mercredi 31 mars 2010

Mystère résolu!

Selon le budget de cette année, on doit emprunter 13 M$. Sans compter l'emprunt de l'aréna qui s'est rajouté dernièrement. Il y a déjà eu un emprunt de 9,85 M$ en janvier. Naïvement, je croyais que l'emprunt pour la rue Quévillon (439 000 $) s'ajoutait au premier emprunt pour se rendre tranquillement vers le 13 M$.

Un citoyen averti me dit que dans le 9,85 M$, il y a déjà un montant d'inclus (385 000 $) pour la rue Quévillon. Ceci est inquiétant. Est-ce qu'on tente de reprendre un même emprunt afin de d'emprunter 13,439 M $ au lieu de 13 M$?

Heureusement, les éclaircissements ont été apportés aujourd'hui. Le montant de 385 000 $ a été annulé et on le remplace maintenant par 439 000 $. Depuis le début de l'année, le prolongement de la rue est passé de 150 m à 142 m, on va chercher une contribution additionnelle de 20 000 $ de la part d'un citoyen, mais il y a tout de même une augmentation.

Finalement, on augmente seulement l'emprunt 9,85 M$ de 54 000 $ pour l'amener à 9,9 M$. Un peu plus, un peu moins ...

dimanche 28 mars 2010

Une autre raison de signer

Un lecteur de ce blog m'a contacté pour m'informer de la situation suivante relativement à l'emprunt pour le prolongement de la rue Quévillon, pour lequel il y aura un registre à signer mardi et mercredi prochain.

Apparemment, nous aurions déjà accepté un montant de 385 000 $ pour ces travaux!

Ce citoyen m'a envoyé la copie suivante de l'annexe B-6 du règlement 0208-2009, soit celui pour l'emprunt de 9,8 M $ accepté par la population au début de cette année:

Annexe
B-6

Description détaillée de la dépense

Quévillon – Drummond vers lenord

Description du projet : Prolongement des services municipaux sur la rue Quévillon, de l’intersection Drummond vers le nord sur approximativement 150 mètres.












1- Conduite d’eau………………….

2- Conduite d’égout sanitaire………………………

3- Conduite d’égout pluviale……………………..

4- Voirie……………………………………

5- Imprévus

30 000.00$

65 000.00$

65 000.00$

155 000.00

13 935.07$

Total des travaux328 935.07$
Frais incidents (8.5%)

Taxes nettes (7.875%)

27 959.48$

28 105.45$

Grand total des travaux385 000.00$


Ceci ressemble grandement au projet qui nous est présenté pour un prolongement de 142 m totalisant 465 000 $.

Cette personne m'a posée la question suivante: "Est-ce possible que pour un même projet, on procède avec deux emprunts?" Premièrement, il est amusant de noter que les gens s'informent auprès de moi plutôt qu'auprès de notre conseil si transparent. Alors voici ce que je lui ai répondu:

La réponse est oui. Et ceci n'aura pas été la première fois que ce conseil a utilisé cette méthode.

Pour la réfection de la rue Drummond, un premier emprunt a été fait en 2008 dans un emprunt global - regroupant plusieurs projets - similaire à celui de 9,8 M $ de cette année. Un montant de 4,3 M $ pour la réfection du pont Mountain était aussi inclus dans cet emprunt. Or la soumission la plus basse pour le pont Mountain s'est avérée être de 6,7 M $. Au lieu de re-consulter la population pour faire un nouvel emprunt pour le pont, on a remis la réfection de la rue Drummond à l'année suivante - avec un nouvel emprunt bien entendu - pour "transférer" l'argent de la rue Drummond vers le pont Mountain.

C'est la raison pourquoi je n'aime pas les emprunts regroupés dans un seul réglement. Lorsqu'un emprunt est fait pour un seul projet (ex.: l'aréna), l'argent ne peut être dépensé que pour CE projet. Mais, toujours en prenant l'exemple de l'aréna, ils peuvent décider de ne pas changer les compresseurs et se servir de l'argent pour faire un restaurant plus grand. Lorsqu'un emprunt est fait pour plusieurs projets, l'argent ne peut être dépensé que pour CES projets. Mais, comme pour l'aréna, aucune limite n'est imposé sur chaque projet séparé et rien ne les oblige à faire tous les projets.

Pour un conseil plein de bonne volonté, il est possible que des travaux s'avérent plus élevés que les estimations et qu'un nouveau réglement soit déposé pour régulariser la situation (probablement qu'une modification serait acceptable). Il est possible que ce soit le cas pour la rue Quévillon. Mais modifier le montant du règlement 0208-2009 aurait signifié proposer à nouveau l'emprunt de 9,8 M $ à la population, ce qui aurait fait peur à plusieurs qui auraient pensé que c'était un nouvel emprunt. Le problème, c'est que le règlement 0208-2009 est toujours valide et que le montant est toujours disponible à être dépensé pour n'importe quel projet dans cet emprunt. La question qui se pose: Dépenseront-il le 385 000 $ pour un autre projet?

Autre problème, il n'y a pas eu de période de question depuis que l'avis de motion du réglement a été déposé. Et il n'y en aura pas d'ici la tenue du registre. Donc impossible de questionner le conseil sur le sujet.

Si vous cherchez une bonne raison de signer le registre pour exiger un référendum sur l'emprunt, je crois que vous en avez trouvée une de plus.

samedi 27 mars 2010

Le silence des agneaux

Il n'y a pas si longtemps, j'écrivais à propos de la première discussion au conseil.  Aujourd'hui, nous avons la version des gens qui ont fait l'offre d'achat.

Vous noterez que selon ce que j'avais dit dans mon blog, la contre-offre proposée par les acheteurs potentiels visait à diminuer le prix d'achat et à faire éliminer une clause d'obligation de dynamitage.  Il semblerait qu'il n'en est rien.  Avais-je mal compris?  En lisant cet article de Marie-France Létourneau paru le 4 mars dernier, il appert que je ne suis pas le seul.

Est-ce qu'un des membres du conseil - si transparent - a contacté La Voix de l'Est pour les informer que l'information transmise était fausse?  J'imagine que non, puisqu'il n'y a pas eu de correctif et que la journaliste a répété sensiblement la même chose après le nouveau vote du 22 mars 2010.  J'étais présent à cette réunion et moi aussi j'étais sous l'impression qu'on exigeait une diminution de prix de la part de la Ville.  Peut-être sommes-nous tous dans l'erreur?  Si les conseillers exprimeraient clairement les décisions qu'ils prennent, particulièrement lorsqu'ils sont en désaccord, nous n'aurions pas de telles situations.

Enfin, tout ceci est vrai si on assume que les conseillers maîtrisaient leur dossier.  Est-ce que les conseillers connaissaient vraiment tous les tenants et aboutissants du dossier avant de prendre leur décision?  Savait-il que c'était un fonctionnaire qui avait proposé aux acheteurs potentiels un prix de vente de 51 000 $?  Quelle était l'évaluation du terrain à ce moment, faite par la Ville elle-même?  Encore une fois, il semblerait que nous avons une autre preuve que les conseillers ne font que suivre les recommendations des fonctionnaires sans analyser les dossiers.

Sinon, il semblerait que la notion d'entente et de contrat est prise à la légère par la Ville de Granby, car ce n'est pas le seul dossier du genre.  Il y a cet autre dossier concernant le dépôt de 1000 $ pour un terrain que le conseiller Michel Mailhot voulait acheter de la Ville et qui lui a été remboursé lorsqu'il a changé d'idée.  Il semblerait que c'est une procédure normale à la Ville de Granby.  À quoi donc sert un dépôt, si on le rembourse lorsqu'on n'achète pas?

Bref, un autre couple Granbyen insatisfait de sa relation avec la mairie:  On écoeure la population un groupe de citoyen à la fois.  Chacun faisant la file en direction de l'abattoir.  Et seul le silence des agneaux est perceptible.

mercredi 24 mars 2010

Registre à signer

Encore!?

Hé oui! Voici le 3e emprunt de cette année au frais de toute la population.

Cet emprunt servira à prolonger des infrastructures d'aqueduc et d'égouts, de canalisation de fossé, de fondations de rue, de pavage et de terrassement sur la rue Quévillon à partir de Drummond sur une distance de 142 m.


Montant de l'emprunt pour l'ensemble de la Ville de Granby: 439 081 $

Qu'est-ce que représente ce montant pour vous? Moins de 1¢ sur votre compte de taxes, soit environ 16 $ par logement. Vaut-il vraiment la peine de faire un emprunt, probablement sur 15 ans, pour éviter de nous faire payer 16$ cette année? Voilà le niveau que nous avons atteint en terme de dépendance aux emprunts.

Soyons sérieux, allons signer le registre mardi et mercredi prochain, les 30 et 31 mars, de 9h à 19h, à l'hôtel de Ville.

Je vous garanti que s'il y a les 1209 signatures requises, il n'y aura pas de référendum. Qui serait assez stupide pour décréter un référendum qui coûte 250 000 $ pour connaître l'avis de la population sur une dépense de 400 000 $?

Voir aussi Une autre raison de signer.

Réfection du pont Gazaille à Roxton Pond

Roxton Pond rénove son pont de la rue Principale. Extrait de l'article de La Voix de l'Est:

La municipalité n'aura pas un sou à débourser pour la réfection de ce pont (...) . Le gouvernement, propriétaire de cette infrastructure, assumera la facture.

Le gouvernement est aussi propriétaire et responsable du pont Mountain. Il l'était aussi lorsque la Ville a déboursé - principalement par emprunt - plus de 7 M $ pour le rénover, il y a quelques années.

mardi 23 mars 2010

Discussion au conseil

Si vous n'étiez pas dans la salle du conseil hier, vous avez manqué la première véritable discussion publique du conseil de la Ville de Granby.  Les membres du conseil étaient déçus que les caméras de Canal Vox n'étaient pas là pour immortaliser ce moment.

Le problème

J'essaye de résumer l'affaire.  Des acheteurs potentiels ont fait une offre de 70 000 $ pour un terrain.  Comme il y avait du dynamitage à faire (pas pour les fondations), ils ont demandé à la Ville de baisser leur prix à 58 000 $ et qu'il ferait le dynamitage eux-même.  La Ville accepte.  À la dernière réunion, les acheteurs changent d'idée et veulent intégrer la partie rocheuse à leur aménagement paysager et demandent au conseil d'enlever l'obligation de  dynamiter, mais toujours en gardant le montant de 58 000 $.  Le conseil est divisé, mais le vote détermine le sort: l'offre est acceptée.  Ne me demandez pas pourquoi le conseil était divisé sur cette question, aucun conseiller n'a motivé sa décision.

Un citoyen avisé était présent dans la salle et il a vivement dénoncé cette décision.  Suffisamment pour faire réfléchir le maire qui a décidé d'opposer son veto.  Ceci signifie que le conseil doit reprendre le vote, mais avec une condition en plus: la majorité absolue doit être atteinte soit 6 conseillers en faveur.  Ce vote a été repris hier.  Une conseillère était absente, le vote a été 5-4 en faveur de l'acceptation de la modification de l'offre.  Encore une fois, aucun conseiller n'a motivé son choix, je n'ai donc aucune idée du point qui divise le conseil.

Légalement, à cause du veto du maire, ce dernier vote signifie que la discussion sur ce sujet est annulée.  Donc, officiellement, l'offre fait par les acheteurs n'est ni acceptée, ni refusée par le conseil.  Pour être capable de répondre aux acheteurs, le conseil doit donc reprendre le point, ce qui a été fait au point 3.1 de l'ordre du jour d'hier, présenté par une proposition de refuser l'offre des acheteurs.

Le problème c'est que tous les conseillers qui étaient en faveur ont à nouveau voté CONTRE le refus de l'offre.  Résultat: 5-4 contre le refus de l'offre.  Cette fois, la majorité est suffisante, mais tout ça nous ramène au point de départ!

Voyant l'incohérence des deux décisions, c'est à ce moment que les discussions ont commencées.  C'est là que le directeur général, Me Pinault, informe le conseil, que d'accepter le refus de l'offre n'est pas grave, cela signifie seulement que le terrain est remis en vente, en attente de nouvelles offres, et que le conseil peut en rediscuter quand bon lui semblera.  Ce point ne servait qu'à régulariser le côté juridique de la procédure.  Je crois qu'il a répété ces propos 3 ou 4 fois.  Après maintes discussions, ils ont finalement fait comme Me Pinault leur suggérait depuis le début.

Pas de quoi être fier

La source de cette discussion n'était pas un débat d'idée, mais une incompréhension de la procédure de la part des conseillers.  Tout ça parce qu'on se soucie d'un montant de 12 000 $, soit la différence entre 70 000 $ et 58 000 $.  Mais, encore une fois, on ne sait pas pourquoi certains conseillers sont pour et d'autres contre.  De plus cela a semblé être une discussion difficile et épuisante pour les membres du conseil.  Alors si c'est ça les "grosses" discussions que le conseil a derrière les portes closes, c'est loin de me rassurer.

Il n'y a pas de petites économies, mais laissez-moi vous expliquer pourquoi cette situation me dérange de la part de CE conseil.

Ça fait 4 ans qu'on nous répète que lorque le conseil est divisé, on doit se rallier à la majorité et présenter un conseil uni derrière une seule décision.  Les discusions publiques seraient inutiles, font perdre du temps et présentent une mauvaise image du conseil.  Ce point, purement technique et de peu de conséquence, aurait été l'exemple parfait de cette philosophie.

Mais laissez -moi vous racontez des choses que vous ne savez pas à propos des discussions du conseil derrière les portes closes.  Voici ce que Pascal Bonin m'a dit, personnellement, à propos de la rénovation de l'aréna, peu de temps avant qu'il change d'idée.  Il estimait que les coûts de la rénovation de 9 M $ étaient exagérés.  Il estimait qu'on pouvait faire quelque chose de bien pour environ 6 M $.  Voici les mots qu'il a utilisés:  "On n'a pas besoin de mettre des robinets en or."

Pour ma part, comme tout le monde, je n'ai pas vu les plans et j'ai encore moins vu des comparatifs, donc je n'ai aucune idée si ces dépenses sont justifiées ou non.  M. Bonin ne m'a pas dit quelles étaient les dépenses qu'il considérait superflues non plus (J'imagine que les robinets en or est une image).  M. Bonin me disait aussi que ça le dérangeait que le dernier conseil planifiait cet aréna depuis quelques années déjà, et qu'aucun argent avait été mis de côté durant tout ce temps pour cette dépense pourtant bien prévisible.  C'est logique de le faire, puisque qu'on s'apprête à "mettre de l'argent de côté" pour les 15 prochaines années pour le financer.  Avoir débuter quelques années plutôt nous aurait sauver un peu d'intérêts.

Est-ce que M. Bonin a amené ces propos lors des réunions préparatoires du conseil?  Je ne sais pas.  Est-ce qu'il a discuté ces points lors des assemblées publiques?  Je peux certifier que jamais il ne l'a fait.  Ici, on ne parle pas d'un montant de 12 000 $, mais bien de 2-3 millions $.  Ça me semble important.  Y a-t-il d'autres conseillers qui ont des questionnements similaires à propos de l'aréna ou d'autres sujets?  Nous ne le saurons jamais.  Peut-être que M. Bonin en a rediscuté avec le conseil et qu'on l'a convaincu que le 9 M $ est nécessaire.  Je n'en sais rien.  Mais si M. Bonin aurait amené cette discussion publiquement, le public aurait pu entendre les arguments et se faire eux aussi une idée sur la façon dont est gérée leur Ville, car je sais que d'autres personnes beaucoup plus connaissantes que moi dans le domaine estiment ces coûts de rénovations comme étant élevés.


samedi 20 mars 2010

Le centre-ville

En 2007, lorsque je m'étais présenté aux élections municipales, on avait fait la manchette avec une chose que j'avais dite: "Le problème au centre-ville, c'est les gens du centre-ville".  Que de gens ont été offensés par ces propos.  Je me souviens, Richard Goulet avait dit: "Ça ne se dit pas ces choses-là".

Aujourd'hui, je persiste et signe.  Je maintiens toujours que le centre-ville est un quartier comme un autre à Granby et qu'il revient à ceux qui en sont propriétaires de le valoriser selon leurs goûts et leurs intérêts.  Pour ce quartier, on le sait, c'est principalement un quartier commercial.  Richard Racine nous propose un excellent texte relatant le manque d'implication des commerçants dans les discussions entourant la revitalisation du centre-ville.

Cela veut dire une de trois choses:
  1. Les commerçants sont satisfaits du centre-ville actuel et ne voient pas l'intérêt d'y investir davantage
  2. Les commerçants sont opportunistes et espèrent que quelqu'un d'autre fera (et financera) l'ouvrage pour eux
  3. Les commerçants sont désabusés et manque de dynamisme
La première chose pour le conseil de ville est d'identifier lequel de ces trois énoncés décrit le problème du centre-ville.  Se cacher la tête dans le sable et se donner mutuellement des tapes dans le dos ne fait pas avancer les choses.  Garrocher de l'argent, ne résoud pas les problèmes non plus.  Personnellement, j'ai peu d'espoir en ce que pourra réaliser la Fondation Rues Principales.  Non pas que ces gens ne peuvent pas nous aider.  Mais un médecin ne peut pas soigner une personne qui ne veut pas guérir ou, pire encore, qui ne reconnaît même pas qu'elle est malade.

L'initiative individuel:  source de la solidarité

Il y aussi cette lettre de M. André Beauregard qui démontre bien l'incompréhension par certains, dont notre conseil de ville, de l'importance de laisser libre cours à l'expression individuelle de chaque membre d'une société.

Je résume aussi une portion de la lettre de M. Philippe Lussier, parue aussi dans La Voix de l'Est d'aujourd'hui, qui nous donne les 4 façons de dépenser de l'argent:
  1. Dépenser son argent pour soi-même; on s'assure du rapport qualité/prix
  2. Dépenser son argent pour quelqu'un d'autre; on se préoccupe du prix seulement
  3. Dépenser l'argent des autres pour soi-même; on se préoccupe de la qualité seulement
  4. Dépenser l'argent des autres pour autrui; on ne se préoccupe ni de la qualité, ni du prix
Pour M. Beauregard - et notre conseil de ville - mettre l'argent de tous dans le même tas et le redistribuer fait preuve de solidarité, d'équité et de partage.  Malheureusement, cela entraîne plutôt la méfiance, l'injustice et l'égoïsme.  L'aréna en est un bon exemple:
  • Le conseil fait partie de la 4e catégorie et ne se soucie pas des besoins réels de la Ville (4 glaces) et les coûts ne sont pas importants puisque c'est subventionné par le provincial et le fédéral.
  • Les utilisateurs de l'aréna font partie de la 3e catégorie et ne se soucie pas des coûts car ce qu'ils obtiennent vaut beaucoup plus que ce qu'ils payent: Il faut donc la 3e glace dès maintenant, peu importe les coûts, peu importe comment coûtera la 4e plus tard.
  • Ceux qui n'utilisent pas l'aréna font partie de la 2e catégorie et voient seulement l'argent sortir de leurs poches avec peu en retour.
Peut-il y avoir plus de méfiance et moins de solidarité dans notre communauté qu'aujourd'hui avec la saga de l'aréna?  Et nous sommes tous à blâmer.  Il faut se sortir de ce système qui sort le pire de chacun d'entre nous.

Avec le centre-ville, à plus petite échelle, on s'en va dans la même direction.  Le conseil dépense de façon insouciante l'argent d'une majorité pour combler les besoins d'une minorité qui ne s'implique absolument pas dans la résolution du problème.

La solidarité, ça commence avec l'action d'un petit groupe d'individus, souvent un seul.  Et c'est ça que le conseil doit encourager.  Pas en donnant de l'argent, mais en facilitant l'aspect bureaucratique de ses actions (loi, permis, zonage, etc.) et en favorisant les contacts qui peuvent l'aider (fonctionnaires, élus, gens d'affaires, etc.).  Le financement c'est l'obstacle crucial que doivent absolument surmonter ces individus pour réussir:  convaincre les autres d'investir dans leurs projets.  Des gens comme ça, c'est ça qui donne le goût aux autres de les suivre et qui crée la solidarité tant recherchée, c'est du leadership démocratique.  Une solidarité "forcée" où on pige dans les poches des gens et on se dit qu'ils comprendront plus tard tout le bien qu'on fait pour eux, c'est de la dictature autocratique.

Tour de communication

Sur une autre note, j'aimerais mentionner un autre sujet, soit la tenue d'une assemblée publique concernant une dérogation "mineure" demandée par la Ville de Granby elle-même pour l'installation d'une tour de communication au 735 Dufferin (l'ancienne mairie du Canton).  Je ne sais pas si c'est pour une nouvelle tour ou pour rendre conforme celle déjà existante.

Personnellement, je ne suis pas un fan du pas dans ma cour et ce genre de tour ne me dérange pas vraiment, mais si cette situation se présenterait dans mon secteur je m'imformerais tout de même.  Surtout que je qualiefierais la dérogation comme étant majeure:

La demande de dérogation mineure vise à autoriser une tour de communication à:
  • 2 m d'un bâtiment principal considérant que la norme est établie à 30 m;
  • 34 m de la ligne avant du terrain considérant que la norme est établie à 61,5 m;
  • 48 m et à 13 m des lignes latérales du terrain considérant que la norme est établie à 61,5 m.
Avec des dérogations aussi loin des normes établies, aussi bien dire qu'il n'y a pas de règlement.  Ceci pourrait même créer un précédent pour l'installation d'autres tours ailleurs sur le territoire.  Si les résidents du secteurs ne veulent pas se retrouver dans la même situation que ceux du parc Richelieu, c'est le temps de parler.

L'assemblée publique se tiendra lors de la séance du conseil du mardi 6 avril 2010 à 19h.  Je vous suggère de vous informer sur le sujet auprès de la Ville avant l'assemblée publique. 

mercredi 17 mars 2010

Une autre occasion ratée

Le CEGEP agrandira sa biliothèque cette année.  Voilà une belle occasion qui passe sous le nez des élus de notre ville.

Lorsque la Ville a commencé à jongler avec l'idée de construire la nouvelle bibliothèque de Granby dans l'église Notre-Dame, le CEGEP s'était intéressé à joindre les rangs pour combler ses besoins.  Après une étude sommaire du dossier, il s'est retiré, citant pour cause des coûts trop élevés.

Aujourd'hui, le CEGEP doublera sa superficie en ajoutant 14 000 pi² à sa bibliothèque (valeur de 2,1 M $) pour la modique somme de 300 000 $.  La superficie de la bibliothèque municipale actuelle est de 20 000 pi² et selon les études, nous avons besoin de près du double, soit un agrandissement similaire à celui du CEGEP.  Les dernières estimations pour la transformation de l'église en bibliothèque étaient de 12 M $, pour combler des besoins qui sont d'à peine 2 fois ceux comblés par l'actuelle bibliothèque municipale.  Par contre, notons que contrairement au projet du CEGEP, ce dernier montant inclut probablement des sommes pour l'achat de livres.

Lorsque le CEGEP a montré de l'intérêt dans un parteneriat avec la Ville, il aurait été avantageux pour la Ville de nourrir cette union.  Quand le CEGEP a manifesté ses intentions de se retirer d'un partenariat, la ville aurait dû tenter de sauver cette union.  J'aurais très bien vu la Ville acquérir l'église Notre-Dame pour une chanson et confier au CEGEP le soin de se doter d'une bibliothèque pour subvenir aux besoins de toute la Ville (ou en complémentarité avec l'actuel bibliothèque municipale) en s'agrandissant à même le stationnement du CEGEP.  Le stationnement de l'église aurait pu ainsi servir aux cégepiens et l'église aurait pu être utilisée à des fins religieuses (comme c'est le cas dans l'entente entre l'église St-Joseph et l'hôpital), en attendant de trouver une meilleure utilisation pour les besoins de la Ville (cliquer ici pour un exemple).

Je dis ça parce que dans La Voix de l'Est, il y a un petit encadré intitulé Le saviez-vous? qui nous informe qu'en ce moment même il est possible de s'abonner à la bibliothèque du CEGEP pour 20 $ par année.  Ceci démontre bien l'intérêt pour le CEGEP de servir la population.  Cela donnerait aussi un accès pour la population à des ouvrages plus enrichissants, autant dans les domaines techniques que culturels.

Un petit calcul comme ça, pour faire réfléchir:  Avec 12 M $, à 20 $ par personne, 12 000 citoyens (soit 20% de la population) pourraient s'abonner à la bibliothèque du CEGEP pendant 50 ans.

Un PPP:  Partenariat Public-Public.  Pourquoi pas?  Est-ce ça avoir de la vision et du leadership?

Imaginez si on aurait confié la construction de la bibliothèque au CEGEP, libérant ainsi du temps et de l'argent pour planifier un aréna qui aurait réellement subvenu à nos besoins d'aujourd'hui et de demain et nous aurions pu profiter des subventions généreuses pour les deux projets, cette année.

samedi 13 mars 2010

La Ville passe à l'offensive

Ce n'est pas mon titre, c'est celui de La Voix de l'Est.  On repassera pour l'information sans prendre parti.

Étape 1: Jouer avec les chiffres

Comme je le disais dans mon dernier blog, on compare un projet de 4 glaces sans subvention avec un projet de 3 glaces incluant des subventions.  Résultat:  Au lieu de dire que 4 glaces versus 3 glaces coûte 25 M $ versus 19,3 M $, on nous dit que c'est 25 M $ versus 6,8 M $.  On nous dit aussi qu'il y a 412 000 $ de frais par année avec un autre aréna, en tentant de vous faire oublier que c'est bel et bien de 4 glaces qu'il nous faut, alors c'est normal que ça coûte plus cher.

On nous dit aussi qu'on a jamais étudié des projets à 4 glaces car c'est 3 glaces qu'il nous faut.  Vraiment?  Voici ce Richard Goulet disait le 31 janvier 2009, soit il y a 1 an, tel que rapporté par La Voix de l'Est:

"Chiffres à l'appui, M. Goulet rappelle qu'à Granby, chaque patinoire est utilisée durant 1800 heures annuellement. Or, seulement pour la saison 2008-2009, 2093 heures de glace ont été refusées à divers groupes ou individus, faute de disponibilité. C'est donc dire que même une nouvelle patinoire ne suffirait pas à répondre à toutes les demandes.

Il suffit de consulter l'horaire de la grande et de la petite patinoire pour en avoir la preuve. Les deux surfaces sont réservées du matin au soir et ce, tous les jours de la semaine."

Voici ce que Richard Goulet a dit hier, toujours selon La Voix de l'Est:

"C'est d'ailleurs une autre démonstration que l'administration municipale a voulu faire hier: que les besoins réels de la ville sont de trois glaces. Cela, même si une autre étude a déjà établi que les besoins seraient d'un peu plus de trois patinoires. Le calcul a été refait d'une façon différente, c'est-à-dire en fonction d'une répartition des heures de glace sur sept jours, justifie le maire.

Avec trois glaces, il a été établi qu'il y aura suffisamment d'heures de patinoires disponibles pour répondre aux demandes (...)

Deux scénarios de répartition des heures de glace ont été établis. Selon un de ceux-ci, il resterait même 2,5heures de disponibilité par semaine pour les jeunes et 34heures pour les ligues adultes en soirée."

À moins d'une semaine d'un référendum, après 2 ans de planification, on refait les calculs et finalement, non seulement on assez de temps de glace, il possible qu'il nous reste un peu de place!  En jouant encore avec les chiffres, je suis certain qu'on nous dira qu'une seule glace est suffisante et qu'on devrait en démolir une.  Si ça ce n'est pas rire des gens avec leurs dentiers ...

Étape 2:  S'assurer que seul le "bon" message soit mentionné

On fait une conférence de presse avec une vingtaine de personnes présentes.  Tous ayant déjà fait voeux d'allégeance, naturellement.  Malgré des citoyens qui vont à l'assemblée publique et qui demandent plus d'information, des séances où les citoyens pourront poser des questions, voici ce que le maire fera, à moins d'une semaine du référendum:

  • Campagne publicitaire dans les différents médias granbyens
  • Capsule d'information sur les ondes de la radio M-105
  • Diffusion à quelques reprises d'une émission de 30 min. au Canal Vox

On choisit ainsi les questions auxquelles on répondra et on évite les situations délicates.  Encore une fois, une bonne démonstration de la transparence de nos élus, incapable de faire face à la musique.

Mais il y a plus encore.  Il semblerait que nous avons le choix entre un mode construction standard ou accéléré.  C'est que pour avoir droit à la subvention, on doit terminer les travaux avant la mi-mars 2011 et avec le mode standard, ce sera juste.  Sans oublier les désagréments de perdre une saison de hockey.  Le mode accéléré semble de plus en plus une nécessité et non une option.

Tout porte à croire que le 19,3 M $ est le prix pour le mode standard.  Lorsque la journaliste demande combien de plus coûtera le mode accéléré, voici la réponse de Richard Goulet:

"On ne veut pas se faire peur nous-mêmes"

Voilà pour la transparence et l'information.

Ce qu'on ne veut pas que vous sachiez

Plutôt, j'avais mis Richard Goulet au défi d'informer les citoyens que le projet actuel pourrait toujours être réalisé si on le payait comptant au lieu d'emprunter.  Il n'a pas répondu à l'appel.

Pourquoi payer comptant?  Il est normal d'emprunter, puisque vous-même vous emprunter pour votre maison et vous ne pourriez imaginer payer votre maison comptant.  Voici la différence entre vous et la municipalité:

Prenons pour acquis que vos revenus annuels sont de 67 000 $ et que vous obtenez une augmentation de 6 000 $ cette année, portant votre revenu à 73 000 $.  Imaginez que vous voulez vous payer un spa d'une valeur de 19 300 $ en vente pour seulement 6 800 $, une aubaine!  Vous pensez à acheter ce spa depuis 4 ou 5 ans.  Vous en planifiez l'achat depuis 2 ans.  Croyez-vous toujours qu'il soit normal que vous empruntiez sur 15 ans pour payer cet achat?  Même avec une augmentation de salaire de 6 000 $ en une seule année?

Multipliez tous ces montants par 1000, remplacez le spa par l'aréna et vous obtenez la situation de Granby.  Les gens ont tendances à comparer l'aréna à leur maison car ils voient un gros immeuble.  Mais l'aréna pour la Ville, c'est l'équivalent d'un spa pour vous.

Faire confiance à la population

Pour ma part, comme je l'ai déjà dit, je fais confiance à la population pour voir au travers du jeu de notre maire.  Les citoyens ne le croient plus, les appuis sont font rare et Richard Goulet le sait bien.  C'est la raison pour laquelle il fait cette grande campagne publicitaire, s'assurant que seul son message passera, à la dernière minute.

C'est insulter l'intelligence de la population.  Comme si elle ne pourrait prendre la bonne décision si elle était mise devant tous les points de vue.

Vivement que la population exige un changement d'attitude à l'hôtel de Ville.

vendredi 12 mars 2010

Manquer de vision ou comment perdre 10 M $

Si vous avez lu le mot du maire dans le Granby vous informe, vous avez appris ce qu'aurait été le coût de construction d'un nouvelle aréna à deux glaces:  15,5 M$.  L'ajout d'une glace à l'aréna actuel coûte plus ou moins 10 M$.  Pour 5,5 M $ de plus nous aurions pu avoir 4 glaces à Granby, c'est-à-dire ce qui correspond à nos besoins pour au moins les 10 prochaines années.  D'ici 4 ou 5 ans, vous entendrez encore les gens se plaindre qu'il n'y a pas assez de temps de glace et comme nous ne pourrons pas ajouter une 4e glace à l'aréna Léonard-Grondin, nous devrons bâtir un nouvel aréna.  Si ajouter une glace à un aréna déjà existant coûte 10 M $, imaginez combien il en coûte pour la construire sur un terrain seul.

Naturellement, Richard Goulet nous dit qu'il faut tout recommencer les plans et les demandes de subventions pour faire un tel projet, ce qui signifie que l'argent déjà investi sera perdu et les nouvelles demandes de subventions ne seront pas garanties.  Évidemment, nous le savons.  Mais si, il y a 2 ans, le conseil avait fait preuve de vision, comme il aime tant le prétendre, et qu'il avait planifié pour doter la Ville de 4 glaces, nous aurions un beau projet à notre mesure et nous aurions eu le même 65% de subventions que nous avons présentement.  Ce qui signifie que nous aurions 4 glaces pour 8,5 M $, au lieu de 3 pour 7 M$.

Une 4e glace pour 1,5 M $.  Voilà ce que nous perdons.  On parle d'un montant d'environ 10 M $, puisque selon notre maire, nous n'aurons plus de subventions pour construire ce nouvel aréna.  Voilà pourquoi il n'y a pas de quoi se réjouir du projet actuel.

Imaginez, avec le pont Mountain, Richard Goulet disait qu'il fallait penser 20 ans en avant en construisant un nouveau pont à 4 voies pour 7 M $, même si nos besoins actuels pouvaient être comblés en ajoutant une 3e voie à l'ancien pont - qui était bon pour au moins une ou deux décennies - pour seulement 400 000 $ et même si dans 20 ans, la reconstruction du pont aurait été payée à 100% par le ministère du transport du Québec.  Mais lorsqu'il s'agit d'ajouter une 4e glace pour combler nos besoins actuels, pour seulement 1,5 M $, les idées de grandeurs ne sont plus là.

C'est à croire que la seule chose qui compte, c'est de dépenser le plus d'argent possible.  Les gros montants, ça donne l'impression qu'on investi beaucoup dans la Ville.

mercredi 10 mars 2010

Être pro-Granby

Pascal Bonin nous dit: "Et toute cette histoire de pro et d'anti, ça commence à me fatiguer."

Moi, je me considère pro-Granby.  D'ailleurs je ne peux même pas m'imaginer qu'il y a des Granbyens qui ne le soient pas.

Je suis venu au monde à Granby et j'ai l'intention d'y demeurer jusqu'à ma mort.  Je ne l'ai quitté que pour faire mes études, et c'est en courant que je suis revenu.  Pourquoi diable voudrais-je faire du tort à ma Ville?

Est-ce si mal de questionner une dépense d'infrastructure de 19,3 M $ pour 1000 enfants (soit 19 000 $ par enfant) alors qu'il y a 12 000 enfants à Granby?  Par expérience, les 7 M $ dépensés l'année dernière pour les terrains de soccer serviront généralement aux mêmes 1000 personnes, car les joueurs de hockey de l'hiver sont souvent les joueurs de soccer de l'été.

Malheureusement, certains parents de ces enfants ont une vision plutôt égocentrique de la situation.  C'est souvent le même type de parent qui, une fois que le compte de taxes aura augmenté par rapport à celui de nos voisins, n'hésiteront pas à déménager dans le Canton de Shefford ou à St-Alphonse-de-Granby.  Non seulement, le Canton de Shefford profite des infrastructures de loisirs de Granby, mais son compte de taxes est passé de 80¢ à 70¢ cette année.  Leur bas taux de taxes, c'est un peu grâce à notre maire actuel qui a généreusement diminué la contribution de toutes les municipalités environnantes pour les loisirs de Granby, il y a quelques années.

Notre maire gère la Ville comme elle était gérée il y a 30-40 ans alors que nous avions vécu l'exode vers le Canton de Granby.  L'histoire se répètera à nouveau, cette fois-ci avec le Canton de Shefford, situé à peine à 1 kilomètre du développement des terres Miner.  Pour 1 kilomètre, hésiteriez-vous à choisir le terrain qui offrira les mêmes services de loisirs, en plus de la tranquilité de la campagne, pour 300$-400$ de moins par année sur le compte de taxes?

Heureusement qu'il y a encore des citoyens qui ont une vision beaucoup plus large de l'avenir de notre Ville.  1500 électeurs se sont déplacés, en 2 jours seulement, pour exprimer publiquement leur indignation face à la gestion du conseil actuel.  Tout ça s'est fait sans promotion de la part de qui que ce soit:  Ce fût un geste spontané de la population.

Il n'y a pas de comité du NON.  S'il y en avait un, je n'y participerais même pas.  La démocratie n'est pas une question de marketing, c'est le choix du peuple.  Nous avons le gouvernement que nous méritons et je respecte la décision de la majorité.  Ce qui ne signifie pas que je lui donne raison et que je cesse de me battre pour mes principes et mes valeurs.  Une réponse qui n'aura pas été moussé par une campagne de publicité donnera un message clair aux élus.

Par contre, des associations - qui profiteront largement de cette dépense - peineront à obtenir, en 2 mois, l'appui de 1300 personnes sur un site Facebook largement médiatisé.  Tous peuvent s'y inscrire, même ceux qui ne sont pas des électeurs comme les enfants ou des gens de l'extérieur de la Ville de Granby et ce, dans l'anonymat et le confort de leur foyer.  Aussi, ils organiseront - la veille du référendum - une marche pour encourager les gens à voter OUI, où ils espèrent obtenir 700-800 participants.

1000 jeunes avec 2 parents chacun, ça fait 3000 personnes directement concernées par l'aréna sur les 60 000 citoyens, soit 5% de la population.  Alors lorsqu'on organise des activités accessibles à tous pour appuyer un tel projet, que ce soit le site Facebook ou la marche, 3000 personnes est le minimum requis pour prendre au sérieux l'intérêt des Granbyens pour le projet ACTUEL, tel que présenté, pour la réfection de l'aréna.

Je vous invite à lire ou a relire le texte que j'ai écrit pour la page d'opinion des lecteurs de La Voix de l'Est.  Étant donné que le vote par anticipation est dimanche prochain, j'espère que le maire fera bientôt sa sortie pour informer la population et que ces informations seront complètes.

lundi 8 mars 2010

Quand les fonctionnaires s'ennuient

M. Robert Duval, qui a occupé tour à tour les postes de directeur général pour l'ancienne Ville et l'ancien Canton de Granby, vient de démissionner.  Depuis la fusion, il était coordonateur à la direction générale, aux sports et aux loisirs.

La raison de sa démission est qu'il ne s'occuperait plus que de la piscine Miner et d'activités spéciales en plus de travail de secrétariat.  Je le cite:

"C'est devenu plate ce que je fais.  On a concentré toutes mes activités sur la piscine et je ne suis pas un gérant de piscine"

"Je crois que j'ai beaucoup plus à offrir que d'être amer et de mal faire mon travail, je préfère vous annoncer mon départ"

Ceci n'est pas sans rappeler l'histoire de notre agente culturelle.  De façon similaire à M. Duval, elle nous a quitté - après un court séjour chez nous - parce qu'elle considérait que son travail ne correspondait pas à sa description de tâches.

Malgré des promesses de réduction de coûts grâce à la fusion, nous avons embaûché une quarantaine de nouveaux employés depuis que Richard Goulet est maire.  Il maintien que tous sont nécessaires.

Pour ma part, j'ai rarement vu des employés quitter parce qu'ils ne font rien.  Généralement, ils se disent qu'ils sont choyés d'avoir un salaire et profite du temps libre qu'ils ont au boulot.

Mais si certains employés n'ont tellement rien à faire qu'ils quittent avant de mourir d'ennui, combien en reste-t-il qui se tournent les pouces sans se faire trop remarquer?

dimanche 7 mars 2010

Oubliez le passé, ne vous souciez pas de l'avenir

"Il est temps pour nous tous, de mettre de coté nos visions et allégeances politique pour le bien commun."

- Pascal Bonin

Si vous n'êtes pas déjà au courant, Pascal Bonin vient de changer d'idée à nouveau à propos du projet de l'aréna.  La population ne peut vraiment compter que sur elle-même, les élus ne comprenant pas nos attentes.

Cette phrase avec laquelle j'ai débuté ce blog, démontre bien la façon malsaine d'analyser la situation par certain et ce, plus d'une façon.

Premièrement, si nous avons une vision de l'avenir, c'est-à-dire si nous avons des principes et des valeurs, nous ne les mettons pas de côté quand les temps sont durs.  C'est particulièrement dans les situations difficiles que nous en avons le plus besoin.  Qui croit l'ivrogne qui dit: "Je vais arrêter de boire après ce dernier verre"?  Si une personne demande à ce que notre conseil paye les factures comptant et diminue les dépenses, ce n'est pas demain qu'elle veut qu'il commence, c'est aujourd'hui.  Et ça aussi, c'est pour le bien commun.

Qu'est-ce qui empêchait notre conseil de prévoir un petit montant pour l'aréna dans les budgets des quatre dernières années?  Surtout qu'on travaille activement sur les plans depuis 2 ans.  Même si on aurait pas amassé le 6,8 M $ en totalité, 30% , 40% ou 50% de la facture payée comptant ça n'aurait pas fait de mal à personne.  On pourrait dire que c'est une erreur et qu'on ne doit pas leur en tenir rigueur, mais ils ne prévoient toujours pas d'argent pour financer la future bibliothèque alors qu'on travaille déjà sur les plans depuis plusieurs années.

L'autre façon que cette phrase me titille est le fait que tous les gens qui veulent vous convaincre que le projet de l'aréna est bon, vous dise de ne pas penser à ce que Richard Goulet a fait avant et de ne pas penser à ce qu'il fera après.  On nous dit: "On sait que vous n'avez pas aimé ce qu'il a fait, on sait que vous avez peur de ce qu'il fera, mais n'y pensez pas et ne regardez que les avantages du projet de l'aréna."

C'est amusant mais, pour ma part, c'est le contraire.  Si je pouvais regarder tout ce que notre maire a fait dans le passé et en être émerveillé, si je pouvais regarder l'avenir et entrevoir des jours meilleurs, il n'aurait même pas besoin de me dire ce qu'il fait présentement pour que je l'approuve.

Mais lorsque, je vois un conseil qui augmente les comptes de taxes de 50% en 3 ans pour faire de la spéculation immobilière, reconstruire un pont démesuré qui ne nous appartient pas, détruire des immeubles au centre-ville, transformer un parc en zone industrielle et j'en passe, tout ça fait avec improvisation, c'est-à-dire que les projets et leurs estimations change constamment, sans compter que le maire se donne un objectif d'endettement pour le futur; désolé, mais tout ça ne m'inspire pas confiance.

Justement, attardons-nous au futur.  Certains nous disent que l'aréna c'est trop important, que nous avons mis tellement d'argent sur d'autres projets beaucoup moins prioritaires depuis 3 ans, qu'il est maintenant urgent de s'occuper de l'aréna:

  • Tout le monde sait que nous avons besoin de 4 glaces, mais nous allons boucher les trous avec 3 glaces ... en attendant.  C'est parce que la Ville de Granby avait besoin de 3 glaces mais, avec la fusion, on a oublié que le Canton avait aussi besoin d'une glace.
  • On nous dit que les subventions sont là ... mais demain il n'y en aura plus.  Il faut donc faire exception pour en profiter.
  • On nous dit que tout ça c'est pour les enfants.  Peut-on se permettre de mettre un prix sur le bonheur de nos enfants?

Alors nous savons qu'avant longtemps nous aurons besoin d'une 4e glace.  Mais on ne peut pas ajouter une 4e glace à l'aréna Léonard-Grondin qui a 3 glaces à cause du manque de terrain.  Alors on devra construire un autre complexe.  Mais un nouvel aréna à une glace, ça coûte 10 M $ à construire alors qu'un à deux glaces coûte 14 M $.  Nous en aurons besoin un jour ou l'autre, alors tant qu'à investir ...

Parce que nous voulons devenir la capitale du baseball (en plus de celle du tennis, du soccer et du hockey), il y a le stade de baseball qu'on doit construire d'ici l'année prochaine, soit un autre 5 M $.

N'oubliez pas la bibliothèque qui devrait être réalisée en 2012.  Les dernières estimations étaient de 12 M $.

Vous souvenez-vous de la promesse électorale d'un nouvelle piscine extérieure?  Malgré que notre maire l'ait retirée du triennal, il nous a clairement dit qu'il n'était pas exclus que le projet refasse surface.  Un autre 4 M $.

Nous éviterons de parler de l'usine de tri-compostage puisque qu'elle sera construite par une compagnie privée ... avec laquelle nous signerons une entente de 25 ans.

Mais tout ça était déjà prévu par notre maire, nous emprunterons une partie du montant et nous comblerons le reste avec les subventions.  Le montage financier est sans faille.  Mais j'oubliais, désormais il n'y aura plus de subvention!  Selon Richard Goulet, les gouvernements seront tellement préoccupés par leurs dettes, qu'ils n'investiront plus dans les infrastructures sportives et culturelles.  Nous devrons donc tout payer de notre poche.  C'est simple, nous n'avons qu'à emprunter un peu plus.  Après tout, c'est pour les enfants, il est donc inutile de compter puisque nous savons que nous l'achèterons peu importe.

Et chaque fois, pour nous faire oublier qu'on a pas prévu les fonds nécessaires pour nos aspirations, on nous dira:

"Il est temps pour nous tous, de mettre de coté nos visions et allégeances politique pour le bien commun."

vendredi 5 mars 2010

L'endettement pour justifier l'endettement

Ces temps-ci, notre maire s'affaire à nous convaincre que les gouvernements supérieurs sont tellement endettés qu'ils ne donneront plus de subventions pour les infrastructures sportives et culturelles (Ce sont ses mots, pas ceux des gouvernements).  Il nous dira aussi que les taux d'intérêts sont bas (3,9%) , il faut dont en profiter.  Ai-je oublier de vous dire qu'en fait ce n'est même pas une dette, c'est un investissement dans la communauté et, surtout, dans l'avenir de nos jeunes?  Alors pourquoi perdre son temps à analyser si tout cela pourrait coûter moins cher?

Pourquoi est-ce que Richard Goulet ne convainc pas les gouvernements supérieurs de ne pas faire de coupures car ce sont des investissements et non des dettes?  Pourquoi ne leur explique-t-il pas qu'il faut profiter des bas taux d'intérêts dont on jouit actuellement?  N'est-ce pas facile pour lui de les convaincre:  Sa gestion - et sa vision - aurait transformé la Ville de Granby de façon extraordinaire en seulement 4 ans.  N'est-ce pas là un exemple qui parle en lui-même?

En fait, il est plus facile de convaincre une population qui est loin de la réalité économique de nos gouvernements.  Ceux qui sont responsables pour payer les factures ont un esprit beaucoup plus critique.  Si Richard Goulet oserait faire de tels arguments aux gouvernements supérieurs, ils n'auraient qu'une seule réponse pour lui:  "C'est facile à dire lorsque quelqu'un a tout payé les dettes avant vous!"

Cette semaine, on apprenait qu'au Canada seulement, malgré les bas taux d'intérêt, nous payons 35 milliards $ d'intérêts par année - seulement des intérêts -, soit environ 1000 $ par citoyen.  Alors que le Canada, et le tour du Québec s'en vient, va s'affairer à diminuer VOTRE dette (Oui! oui! c'est VOUS qui devez cet argent), Richard Goulet en profitera pour l'augmenter du côté municipal, comme si tout cela ne venait pas de la même poche.  Sa motivation principale est la suivante:  Nous ne sommes pas aussi endettés que la plupart des villes québécoises.  En lisant ces mots, je suis certain que Richard Goulet voudrait vous dire que les intérêts sur les dettes municipales ne réprésentent qu'environ 100 $ par année, par citoyen, loin derrière le 1000 $ canadien.  Si jamais vous avez 100 $ de trop pour chaque personne dans votre foyer, s.v.p. contactez-moi et je me ferais un plaisir de me déplacer pour vous enlever ce fardeau!

Vous croyez probablement que je viens de valider l'argument de Richard Goulet, à savoir qu'il n'y aura plus de subventions pour les infrastructures sportives et culturelles.  Ce n'est pas le cas car, comme je l'ai déjà dit, ce type de subventions est la dernière dépense qu'un politicien coupera.  Il n'y a rien de mieux que de "donner" un aréna ou un centre culturel pour faire oublier les augmentations des comptes d'électricité ou des bouteilles de vin.  La survie du politicien en dépend.  Le budget 2010 du Canada en est un bon exemple:  On confirme l'abandon du plan de relance économique et seulement ce plan.  Je vous rappelle que lorsque St-Alphonse de Granby a construit son aréna en 2002, il n'y avait pas de plan de relance et il ont eu la même subvention qu'on s'apprête à obtenir aujourd'hui pour notre aréna, soit les deux tiers des coûts du projet.

Finalement, vous allez peut-être être tenté de dire OUI à l'emprunt pour la réfection de l'aréna afin d'obtenir le 12,5 M $ de subventions.  Mais pensez à ceci:

1.  Il es possible d'obtenir ces subventions tout en payant notre part comptant

2.  Il est pratiquement impossible que l'on n'obtienne aucune subvention pour faire un autre projet, plus tard.

3.  Cette année, nous allons payer environ 3 M $ en intérêts seulement.  Avec l'objectif d'une dette de 115 M $ fixé par Richard Goulet, ces intérêts vont grimpés à plus de 6 M $ PAR ANNÉE.  Envoyer un message clair à notre conseil, nous fera économiser beaucoup plus que 12 ,5 M $ en très peu de temps.

mercredi 3 mars 2010

45 000 $ jetés dans la Yamaska

La Ville de Granby donnera 45 000 $ aux producteurs de la série Yamaska pour financer des scènes extérieures filmées à Granby.

Soyons honnête:  la somme peut sembler dérisoire, soit environ 1 $ par électeur.  Si cette dépense était la seule du conseil actuel qui soit discutable, nous n'en parlerions même pas.  Mais ce n'est pas le cas et cette dernière décision démontre bien comment les choses fonctionnent désormais à Granby.

Premièrement, comme je l'ai toujours dit, lorsqu'on dépense sans compter, comme le conseil le fait depuis 4 ans, on attire tous les gens qui veulent profiter de la manne.  En effet, ce sont les producteurs de la série qui ont approché la Ville pour leur suggérer d'investir dans leur projet.  Le gain pour eux sera de pouvoir filmer plus de scènes extérieures, un luxe difficilement accessible pour les producteurs québécois.  Donc, Granby subventionnera la télé québécoise, probablement la seule retombée positive de cette transaction.  Mais est-ce bien le mandat du conseil de la Ville de Granby de financer un projet culturel de niveau provincial?  45 000 $ divisés par tous les québécois nous aurait coûté bien moins cher à chacun d'entre nous.  Mais l'argent tombe bien plus facilement des poches de Granby que de celles du Québec.

Deuxièmement, si un producteur vous approche parce qu'il veut filmer sur votre propriété privée, auriez-vous tendance à demander à être payé pour le dédommagement ou diriez-vous que vous êtes d'accord à la condition que VOUS les payez?  Poser la question, c'est y répondre.  On pourrait comprendre que la Ville donne la permission sans exiger de frais (malgré certains coûts comme la sécurité accrue par exemple), mais de là à payer pour s'assurer que cela se fasse, ça semble exagéré.

Finalement, le conseil espère avoir des retombées publicitaires de cette démarche.  A-t-on fait des études pour déterminer la valeur de ces retombés, comme nous l'aurions fait si nous acheterions un spot publicitaire?  Ça ne semble pas être le cas.  Comment allons-nous évaluer la valeur de ces retombés (monétaire ou autre)?  Il ne semble y avoir aucun mécanisme en place.

Est-ce qu'une scène avec la bibliothèque ou la mairie en arrière plan aura vraiment un effet sur les gens qui regarde l'émission?  Sincèrement, je crois qu'une publicité du zoo de Granby - ou même celle d'un autre commerce de Granby, comme celle d'un restaurant par exemple - durant la pause commerciale aura un plus grand impact sur l'achalandage à Granby.  Ce qui m'amène à dire ce que j'ai toujours dit:  Une ville n'est pas bâtie par ses élus mais bien par le dynamisme de ces citoyens.  Blâmer les élus parce qu'il ne se passe rien, c'est ridicule.  Des gens comme Richard Goulet ne font que transférer l'argent des poches de tous les citoyens vers les poches de quelqu'uns (et pas nécessairement des citoyens) et encourage la dépendance des citoyens envers l'état, un signe flagrant d'un manque de dynamisme de la population.

Vous rappelez-vous la campagne de Granby, Ville du bonheur de Guy Racine?  Si je me souviens bien, cette campagne avait coûté 25 000 $ aux contribuables granbyens.  Et, à mon avis, toute l'attention que cette campagne a suscitée, aura probablement fait parlé plus de Granby que les scènes extérieures de Yamaska ne le feront jamais.

mardi 2 mars 2010

Les yeux de Me Pinault

"Avez-vous lu quelque chose dans mes yeux ce soir?"

Voilà ce que le directeur général de notre Ville,  Me Pinault, m'a dit hier soir en sortant de la salle du conseil.  Je n'avais pas compris la subtilité de sa phrase.  Puis il m'expliqua qu'il faisait référence à mes écrits et j'ai soudainement cliqué en me rappelant ce blog.

Alors aujourd'hui j'aimerais faire une brève trève pour parler de nos haut fonctionnaires et particulièrement de Me Pinault.

J'adore le travail de Me Pinault.  J'adore comment il répond aux citoyens et aux élus lorsqu'on lui pose une question.  Aller le regarder travailler à l'assemblée publique est pour moi l'équivalent de regarder Sidney Crosby faire son travail lors d'un match de hockey.  Et les billets sont beaucoup moins chers!

Il maîtrise ses sujets à la perfection et est capable de les vulgariser avec une simplicité inouïe.  Tout semble tellement facile et évident lorsqu'on l'écoute parler.

Même si j'aurais à me mesurer contre lui, ce serait un plaisir d'avoir un tel adversaire qui contribuerait à faire sortir le meilleur de moi-même.  Mais je préfèrerais quand même travailler avec lui plutôt que contre lui.

C'est dommage que les élus ne l'utilise pas plus souvent pour répondre à des questions de citoyens ou pour apporter plus d'explications sur certains dossiers comme cela se faisait dans le temps de Guy Racine.  Pour en revenir au hockey, c'est comme si on laissait notre meilleur élément chauffer le banc.

D'ailleurs je n'aime pas quand on l'appelle Monsieur Pinault.  S'il y a un avocat qui mérite son titre, c'est bien lui.  Encore pire, ce sont ces gens qui donnent des leçons de décorum et qui l'appelle "Michel".  Pour moi ce sera toujours Maître Pinault.

Mais nous sommes choyés à Granby.  Car il y a aussi M. Renaud, le grand argentier de notre Ville, qui arrive très bon deuxième à mes yeux.  Ce qu'est Me Pinault au droit municipal, M. Renaud l'est à la comptabilité.

Tout ça pour dire que ces fonctionnaires représentent la raison pour laquelle je ne suis pas inquiet à propos de la légalité des gestes posés par la Ville et de la tenue des livres de la Ville.  Mais ce n'est pas parce que c'est légal que ça rejoint les principes et valeurs des citoyens et ce n'est pas parce qu'une comptabilité est acceptable qu'on ne peut pas faire mieux.

Je précise ce fait car, dernièrement, une personne se sentant personnellement attaquée par les haut fonctionnaires, m'a contactée croyant se rallier à moi.  Pour faire une histoire courte, je crois que cette personne a été victime de cette paranoïa qu'est la théorie du complot.  Ces dernières années, les Granbyens de toutes allégeances sont trop souvent victimes de cette maladie.  Moi-même, suite aux commentaires négatifs à propos des journalistes que j'entendais constamment, j'ai fini par succomber à ce virus pour un bref instant.  J'en profite pour m'excuser de tous les commentaires déplacés que j'aurais pu avoir à leurs propos.  J'ai hâte que les Granbyens se sortent de ce mauvais climat politique et travaillent tous ensemble plutôt que de se regarder avec méfiance.

Anyway, j'ai vite rappeler à l'ordre cette personne pour lui dire que je considérais ces haut fonctionnaires comme mes meilleurs alliés.  Ce sont eux qui donnent les balises à nos élus pour déterminer ce qu'ils peuvent faire ou ne pas faire.  Et je crois sincèrement qu'ils font tous un travail honnête.  De plus, je ne suis pas certain qu'ils apprécient tout le temps les tâches que nos élus leur donnent ou les situations avec lesquelles ils sont confrontés.