Un PIIA, c'est utile au centre-ville, dans un quartier historique (comme sur la rue Elgin) ou pour des projets spéciaux (comme le projet Haus). Dans un quartier «ordinaire», comme sur les terres Miner en bordure du boulevard Pierre-Laporte, ça ne semble pas pertinent. Surtout lorsqu'on voit la quantité de bureaucratie que cela amènera.
Écouter le conseiller Pierre Breton énoncer les 6 points à l'ordre du jour concernant autant de demandes de permis de construction était long, ennuyant et sans intérêt. Imaginez qu'il y aura plus de 1000 logements dont les demandes de permis de construction devront être étudiées, premièrement par le CCU, puis par le conseil. Mais ce n'est pas tout. Par la suite, chaque fois qu'un propriétaire voudra faire une rénovation, le projet devra être de nouveau étudié par le CCU et le conseil. Par exemple, si votre toiture de bardeaux est à refaire et que la couleur est assujettie au PIIA , même si vous le remplacer par des bardeaux de la même couleur, vous devez avoir l'accord du conseil de la ville. Imaginez des centaines de maisons faisant ce type de demandes chaque année. Quelle perte de temps.
C'est ça un PIIA : beaucoup de bureaucratie. Est-ce que tout ce travail est vraiment nécessaire? Est-ce que ça va amener une meilleure vie de quartier que celle déjà présente dans les autres quartiers environnants? Là où la Ville approuvait les projets des promoteurs après une étude approfondie et faisait confiance aux propriétaires pour faire des rénovations de qualité (déjà bien encadrées, soit dit en passant). J'en doute fortement.
La bureaucratie ça tue l'initiative et ça augmente les coûts. On se doit de l'éviter autant que faire se peut.
Et après on se plaindra qu'il n'y a pas assez de personnel à la Ville (j'y reviendrai) et les conseillers voudront une augmentation de salaire prétextant une hausse de leur charge de travail.
........ d'autant plus que le dit PIA doit être soumis au conseil municipal pour approbation finale c'est à dire celle du Maire. Cette même personne qui a bradé les conditions de vente, avec la complicité des acquéreurs pour pouvoir montrer un gros prix politiquement plus acceptable. Jamais il ne leur refusera rien, ce mécanisme couteux que vous décriez avec raison n'a été inclus que pour la frime.
RépondreSupprimerHaro sur le baudet
Une preuve de plus que la ville contrôle tout son développement, qu'elle soit propriétaire ou non des terrains.
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