jeudi 30 juin 2011

Le monde est petit, 2e partie

Ce blog n'a pas vraiment rapport avec la Ville (du moins directement), mais il démontre bien comment le monde est petit. On peine à croire qu'il y a 60 000 habitants à Granby.

Vous vous rappelez de Paul Goulet, le fils du maire? Vous savez celui dont la conjointe travaille à la ferme Héritage Miner? On en avait déjà parlé dans un précédent blog où un certain Luc Lapointe était indirectement mêlé.

Imaginez-vous donc, par la plus extraordinaire des coïncidences, que Paul Goulet et M. Luc Lapointe seraient à nouveau lié. La compagnie qui dirige le complexe de soccer (9227-5882 QUÉBEC INC.) de M. Goulet est la co-propriété de Paul Goulet, de la Corporation du Mont Sacré-Coeur et de Gestion Simon Lapointe Inc. (une société de portefeuille appartenant exclusivement à Simon Lapointe).

Non seulement Simon Lapointe est le président de 9227-5882 QUÉBEC INC., mais Luc Lapointe - qui serait son père - est aussi un administrateur de cette compagnie. Mieux encore, Simon Lapointe serait un des administrateurs du CENTRE D'AIDE AUX ENTREPRISES RÉGION HAUTE-YAMASKA INC., un organisme qui aurait prêté 300 000 $ à 9227-5882 QUÉBEC INC.

Le monde est petit.

mercredi 29 juin 2011

Ce ne sont pas les bonnes personnes qui partent

Tiré de la page 6 du procès-verbal du 20 juin 2011 de la Ville de Saint-Hyacinthe:

RÉSOLUTION 11-284

Ressources humaines – Directeur du service de l’Urbanisme – Embauche


Il est proposé par Louise Arpin

Appuyé par Nicole Dion-Audette

Et résolu que le Conseil procède à l’embauche de monsieur Yvan Gatien, au poste de directeur du service de l’Urbanisme, le tout selon les conditions suivantes :

  • a) La date de son entrée en fonction est fixée au 11 juillet 2011;
  • b) À compter de son embauche, sa rémunération est fixée en fonction de l’échelon 4 du grade 7 de la politique de rémunération des cadres;
  • c) Monsieur Gatien est soumis à une période d'essai de six mois;
  • d) À compter de son embauche, monsieur Gatien bénéficiera de cinq semaines de vacances annuellement;
  • e) Pour les autres conditions, il bénéficiera de celles applicables à l'ensemble du personnel d'encadrement de la Ville de Saint-Hyacinthe.

Adoptée à l'unanimité

Pourquoi partager cette résolution avec vous? Parce que Yvan Gatien c'est le no. 2 au service d'urbanisme de la Ville de Granby. C'est un homme reconnu par tous pour son professionnalisme et son bon jugement. Si vous avez assisté à une assemblée publique concernant un changement de zonage, c'est probablement M. Gatien qui vous a vulgarisé les détails. Ajoutez à cela le fait qu'il connait sur le bout des doigts tout sur l'urbanisme de la Ville de Granby et vous comprendrez l'importance de ce fonctionnaire. Logiquement, suite au départ à la retraite du directeur du service de l'urbanisme, M. Gatien aurait été un choix naturel pour le remplacer. Est-ce qu'il a refusé le poste? Apparamment, être directeur du service de l'urbanisme est un poste qui l'intéresse.

Perdre dans la même année les deux têtes dirigeantes du service de l'urbanisme, c'est gros. Avec tous les départs de nos cadres à la Ville de Granby, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas admettre qu'il y a des choses qui se passent à l'interne. Ne vous attendez pas à ce que les fonctionnaires sortent dans les rues pour décrier tout ce qui s'y passe; ça ne fait pas partie de leurs tâches. Les départs à la retraite ou les démissions seront les seuls signes que vous obtiendrez de leur part. Le seul autre choix est qu'ils se rendent malades à l'ouvrage.

Il est temps que la population ouvre les yeux. Comment est-ce que le conseil peut nous faire avaler que la Ville vit actuellement un dynamisme exceptionnel alors que c'est au même moment que les cadres quittent l'organisation pour relever de nouveaux défis? Ça n'a aucun sens, tout le monde veut être avec les gagnants ... et on fuit les perdants.

Une très grande perte pour la Ville de Granby.

jeudi 23 juin 2011

Il restait de l'argent

2000 nouveaux sièges pour le Complexe sportif Léonard-Grondin

«Quand on a vu l'estimé de 19,3M $ (coût initial du projet), j'avais dit que c'était suffisant et qu'on allait vivre avec ça. Quand les vraies soumissions sont sorties, on s'est dit à un moment donné qu'on allait regarder quels sont les coûts supplémentaires du contrat de 13,5M $ et par la suite, on verra si l'on change les bancs. Et comme on a eu un prix extraordinaire et que les extras se chiffraient à date à 1M $, on s'est dit allons-y pour les bancs», explique le maire Richard Goulet.

Il restait de l'argent (en fait un potentiel d'emprunt), alors on va le dépenser. Granbyens, vous l'avez autorisé à emprunter 19.3 M $ , Richard va se forcer et dépenser 19.3 M $.


Stationnement: Une économie de 1,5 M $

Je l'avais oublié celle-là. La page Facebook Citoyens de Granby STOP La Dette nous a rappelé une autre «Gouletterie», comme on les aime:

Janvier 2009, Goulet lance l'idée d'un stationnement étagé:

  • «J'ai ça dans la tête depuis longtemps, a-t-il confirmé hier. Parce qu'on reçoit parfois des appels du bureau de poste, de La Ruche et du cégep pour nous dire qu'ils manquent de place.»
  • «Plus nous allons revitaliser le centre-ville, plus les gens s'y installeront et plus on aura besoin de stationnement, constate le maire. Devrait-on alors regarder pour du stationnement étagé? Peut-être.»
  • «Je verrais un seul étage (en plus du rez-de-chaussée). Mais c'est sûr qu'on ne peut pas faire un tel projet en bas de 100 places.»

Malgré que M. Goulet ne voit aucun problème personnellement, il s'imagine des problèmes:

«Bien qu'il n'ait pas constaté d'affluence monstre au stationnement de la rue Johnson, lors de quelques vérifications faites en personne, M. Goulet est bien conscient que l'espace se fait de plus en plus restreint dans les autres stationnements municipaux jouxtant la rue Principale.»

Afin de vous démontrer que son idée est faite depuis longtemps pour le stationnement Johnson:

Aux gens d'affaires, la semaine dernière, il a profité de la tribune qu'on lui offrait pour assurer que le conseil n'avait pas l'intention d'exproprier des commerces et de raser des édifices dans le but d'en faire des stationnements. Le bar de danseuses Le Studio ne servira pas à ça, a-t-il déclaré.

Juin 2011: On parle de «résultats surprenants» et que le manque de stationnement au centre-ville est une «illusion». Apparement, hier lors de la présentation, j'étais le seul à ne pas être surpris.

Comme le stationnement étagé aurait pu coûté 1,5 M $, Richard Goulet vient de nous enrichir! Mais que va-t-on faire avec tout cet argent? La place publique va se payer toute seule!

Lorsqu'on vous dit que cet homme n'a aucune vision et qu'il est incapable de saisir la réalité granbyenne, c'est de ça dont on parle.

mercredi 22 juin 2011

Place publique: Pourquoi?

Ce soir, j'ai assisté à la présentation des recommendations concernant le centre-ville. Surprise, on suggère de faire une place publique dans le stationnement de la rue Johnson.

Malheureusement, on a encore eu droit à un rapport monté de toutes pièces pour avaliser le projet du maire. C'était comme pour le rapport Raymond, Chabot, Grant, Thornton lors de l'achat des terres Miner.

Stationnement

On a d'abord parlé de stationnement. Ceci n'était qu'un prétexte pour nous convaincre qu'il y a suffisament de stationnement au centre-ville. On avait besoin d'établir ce fait, car on allait nous dire un peu plus tard qu'on souhaite éliminer du stationnement au centre-ville.

Ne vous méprenez pas, je suis d'accord avec ce fait, je n'ai jamais eu de problème à me trouver du stationnement au centre-ville et je n'ai jamais compris ceux et celles qui disent ne pas en trouver. Lors de ma campagne électorale, j'avais osé dire que le problème au centre-ville, c'était les gens du centre-ville. Selon la fondation Rues Principales, le plus gros problème du stationnement au centre-ville ce sont les propriétaires et employés des commerces qui utilisent les meilleures places pour garer leurs véhicules personnels. Selon ce qui s'est dit ce soir, attendez-vous à avoir une série de types de vignettes pour contrôler le stationnement (lire: plus de contraventions).

La place publique

On veut tout d'abord nous démontrer l'utilité d'une place publique. Il faut des jeux pour les enfants, des espaces verts, des oeuvres d'art, des kiosques de marchands et même une scène. Pour que la place publique soit une réussite, il faut de l'animation 12 mois par année.

On nous présente le site «étudié», le stationnement Johnson. Le représentant de la fondation Rues Principales nous dit que ce site est idéal, notamment parce qu'il y a un accès à la rue Principale, puisqu'il a eu des bâtiments incendiés. Il cherche le regard du maire afin de confirmer, mais pas de réponse. En fait, nous savons tous que les bâtiments ont été expropriés et démolis par la Ville sans aucune raison apparente.

On nous présente des esquisses. Là où il y avait un bar de danseuses il y aura désormais des jeux d'enfants et des toilettes publiques. En avançant un peu plus dans l'ancien stationnement, on trouve une gigantesque fontaine. Je dis bien gigantesque. Si j'ai bien compris, on pourra la transformer en patinoire l'hiver. À l'arrière du Pub du village, il y aura des kiosques pour les marchands; à l'arrière du bar L'empire, il y aurait une scène où les gens pourront se donner en spectacle. Un grand espace vide au milieu de tout ça. Des arbres et de la verdure tout autour.

Durant la présentation on nous montre des photos de diverses places publiques: Montréal, New York, San Francisco et Vienne. Le rêve. Enfin, jusqu'à ce qu'une citoyenne demande si on avait des exemples plus près de notre réalité à nous présenter.

Est-ce bien nécessaire?

Tout au long de la présentation je n'ai qu'une idée en tête: Qu'est-ce que cette place publique aura à offrir que le parc Miner (près de la piscine du même nom) ne peut pas déjà offrir? Il y a déjà des jeux d'enfants et des oeuvres d'art. Il y a aussi de la verdure et les arbres matures y sont magnifiques. Il n'y manque que la scène, les toilettes publiques et les kiosques du marché public. Si on manque de place, on peut toujours agrandir dans le stationnement public voisin. Si cette place publique devient un succès phénoménal, on pourrait toujours agrandir le terrain en expropriant les voisins du côté de la rue Phoenix. Serait-ce trop simple de mettre de l'animation dans le parc Miner 12 mois par année pour voir ce que ça donne? De toute façon, le centre-ville s'agrandit beaucoup vers l'ouest (Normandin, Caisse Desjardins, etc.).

Est-ce que ça peut fonctionner?

On veut faire une patinoire l'hiver. Pourtant il y en a eu une exactement à cet endroit et ça n'a pas attiré les foules. On veut faire des petits spectacles. Pourtant on en fait déjà au Parc Victoria (avec un nouveau kiosque de cette année) et à côté du Palace. Allons-nous séparer cette maigre clientèle un peu plus avec un autre endroit?

On parle de faire des activités spéciales comme durant le temps des sucres par exemple. Durant 12 mois par année, à combien devra s'élever le budget «animation» de cette place publique?

Une idée toute faite

Mais voilà on a déjà exproprié et démoli les commerces pour le stationnement Johnson. On doit rentabiliser cette dépense. Peut-on vraiment étudier une autre possibilité? Si on n'avait pas exproprié ces commerces, même si on réalise ce projet, on aurait pu avoir les taxes de ces immeubles pendant quelques années, car il est toujours temps d'exproprier. Qu'est-ce qui pressait?

Richard Goulet a décidé il y a longtemps qu'il y aurait une place publique dans ce stationnement. Rien ne l'arrêtera et on forcera les choses au besoin.

Suite à une question d'une citoyenne concernant l'aménagement, le maire répond que ce ne sont que des esquisses initiales pour présenter le projet. Il laisse échapper qu'«on a fait beaucoup travailler les gens de la fondation Rues Principales, car on leur a demander de refaire les esquisses une dizaine de fois avant qu'on les accepte.» Wow! Bye! Bye! étude indépendante; On nous présente des recommendations qui ont été reprises jusqu'à ce que le conseil (le maire?) soit satisfait.

Le pire, je le garde pour la fin

À la fin de la présentation, Richard Goulet nous parlait de sa «vision». Suite à une question d'une citoyenne disant qu'on devrait favoriser la densification du centre-ville, on nous expliqua qu'on souhaite avoir des immeubles de deux ou trois étages avec un commerce au rez-de-chaussé et des logements aux étages supérieurs. Richard Goulet voit déjà des restaurants s'installer tout le long de la rue St-Joseph avec une terrasse sur la place publique et des logements à l'étage.

Tout ça, c'est bien beau, mais je me suis rappelé que ce quadrilatère est maintenant zoné pour permettre des immeubles de 6 étages. C'est Richard Goulet qui a changé la limite de 3 à 6 étages alors qu'il venait d'acheter les immeubles incendiés (Magie-Prix et PJC). À l'époque, il nous disait «vous allez voir, j'ai de la vision.» Comme pour l'expropriation et la démolition des commerces de la rue Principale, on ne nous avait fourni aucune raison pour ce changement. Mais on comprenait tous qu'il espérait attirer la construction du futur siège social de la Caisse Desjardins. Ça n'a pas fonctionné.

Pour éviter d'avoir l'air fou, il vendit les terrains - à perte, bien évidemment - à une de ses connaissances, l'architecte Favreau. Il construisit presqu'immédiatement un immeuble de 4 étages qui, à jamais, jurera avec les immeubles de 2 à 3 étages qui ont toujours été favorisés par les plans d'urbanisme des conseils précédents. Richard Goulet créera un nouvel organisme (CommercETourisme), à qui il donnera un budget faramineux et dont il s'auto-proclamera président. Pour encourager la construction de l'édifice de M. Favreau, Ce nouvel organisme louera un étage au complet de son immeuble à un prix se situant aux environs du double du prix moyen des locaux disponibles au centre-ville.

Maintenant que cet édifice est construit et qu'on va transformer sa cour arrière en place publique, vous pouvez gager que le zonage sera à nouveau modifié pour ne permettre que des immeubles de 3 étages, comme avant. Car il est impensable qu'on laisse des immeubles de 6 étages faire de l'ombre à cette place publique, ce serait insensé. C'est plus que du spot zoning, c'est du spot zoning temporel.

Et c'est ça la vision de Richard Goulet, une journée il voit des immeubles de 6 étages au centre-ville; Le lendemain, c'est une place publique. Je le répète: Ce n'est pas de la vision, c'est de l'improvisation.

J'enrage devant tant d'incompétence et de gaspillage.

À propos du surplus

Au dernier blog je vous parlais du surplus de 8.8 M $. L'article de La Voix de l'Est démontre bien l'inefficacité de notre conseil à faire des prévisions justes, c'est-à-dire à planifier un bon budget:

«L'ampleur du surplus d'exercice annoncé hier a de quoi surprendre. En novembre dernier, le maire Richard Goulet prévoyait un surplus de... 2 millions$ dans son discours annuel sur la situation financière de la Ville. «Lorsqu'on fait les prévisions budgétaires en novembre, on se base sur les données de septembre. Et la grosse période d'activité, c'est la fin de l'année. Les droits de mutation rentrent beaucoup à l'automne», dit M. Renaud.»

Dire qu'on a fait un surplus (ou un déficit), c'est admettre qu'on a mal planifié. Plus le surplus (ou le déficit) est élevé, plus vous êtes un mauvais gestionnaire; Ou bien vous sur-estimez les chiffres ou bien vous les sous-estimez. En septembre, à 2 M $, c'était déjà élevé. Mais qu'à peine quelque mois plus tard ce surplus grimpe à 8,8 M $, c'est insensé. Et la différence n'est sûrement pas dû seulement aux droits de mutation. Il y a aussi les travaux non-exécutés, ce qui prouve que notre conseil surcharge son horaire et ne laisse aucune place aux imprévus. Ce n'est pas qu'une question de mal planifier les coûts, c'est aussi une question de mal planifier le temps.

Les rues et les trottoirs

Grâce au surplus, nous réparerons plus de rues et de trottoirs. Lorsqu'on dit «grâce au surplus», il faut lire «ce n'était pas planifié». Or, avec l'état désastreux de nos rues actuellement, il est désolant de voir que notre administration ne fait pas de la réfection des rues une priorité. On doit se croiser les doigts que nos élus feront une mauvaise planification budgétaire et, s'il reste de l'argent à la fin de l'année, on en mettra sur les rues.

Petit fait à noter: Saviez-vous qu'il y aurait eu autant, sinon plus, de réfections de rues (incluant plus de 20 km de rues de gravier nouvellement asphaltées) PENDANT qu'on remboursait la dette que sous l'administration Goulet qui lui augmente la dette? On ne parle pas en terme d'argent investi mais bien de kilomètres de rues asphaltées. Ce serait intéressant que nos journalistes s'intéressent au dossier.

Ferme Héritage Miner

Des précisions sur l'hypothèque autorisé par la Ville de Granby sur la Ferme Héritage Miner. J'écris ici le petit article de La Voix de l'Est (pas suffisamment important pour mettre sur l'Internet):

«GRANBY (MFL) − La ferme Héritage Miner (FHM) a demandé l'autorisation à la Ville de Granby d'hypothéquer ses bâtiments en attendant de recevoir le versement de subventions qui lui ont déjà été confirmées. La Ville et la FHM sont liées par un bail emphytéotique de 10 ans. D'où l'autorisation nécessaire de la Ville. Les conseillers municipaux ont donné leur aval. Tous, sauf un: Pascal Bonin. «J'ai l'impression que c'est la Ville qui prend les risques. J'aurais aimé avoir un meilleur portrait de la situation», a dit M. Bonin. Son homologue responsable des dossiers de l'environnement, Patrick Girard, a voulu se faire rassurant. «Tout suit son cours. On travaille en fonction des subventions confirmées», a-t-il précisé. «La ferme, en vertu du bail emphytéotique, bénificie d'un droit de propriété. et ils peuvent hypothéquer les droits qu'ils ont», a expliqué hier la directrice des services juridiques, Catherine Bouchard.»

J'adorais l'idée derrière la ferme Héritage Miner. Malheureusement, à cause de l'argent, cette aventure est devenu un monstre. On a les yeux plus gros que la panse.

En septembre dernier, lorsqu'il était temps de demander de l'argent à la Ville, on nous disait que la Ville était propriétaire et qu'il était normal pour elle de payer:

«Caroline Gosselin dit comprendre la position des conseillers, mais elle souligne qu'il s'agit d'une aide de 275 000 $ dans un projet global de 1,7 M$ et que son organisme est locataire d'un lieu qui appartient à la Ville de Granby.»

Aujourd'hui, on nous dit: «La ferme, en vertu du bail emphytéotique, bénificie d'un droit de propriété.» Malgré ce «droit», elle doit tout de même demander l'autorisation à la Ville pour hypothéquer «sa» propriété. Tout ceci est n'importe quoi.

Un bail emphythéotique, c'est un grand mot pour dire «un bail de longue durée». C'est tout. Ce qui vient de se passer, c'est un propriétaire qui vient de mettre en garantie sa propriété pour un prêt effectué par son locataire. Si le locataire est en défaut de paiement pour quelques raisons que se soit, c'est la Ville qui ramasse la facture. Soit, le risque n'est pas très grand dans ce cas-ci. Mais le principe est le même.

Et qu'on nous raconte tout et son contraire, dépendamment de la situation et de ce qui nous favorise, n'est pas très rassurant. Encore une fois, chapeau! M. Bonin pour avoir fait ressortir ce point qui serait probablement passé inaperçu sans votre intervention.

mardi 21 juin 2011

Des bonnes nouvelles!

Hier, on a eu droit aux chiffres finaux de 2010. Nous n'avons eu que de bonnes nouvelles!

Surplus

Un surplus de 8.8 M$ provenant de revenus imprévus et de dépenses non effectuées. Je vous rappelle qu'avec 1¢/100$ d'évaluation, la Ville amasse environ 500 000 $. Cela signifie que si notre compte de taxe 2010 aurait été de 63¢ au lieu de 80¢, la Ville aurait eu assez d'argent pour payer toutes les factures de 2010. La différence correspond à 340 $ pour une maison de 200 000 $.

Ce qu'on doit savoir, c'est qu'il y avait déjà 500 000 $ dans notre petite caisse qu'on n'avait pas réussi à dépenser en 2009. Alors, par rapport au budget de 2011, nous ferons des efforts en ajoutant 1.3 M$ de resurfaçage*. On n'oublie pas le 1.8 M$ pour faire la rue de l'école à cause de la mauvaise préparation du dossier des terres Miner. Bref, malgré tous ces efforts pour dépenser cet argent payé en trop en 2009 et 2010, nous aurons tout de même un surplus libre de 4.7 M $; soit l'équivalent d'environ 9.5¢ payé en trop sur le taux de taxes. Qui disait déjà qu'on pouvait gérer Granby avec 70¢ ? C'est pas important. Et ça, c'est sans porter aucun jugement sur les dépenses de Richard Goulet.

Bonne nouvelle: On peut baisser le compte de taxes.

Dette

Si vous êtes du genre attentif, vous avez peut-être remarqué que le montant sur l'horloge de la dette a changé. Avec les derniers chiffres, le compteur a été ajusté de la façon suivante:

  • La dette de la Ville était de 37.1 M$ au 31 décembre 2010;
  • La dette augmentera de 21.8 M$ en 2011 (elle sera donc à 58.9 M $ au 31 décembre 2011).

Cette dette correspond à ce que doit l'ensemble des citoyens. Les parts payées par les gouvernements supérieurs et les riverains ne sont pas incluses.

Bonne nouvelle: Malgré que la dette augmente plus vite que prévu, le montant final sera légèrement moins élevé (58.9 M $ au lieu des 63 M$ que j'avais estimé).

Ferme Héritage Miner

La Ferme Héritage Miner semble avoir quelques difficultés à suivre son plan d'affaire. Malgré que la Ville a donné plus d'argent que prévu afin d'encourager les autres paliers de gouvernement à donner des subventions, il semblerait que ça ne va pas aussi vite que prévu. Hier, la Ville a dû endosser la Ferme Héritage Miner afin qu'elle puisse emprunter pour finaliser les travaux entrepris. Cette dette correspondra au montant des subventions déjà confirmées, mais dont on attend toujours le chèque.

Bonne nouvelle: Pascal Bonin s'est opposé à cet endossement et exige des comptes de la part de cet organisme qui semble se rapprocher de plus en plus du scénario "pessimiste" de son plan d'affaire. Il est plus que temps les conseillers se demandent où va l'argent.

Site Internet

Nous avons enfin notre nouveau site Internet. Il est très bien, simple et sans superflu (on se demande pourquoi cela a pris autant de temps). On peut désormais avoir accès aux avis publics. Mieux encore, vous pouvez vous enregistrer pour recevoir des infolettres. En ce moment, il n'y a qu'une seule infolettre intitulée «Avis aux citoyens». J'imagine que ce seront les différents avis publics qui nous seront envoyés. C'est exactement ce que je voulais et je m'y suis déjà enregistré. Je vous recommande fortement de le faire aussi.

Bonne nouvelle: Granby entre dans le 21e siècle.


* Selon La Voix de l'Est:

«Une autre partie du surplus,1,3 million$, sera utilisée pour réaliser davantage de travaux de resurfaçage de rues et de réfection de trottoirs. Au total, 2,5 millions$ seront consacrés à ces travaux cette année.»

Selon l'Express:

«Des 8,8 M$ en surplus, la Ville utilisera 2,4 M$ en 2011 pour des travaux d'asphaltage.»

Est-ce 1,3 M $ ou 2,4 M $ qui provient du surplus pour des travaux de resurfaçage? Mais ne vous inquiétez pas vous êtes bien informés, les journalistes veillent au grain.


mercredi 8 juin 2011

Une chance que le ridicule ne tue pas

Les bois Miner «sont protégés par résolution et sont inscrits dans le schéma d'urbanisme», a précisé le maire Richard Goulet. Selon lui, un prochain conseil municipal ne pourrait pas annuler facilement cette décision.

La Voix de l'Est, 8 juin 2011

Pourquoi attendre qu'un prochain conseil transforme le boisé Miner en zone résidentielle puisque le conseil actuel le fait déjà?

Notre maire est toujours aussi amusant ... même si ce n'est pas vraiment drôle.

En passant, la proposition de Mme Michèle Sandra Côté est la même que celle que je propose depuis 2 ans déjà. Pensez-vous que notre conseil sera à l'écoute des citoyens un jour?

mardi 7 juin 2011

Des citoyens qui comptent

Suite à mon dernier blog, certaines personnes m'ont écrit et j'apprend que je ne suis pas seul à compter:

Bonjour Monsieur O’Breham,

Avec un copain nous avions fait notre propre analyse sur les Terre Miner. Nous sommes loin d’être des experts mais nos chiffres semble toujours réaliste quatre plus tard.

Le maire Goulet avait présenté le rapport RCGT a disant que c’est avec ça qu’il va convaincre la population. Évidement le rapport RCGT avait été facilement démolit.

La stratégie de Goulet par la suite a été de jouer avec l’émotion des gens. Sauver la foret, aller marcher dans le boisée avec ses petits enfants un jour, tout le discours écologique, etc etc.

Le problème est qu’une fois que les gens ont décidés qu’ils aimaient, aucun argument rationnel (chiffres et règlement zonage) ne peut plus les faire changer d’idées. La dernière vague NPD était aussi émotionnel et pas beaucoup rationnel.

Sans une couverture équitable de la Voix de L’Est c’était impossible de faire mieux.

Continué votre bon travail avec votre blog.

Bonne journée

Sylvain Côté

Leur analyse ressemble beaucoup à la mienne sur le fond. C'est-à-dire qu'ils ont repris les spéculations du rapport RCGT en ce qui a trait au développement résidentiel - mais fait par un promoteur privé au lieu de la Ville - et considérent que la Ville n'achète que le parc.

Le gros bon sens est partout.

Ils ont tenté de présenter leur idée mais:

«Le journal L’Express était trop dispendieux (300$) pour nos moyen. La Voix de L’Est n’a jamais publié notre texte. Richard Beauregard avait été parlé à la période des questions, le Maire Goulet avait rapidement sentie sa nervosité et ne l’avait pas laisser s’exprimé.»

Tout ça devient répétitif. Dommage que les personnes concernées ne voient pas de «pattern».

vendredi 3 juin 2011

La petite histoire

J'ai le goût d'écrire un petit texte du style «Je vous l'avais dit!» Ce n'est pas très poli, mais ça fait du bien.

En faisant le ménage dans mon ordinateur, je suis tombé sur les documents qui ont marqué mes débuts en politique municipale active.

Le 5 février 2007, il y avait une séance du conseil où Richard Goulet avait présenté le rapport Raymond, Chabot, Grant, Thornton intitulé Analyse économique dossier d'achat des «terres Miner». Le maire était très fier de présenter ce rapport puisqu'il disait qu'on faisait 12,5 M $ de profit en achetant les terres Miner. La séance fût ajournée au 8 février 2007.

Dès le lendemain, j'avais non seulement analysé le rapport, mais j'avais pondu un autre rapport pour démontrer qu'il était plus payant de n'acheter que la portion «parc» et de laisser les portions «golf» et «développement résidentiel» à l'entreprise privée. Notez que j'ai toujours considéré que le rapport RCGT était une présentation tordue et malhonnête, soit qu'on prenait les revenus de taxes comme étant des revenus nets pour la Ville (pour inclure ces revenus, il aurait au moins fallu y inclure aussi les dépenses comme le déneigement, la sécurité publique, etc.).

Qu'à cela ne tienne, si on prend les mêmes suppositions au départ, les meilleurs scénarios devraient se démarquer, même si les chiffres n'auront aucun lien avec la réalité. Je me dépêchais car, officiellement, le conseil n'avait pas encore décidé d'acheter les terres Miner.

Ainsi, le 8 février 2007, je me présente à la période de question (pour la première fois de ma vie) de la séance ajournée et je dépose ma propre analyse économique (note: Dans la version plus récente, j'y ai fait des corrections mineures - en rouge -, mais ça ne fait qu'avantager mes conclusions que je considère toujours valides; Aussi, pour faciliter la comparaison, mon rapport mimique le rapport RCGT, p.85-92) . J'en avais aussi donné une copie à la journaliste de La Voix de l'Est présente à la réunion, Isabel Authier.

Mon but était le suivant: Je ne comprenais pas pourquoi parmi 16 élus (le conseil de la «nouvelle» ville fusionnée était composé des conseils de la Ville et du Canton), aucun ne voyait de quoi s'alarmer en s'embarquant dans une telle aventure. J'espérais en faire réfléchir un ou deux. Au pire, me disais-je, les médias vont en parler. Notez que parmi les conseillers actuels, 5 siègeaient sur le conseil de l'époque: Éliette Jeanneau, Guy Gaudord, Louise Brodeur Comeau, Michel Mailhot et Pierre Breton. Mais je doute que le document leur ait passé entre les mains, même s'ils en connaissaient l'existence. Voici la conclusion de mon rapport:

Donc, à la fin du projet, non seulement la zone de conservation aura été acquise sans frais par la ville de Granby, mais le bénéfice sera supérieur de 18% et avec un investissement moindre de 61% (35% 65%, si la ville paie comptant).

De plus, la ville de Granby obtiendra ces bénéfices plus rapidement et avec beaucoup moins de risques, puisqu'elle ne jouera pas avec l'argent des contribuables dans la spéculation immobilière. Ces risques seront assumés par les promoteurs immobiliers, qui ont une meilleure expertise dans ce domaine. Le temps des élu(e)s et fonctionnaires de la ville de Granby sera du même coup libéré pour d'autres projets.

Cette option élimine aussi la possibilité pour la ville d'être perçue comme une concurrente déloyale dans le domaine immobilier, puisqu'elle doit aussi régir les différents projets immobiliers de la ville entière. Surtout qu'elle n'a pas vraiment le mandat de ses citoyens pour faire des investissements à fin de faire fructifier leur argent, ni même celui de développer directement le territoire.

C'était ça l'important à retenir, les notions de risque et d'impartialité.

Notez aussi que cette transaction serait pratiquement terminée aujourd'hui, on serait propriétaire du boisé Miner et on n'aurait plus à se soucier de rien.

Le 12 février 2007, il y a une séance extraordinaire pour décréter l'achat des terres Miner. Je me pointe encore à la période de questions. Cette fois, j'aurais aimé entendre l'opinion de chacun des conseillers, ce qui m'a été refusé (la réponse du maire est dans le procès-verbal).

Voyant que ma démarche ne servirait probablement à rien, je me suis intéressé à un nouveau groupe qui se formait pour s'opposer à l'achat des terres Miner. Pour vous démontrer à quel point je ne connaissais personne dans le milieu politique ou même des affaires, voici une lettre que j'ai écrite à l'ancien conseiller Denis Langlois, afin de partager avec lui le fruit de mon travail. À cette date, je n'avais nullement l'intention de joindre le groupe, espérant (comme la plupart d'entre nous) que quelqu'un d'autre fasse le travail.

Plus tard, par curiosité, je me suis finalement joint au groupe et, pour faire une longue histoire courte, 2 mois plus tard je me présentais aux élections! (Je n'acceptais pas le fait qu'une personne telle que Richard Goulet soit élu par acclamation.)

Ah oui, après avoir lu les différents documents, vous vous demandez si j'ai finalement rencontré Richard Goulet le 21 février? Effectivement, je l'ai rencontré. Il m'a même montré une copie d'un courriel de M. Jean-Pierre Renaud, directeur des finances de la Ville de Granby, indiquant que mon analyse était bonne «mais qu'elle ne correspondait pas à la direction prise par le conseil». Tout ce que Richard Goulet a trouvé à dire, c'était «Vous voyez, on étudie sérieusement les propos de nos citoyens!». Puis il metta le courriel de côté et commença à m'expliquer comment son projet était merveilleux en étendant sa belle carte sur sa table. Tout ce à quoi je pensais c'était: «Votre comptable a dit que mon projet se tenait et il est plus payant que le vôtre!» La rencontre s'est terminée abruptement lorsqu'il s'aperçut que je posais beaucoup trop de questions, remettant constamment en cause son projet.

Bref, M. le maire et chers membres du conseil, «Je vous l'avais dit!»



jeudi 2 juin 2011

L'intérêt de la Ville

Selon le maire, la seule issue à cet imbroglio est que M. Duchesneau retire sa requête, purement et simplement. «On verra bien s'il a à coeur tant que ça les intérêts de la Ville», laisse-t-il tomber.

La Voix de l'Est, 2 juin 2011

Je m'explique mal pourquoi Richard Goulet ne comprend pas la grossièreté de ses décisions. C'est certain que M. Duchesneau a un intérêt pécunier dans l'affaire; Après tout, tous ses projets immobiliers sont bloqués à la mairie, il ne peut plus construire et vendre de maisons, faute de terrains. Mais il y a plus que ça.

Le principe d'équité entre tous est drôlement mis de côté ces dernières années à Granby et ça, ce n'est pas dans l'intérêt de la Ville. Ça, ça vaut la peine d'être défendu.

Je connais plusieurs personnes d'affaires qui en ce moment en ont contre la gestion du conseil de Ville actuel, mais personne n'ose parler. La raison est simple, ils doivent compter sur la Ville pour faire rouler leurs affaires et Richard Goulet a suffisament de pouvoir pour leur créer des ennuis. Et ce ne sont pas que des ennuis financiers pour eux. Ces gens sont à la tête de compagnies qui fournissent de l'emploi à des dizaines de personnes.

Et ils ont raison d'avoir peur car Richard Goulet a choisi Michel Duchesneau pour en faire un exemple. Je ne crois pas me tromper en disant qu'aucun nouveau projet résidentiel de Duchesneau n'a eu l'approbation du conseil municipal depuis l'élection de Richard Goulet. Il n'a pu que terminer les projets déjà entrepris (et encore, Richard Goulet a exigé beaucoup de changements dans le projet du Verbe Divin). On tente de nous faire pleurer avec les emplois perdus pour les terres Miner, mais on ne parle des dizaines d'employés mis à pied par Michel Duchesneau, des emplois dans la construction de surcroît. Ces emplois sont-ils moins important que ceux des terres Miner?

Ce fût probablement la plus grande erreur de Goulet: Tout enlever à Michel Duchesneau. Ainsi, contrairement aux autres gens d'affaires de Granby, Michel Duchesneau n'a plus rien à perdre, alors il attaque. C'est normal, c'est humain, c'est la seule solution possible pour toute forme de vie sur terre. Si Richard Goulet aurait laissé un seul projet à Duchesneau, il serait beaucoup plus réservé, question de ne pas perdre le peu qu'on lui laisse. «Si tu fais le Mal, fais-le bien.» Quand est-ce que Richard Goulet a bien fait quelque chose? Il est maladroit et incompétent.

Quel est l'intérêt de la Ville de favoriser certaines gens d'affaires au détriment des autres? Quel est l'intérêt de la Ville de mettre en péril une entreprise au point de lui laisser comme seule solution l'attaque? Quel est l'intérêt de la Ville de constamment confronter ses citoyens devant le système judiciaire (golf, piste cyclable, bar au centre-ville, etc.)?

Il n'y en a pas. La seule chose qu'on tente de protéger ici, c'est l'image d'un maire victorieux, payé à même les fonds des contribuables. Et tout ceci laissera de profondes cicatrices sur la Ville de Granby.


mercredi 1 juin 2011

Manque de leadership

Le conseil de la Ville de Granby vient de perdre une belle occasion de faire preuve de leadership. Je vous le disais dans un précédent blog, le conseil devrait être en mode «négociation». Il devrait aller au devant des problèmes et amener des solutions.

Or, c'est Michel Duchesneau qui fait la première offre. C'est lui, qui tente d'amener des solutions. Aucune contre-offre de la part de la Ville. On reste sur l'impression que les membres du conseil vont rester assis sur leurs deux mains, attendre patiemment qu'un juge décide de leur sort ... d'ici quelques années.

Au contraire, on pourrait croire que le conseil souhaite perdre gros dans cette affaire et rejeter le blâme sur Michel Duchesneau. Dans un article de La Voix de l'Est, on lit ceci:

«L'arrêt des travaux dans le développement des terres Miner obligera la Ville de Granby à piger dans son surplus d'opérations de 2010»

«On prend nos épargnes pour payer nos dépenses»

«L'argent qu'on avance en 2011, c'est de l'argent qu'on n'a pas pour faire autre chose»

«la Ville sera notamment privée à court terme des revenus des taxes foncières et des droits de mutation.»

«Les paiements sont suspendus. Les revenus ne rentrent pas. Tout est retardé»

«L'objectif était de régler la note plus rapidement, c'est-à-dire sur 10 ans au lieu de 15. Maintenant rien n'est moins sûr»

«on va voir si on ne remprunte pas sur 10 ans»

Un peu plus et on croirait que Michel Duchesneau est responsable de l'endettement de la Ville de Granby! Attendez encore un peu et vous verrez que le taux de taxes va augmenter et on blâmera la poursuite de Michel Duchesneau; même si cette augmentation est prévisible depuis longtemps.

On nous parle de surplus alors que la dette augmente constamment. Si on a l'argent, pourquoi ne paye-t-on pas comptant? Manipulation comptable pour épater la galerie.

Ce qu'on a ici ce sont des commentaires de personnes qui s'apitoyent sur leur sort. C'est facile de donner à tort et à travers, mais c'est dans les épreuves qu'on reconnait les vrais leaders.