et la diplomatie, c'est une chose que Richard Goulet manque lamentablement.  Avec son esprit fermé, qui le pousse à penser que seule son idée est bonne et que les autres s'y plieront, Richard Goulet brûle tous ses ponts, limitant ainsi ses options en cas d'erreur.  Malgré son âge vénérable, il est difficile de concevoir comment cet homme qui se dit visionnaire, n'a pas encore appris qu'il existe plus d'une façon de faire les choses.  Oui, il semble évident que si le député est membre du parti au pouvoir les dossiers avanceront plus vite.  Pourtant, tout le monde s'entend pour dire qu'un des meilleurs députés que la région ait connu a été Roger Paré, un député qui a siègé dans l'opposition pendant deux termes.  Aujourd'hui, on voit que les choses peuvent se présenter d'une drôle de façon car, quelquefois, la vie nous envoit une balle courbe et il faut être prêt à la frapper.  Et Richard Goulet est retiré.

mardi 21 avril 2009

Les Néo-Loyalistes

Il y a un nouveau blog ayant pour sujet la vie socio-politique de Granby.  C'est stimulant de voir des gens s'intéresser à leur comunauté.  Alors diversifiez vos sources d'information et allez visiter les Néo-Loyalistes.

vendredi 10 avril 2009

Dette 104: Les effets pervers des emprunts

Ceci est la conclusion de la série de blogs dont le sujet était un « cours » sur le fonctionnement d'une dette.  Il est recommandé de lire ou relire "Dette 101", "Dette 102" et "Dette 103" avant de poursuivre.


Personne ne surveille les dépenses


Un des problèmes liés à l'endettement est que les contribuables n'ont pas d'idée sur l'envergure des dépenses. On construit, on achète et on ne reçoit pas la facture. Alors personne ne se doute de la valeur des "cadeaux" reçus, on a l'impression qu'ils ne coûtent rien. Aucune raison de se plaindre. Mais voyons le taux de taxation de la ville de Granby des dernières années, si la facture avait été refilée aux contribuables.

La colonne "valeur dépensée" correspond au taux de taxes équivalent dépensé par la Ville, tel que défini dans le tableau du cours "Dette 103", c'est-à-dire l'argent supplémentaire que la Ville peut dépenser grâce à l'emprunt. La colonne "montant réel dépensé" tient compte des intérêts qui seront payé sur les emprunts via les paiements futurs. Soyons clairs, ces montants ne sont pas fictifs, ils représentent réellement ce que vous auriez dû payer. Dans la réalité, ils sont simplement répartis sur 15 ans, ce qui donne l'illusion que vous payez très peu.


L'année 2006 correspond au premier budget de Richard Goulet. Le conseil n'a pas fait d'emprunt (tout a été payé comptant) et il a gardé le taux de taxation à 80 ¢. Dans le tableau il est indiqué 60 ¢, c'est en fait le taux de taxation que nous aurions eu si les évaluations en 2006 avaient été les même qu’en 2007-2009.


En 2007, les évaluations des immeubles ont grimpés de plus de 30%, malgré un taux de taxes maintenu à 80 ¢. Ceci a eu l'effet d'une augmentation de 20¢ (20 ¢ / 60 ¢ = 33%). Insatisfait de cette augmentation (10 ¢ aurait été amplement suffisant, soit descendre le taux de taxes à 70 ¢), le conseil emprunte 8 millions$ pour acheter les terres Miner: boisé Miner, golf et développement résidentiel inclus. S'il aurait payé cet achat comptant, il aurait fallu qu'il augmente le taux de taxation à 1,01 $ (soit 343 $ de plus pour une maison de 166 000$). Mais comme l'achat ne s'est pas fait comptant, il faut ajouter les intérêts, ce qui fait grimper la facture à 1,09 $. Ceci représente environ 480 $ pour une maison moyenne à Granby. Je ne sais pas si les résultats du référendum auraient été les mêmes si les gens auraient reçu une telle facture, plutôt que de se faire dire que cela équivalait à "un maigre 2 ¢ par année" sur leur compte de taxes. Je me demande si les gens auraient été plus ouverts à écouter d'autres solutions comme payer comptant l'expropriation du boisé Miner par exemple, ce qui aurait divisé le montant de la facture par cinq.


Mais continuons avec l'année 2008. Comme c'est indiqué dans le tableau, si on avait payé comptant tout ce qui a été dépensé, le taux de taxes aurait dû être 1,22 $. Mais comme il faut aussi payer les intérêts, le montant réellement dépensé est de 1,40 $. Si vous avez une maison de valeur moyenne, imaginez recevoir une facture de 1000 $ supplémentaire sur votre compte de taxes l'année dernière. Avec une telle facture, je me demande si les gens n'auraient pas demandé au conseil si reconstruire en totalité le pont Mountain était vraiment nécessaire. Je me demande s'ils n'auraient pas remis en question la nécessité de faire un 4-voies au lieu d'un 3-voies. Je me demande si les achats des immeubles au centre-ville auraient une aussi grande valeur à leurs yeux. Je me demande si payer pour la vente-trottoir au centre-ville serait toujours une aussi bonne chose, alors que normalement ce sont les commerçants qui en défraient les coûts.

 
Et tout ça continue en 2009. Mais personne ne se plaint ou pose de question, car personne n'est affecté par ce qui se passe, du moins pour le moment. Selon Richard Goulet, il s’en passe des choses à Granby, mais je ne crois pas que les citoyens seraient du même avis s’ils voyaient la facture.


Les dépenses excessives


L'effet pervers venant du fait que personne ne s'intéresse aux montants dépensés est que les administrateurs ont le cordon de la bourse beaucoup moins serré. Ceci n'est pas lié à un individu en particulier, c'est un trait humain, un point c'est tout. Quand personne ne pose de question, on ne cherche pas de réponse. Donc on fait moins attention aux dépenses (du genre "tant qu'à y être, mettez-en deux!"). En plus, le fait qu'on dépense tellement plus et qu'on multiplie les projets, le temps manque. Ceci se traduit par un manque de suivi des comptes et on a tendance à payer sans trop poser de questions afin de respecter les échéanciers. Par exemple, le pont Mountain était évalué à 4,3 millions$ dans le budget, alors que la soumission la plus basse a été de 6,5 millions$. Pour ce même pont, on avait évalué l'exécution des plans et devis à 100 000 $: la soumission acceptée s'est révélée être quatre fois plus cher. Pourtant personne n'a posé de question ou fait d'enquête, ce qui est la norme dans de telles situations. On s'est contenté de sortir le chéquier.


En enlevant ces dépenses excessives, cela signifie que les montants de la colonne "valeur dépensée" du tableau précédent auraient probablement été moins élevés si tout avait été payé réellement comptant. 


Je me souviens


L'utilisation massive des emprunts pour multiplier les revenus des municipalités date d'il y a environ 40 ans. À cette époque pour faire encore plus dans la "magie", on recourait à des emprunts de 20 ans et même plus. Ceci donne droit à une "période de grâce" d'au moins 13 ans au lieu de 11 ans (Voir "Dette 103"). De plus, on n'accordait pas d'importance aux taux d'intérêt. J'imagine que la théorie était que les investissements passés auraient été tellement fructueux que les prêts se seraient remboursés tout seul. Ce n'est jamais arrivé. En fait, ceci ressemble plus à la pensée magique des ventes pyramidales et c'est la raison pour laquelle ça ne fonctionnera jamais.  


Les maires sont restés en place durant toute la période de grâce, pour finalement se faire littéralement jeter dehors lorsque cette période s'est terminée, car les paiements – et surtout les intérêts - ont frappé fort. Ceux qui les ont remplacés dans les années 80, n'ont pas eu le courage de rembourser les dettes (Voir "Dette 102"), préférant maintenir la dette stable, offrant un niveau de taxation auquel les contribuables s'étaient habitués, même si l'argent servait désormais à payer des intérêts plutôt que des "cadeaux". Et c'est depuis ce temps que l'on observe une détérioration des infrastructures municipales, faute de fond. Et ce sera le cas tant et aussi longtemps que les dettes ne seront pas éliminées.


À Granby, on a eu la chance d'avoir un visionnaire (un vrai) qui nous a retiré ce fardeau. Mais certaines personnes sont nostalgiques de l'époque des "cadeaux" d'il y a 40 ans et ils n'ont pas aimé les difficultés subies lors du paiement de la dette. Malheureusement, ces esprits simplistes associent maintenant le bonheur à l'endettement car ils ne comprennent pas que tout ça n'était qu'une illusion. Nous sommes condamnés à faire des choix et la magie n'existe pas.


Conclusion


S'il n'y a qu'une seule chose à retenir de cette série de blogs, c'est ce qui suit:


Si, par rapport à l'année précédente, votre dette …


Augmente: Vous créer une richesse artificielle qui n'est qu'illusoire. Cette période est toujours agréable puisque vous obtenez quelque chose sans recevoir la facture. (Voir "Dette 103")  


Ce privilège de recevoir avant de payer vient avec une facture qui est environ 45% plus cher que la valeur de ce que vous obtenez. Il est donc quasi-impossible de rentabiliser financièrement un tel investissement.


De plus, cet argent trop facilement obtenu mène plus souvent qu'autrement à des dépenses superflues, non réfléchies et excessives.


Se maintient: Vous ne faites que payer des intérêts inutilement, dans le seul but d'éviter l'inévitable: rembourser votre dette. Plus la dette sera élevée, plus les intérêts seront élevés. (Voir "Dette" 101")


Diminue: Vous payez désormais pour cette richesse artificielle dont vous avez jouit par le passé. Cette période sera toujours désagréable puisque vous payez sans obtenir quoi que se soit en retour (Voir "Dette 102"). Trop souvent, vous payez pour des biens désuets ou à remplacer, ce qui est très démoralisant.

vendredi 3 avril 2009

Le registre du 6 avril: Allez le signer

Le registre de lundi prochain, le 6 avril, est toujours valide et PEUT-ÊTRE SIGNÉ PAR TOUS LES PROPRIÉTAIRES D'IMMEUBLE DE LA MUNICIPALITÉ.  Ceci m'a été confirmé de vive voix par la greffière de la Ville, Me Catherine Bouchard.

L'avis public présenté dans La Voix de l'Est de samedi dernier est un véritable cafouillis juridique.  Étant donné le caractère légal de ce document, c'est tout à fait inadmissble.  En fait, une telle erreur, c'est du jamais vu.  À mon avis il y a deux causes possibles à cette bévue juridique.  La plus probable est le surmenage des fonctionnaires.  Richard Goulet, avec ses projets improvisés, donne une surcharge de travail incroyable aux fonctionnaires de la Ville, ce qui cause des erreurs aberrantes dans le travail quotidien des employés municipaux.  La seule autre explication possible est celle que je n'ose imaginer.  On a fait exprès de faire cette erreur afin de mélanger tout le monde sur le véritable enjeux de ce registre:  L'ajout d'un emprunt de 2,4 millions$ à la charge de tous les contribuables Granbyens.  L'emprunt total, pour cette année, s'élèvera à 17,7 millions$.

Car, qu'on le veuille ou non, c'est effectivement ce qui se passe en ce moment:  personne n'est conscient que l'emprunt est l'unique sujet de ce registre.  Ce n'est pas la piste cyclable et ce ne sont pas les travaux d'aqueduc.  Le conseil de la Ville peut prendre les décisions qu'il veut et ce peu importe ce que les citoyens en pensent.  Tout ce qu'il veut, sauf emprunter au nom des citoyens.  À ce moment, les citoyens peuvent exiger d'être consultés avec un référendum.  Et c'est ce que vous demander en signant le registre.

Ne vous méprenez pas, vous ne changerez pas le monde en signant ce registre, puisque que l'avis public ne tient pas la route et il pourra sûrement être annulé.  En fait, il aurait dû être annulé dès que l'erreur a été noté.  Mais il faut allez le signer pour dénoncer ce qui se passe en Ville en ce moment:  L'augmentation du niveau d'endettement et le manque de professionnalisme dans l'administration de la Ville.  Oui, il y en aura nécessairement un autre par la suite pour réparer l'erreur, mais pour exiger un référendum avec le registre de lundi prochain, il ne faut que 18 signatures.  Le prochain, celui qui sera légal, devra avoir près de 1200 signatures.  Même si un deuxième registre sera tenu, les résultats du premier seront à jamais enregistrés dans les annales de la Ville et, légalement, cela est très important.

Donc, lundi le 6 avril de 9h00 à 19h00, si vous êtes propriétaire d'un immeuble à Granby, présentez vous à la Mairie de Granby (87 Principale) avec votre compte de taxes (pour prouvez que vous êtes propriétaire) et signez le registre.  Si vous êtes co-propriétaires, un seul d'entre-vous pourra voter, et il vous faudra en plus une procuration écrite désignant cette personne pour signer le registre, signé par la majorité des co-propriétaires.  À cause des erreurs juridiques de l'avis public, les locataires ne peuvent pas signer.

jeudi 2 avril 2009

Manque de piscine à Granby?

Richard Goulet s'est fait élire avec la promesse de construire une deuxième piscine intérieure à Granby.  Apparamment, nous en avions grandement besoin et tous les prédecesseurs de Richard Goulet étaient des gestionnaires sans coeur qui faisaient passer le béton avant les gens.

Or, aujourd'hui on apprend qu'on ne manque pas d'espace en matière de piscine (voir article).  Pire encore, on manque de sauveteurs, à un tel point qu'on ne peut même pas maximiser l'espace disponible avec la piscine Miner.

Les gestionnaires passés de la Ville de Granby n'étaient peut-être pas si vilains que ça.  Ils étaient seulement de bons gestionnaires.  Quelques fois, on ne fait rien parce qu'il n'y a rien à faire.  Par contre, d'autres aiment créer une controverse futile en rabaissant les autres pour mieux paraître.

Un point positif à la folie dépensière de Richard Goulet:  Ses projets coûtent tellement chers, qu'il a dû abandonner l'idée d'une nouvelle piscine intérieure.  On comprend mieux pourquoi aujourd'hui, car il n'aurait même été capable de trouver le personnel pour la faire fonctionner.  La journée où il a eu cette idée de piscine, j'imagine que sa "visionneuse" était en panne!