jeudi 1 décembre 2011

Yves Pronovost

Ce blog fait suite à celui-ci.

«On nous sert deux arguments.  On parle souvent de la rentabilité des projets.  Or, ce n'est pas la mission d'une ville d'être rentable, sa mission c'est d'offrir des services.  Et on entend souvent, si on fait ce projet, on ne peut pas faire l'autre.  Mais on n'a pas toujours à choisir entre deux projets.  On doit prendre des décisions qui répondent aux besoins des gens.  Je pense que ce sont des argumentaires boiteux.»

- Yves Pronovost, à propos de la place publique

Il est vrai qu'une ville offre des services.  Encore faut-il que ces services soit «rentables» pour les citoyens.  On s'entend que si Granby décide de construire un abri anti-cyclone, ça ne sera pas très «rentable» pour les citoyens, même si ailleurs c'est une priorité.  Est-ce que la place publique sera «rentable» pour les citoyens de Granby?  Je n'ai eu aucune réponse étoffée et convaincante à ce sujet.

« Mais on n'a pas toujours à choisir entre deux projets. »  Ouf!  On part de loin!  Bien sûr qu'on doit faire des choix dans la vie!  On ne peut pas tout avoir, tout de suite.  On doit avoir des priorités; surtout lorsqu'on ne dispose pas des fonds nécessaires pour tout payer.  C'est la base de la base de la base.

Finalement, je dois avouer mon inconfort lorsque M. Pronovost et M. Girard ne se retirent pas de la table lorsqu'il est question de faire des investissements au centre-ville.  Ces personnes sont propriétaires de deux commerces situés dans ce quartier.  Or, nous savons tous que les investissements au centre-ville n'ont pour but que de favoriser l'achalandage pour ces commerces.  J'ai beaucoup de misère avec l'idée que ces messieurs doivent prendre part à une décision où l'on se demande si on doit, oui ou non, investir des millions $ pour attirer des gens dans le quartier où ils ont leur gagne-pain.  En tout cas, ils vont signer un nouveau code d'éthique et de déontologie, je suis certain qu'ils auront la conscience tranquille.

3 commentaires:

  1. .. e la plante verte numéro 3 c'est prononcé...

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  2. Monsieur O'Breham, moi je dois avouer mon inconfort à l'égard de cet échevin, qui s'est écrasé comme une crêpe pendant que le Maire ridiculisait publiquement le citoyen Dubé ayant osé se présenter au micro lors d'une séance récente du conseil municipal.La différence avec les autres crêpes ? Celui-ci a été cité par le Maire et en se taisant il faisait sien le fiel déversé par le premier magistrat. Honte à la crêpe !

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  3. une ville se doit d`être bien administré. Et pour cela il faut être bien géré. Garocher de l'argent dans un projet mal pensé et dont les besoins ne reposent que sur les fantasmes de Richard Goulet et de ses petits amis ne fera que nous endetté encore plus alors qu'il y a bien mieux ou plus urgent à faire.

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