samedi 27 mars 2010

Le silence des agneaux

Il n'y a pas si longtemps, j'écrivais à propos de la première discussion au conseil.  Aujourd'hui, nous avons la version des gens qui ont fait l'offre d'achat.

Vous noterez que selon ce que j'avais dit dans mon blog, la contre-offre proposée par les acheteurs potentiels visait à diminuer le prix d'achat et à faire éliminer une clause d'obligation de dynamitage.  Il semblerait qu'il n'en est rien.  Avais-je mal compris?  En lisant cet article de Marie-France Létourneau paru le 4 mars dernier, il appert que je ne suis pas le seul.

Est-ce qu'un des membres du conseil - si transparent - a contacté La Voix de l'Est pour les informer que l'information transmise était fausse?  J'imagine que non, puisqu'il n'y a pas eu de correctif et que la journaliste a répété sensiblement la même chose après le nouveau vote du 22 mars 2010.  J'étais présent à cette réunion et moi aussi j'étais sous l'impression qu'on exigeait une diminution de prix de la part de la Ville.  Peut-être sommes-nous tous dans l'erreur?  Si les conseillers exprimeraient clairement les décisions qu'ils prennent, particulièrement lorsqu'ils sont en désaccord, nous n'aurions pas de telles situations.

Enfin, tout ceci est vrai si on assume que les conseillers maîtrisaient leur dossier.  Est-ce que les conseillers connaissaient vraiment tous les tenants et aboutissants du dossier avant de prendre leur décision?  Savait-il que c'était un fonctionnaire qui avait proposé aux acheteurs potentiels un prix de vente de 51 000 $?  Quelle était l'évaluation du terrain à ce moment, faite par la Ville elle-même?  Encore une fois, il semblerait que nous avons une autre preuve que les conseillers ne font que suivre les recommendations des fonctionnaires sans analyser les dossiers.

Sinon, il semblerait que la notion d'entente et de contrat est prise à la légère par la Ville de Granby, car ce n'est pas le seul dossier du genre.  Il y a cet autre dossier concernant le dépôt de 1000 $ pour un terrain que le conseiller Michel Mailhot voulait acheter de la Ville et qui lui a été remboursé lorsqu'il a changé d'idée.  Il semblerait que c'est une procédure normale à la Ville de Granby.  À quoi donc sert un dépôt, si on le rembourse lorsqu'on n'achète pas?

Bref, un autre couple Granbyen insatisfait de sa relation avec la mairie:  On écoeure la population un groupe de citoyen à la fois.  Chacun faisant la file en direction de l'abattoir.  Et seul le silence des agneaux est perceptible.

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