lundi 28 novembre 2011

Les évaluations ne sont pas le problème

Un article de La Presse dénonce les hausses des comptes de taxes municipales.  Les gens commencent à se réveiller.  On commence à comprendre:

«Mais voilà, plusieurs administrations maintiennent leur taux d'imposition, disant geler les taxes. Dans les faits, la hausse de valeur des maisons a grandement contribué à faire gonfler le compte d'impôt foncier des Québécois»

Je dis bien «on commence» car tout ça semble bien compliqué pour certains.  Pour contrer ces hausses démentielles, on veut imposer un plafond à l'évaluation des propriétés.  La Presse fait même un petit sondage sur la question et, à date, 80% des 8414 répondants voudraient qu'il y est un tel plafond.

Or, la hausse des évaluations n'est pas un problème.  On se sert des évaluations pour comparer la richesse des gens les uns par rapport aux autres.  Si vous êtes en-dessous de la moyenne, vous êtes pauvres;  Si vous êtes au-dessus de la moyenne, vous êtes riches.  Simple et efficace:  Les riches payent plus que les pauvres.

Maintenant, le coût moyen d'un compte de taxes, c'est une toute autre histoire.  Il dépend exclusivement des choix fait par la population ... via leurs élus.  Si vous avez des élus irresponsables qui veulent se servir du compte de taxes pour réaliser leurs idées de grandeur, c'est aux citoyens à se lever debout et à exiger qu'ils se reprennent en main.  Le silence qui plane depuis quelques années déjà est perçu comme un signe d'approbation par ces gens qui vivent dans leur bulle.  Je vous rappelle que nos élus granbyens se sont votés une belle augmentation de salaire avec de belles primes de départ;  Ils ne sont nullement affectés par les hausses de taxes.

Cette idée absurde de vouloir plafonner les évaluations de nos résidences complique les choses pour rien.  Avec un tel système, l'évaluation de la Ville ne représentera plus rien tellement elle sera constamment modifiée à la baisse et, sans avoir fait les calculs nécessaires, je me demande si cela n'affectera pas l'équilibre entre l'évaluation des résidences des riches versus celles des pauvres?

C'est tellement plus simple de baisser le taux de taxes.  Mais lorsqu'on subit une augmentation moyenne de 10%, 20% ou 30% et que personne ne dit rien ou, pire, « y'a rien là, on n'est pas les plus cher encore! », c'est beaucoup plus difficile de baisser de 10%, 20% ou 30% par la suite.

Il n'y a personne qui s'occupera de vos affaires à votre place, surtout pas des politiciens.  Tous les citoyens doivent évaluer les décisions qu'ils prennent, c'est pourquoi les séances sont publiques.  Plus on compliquera les méthodes, moins les gens voudront - ou pourront - suivre ce qui se passe.

Simplifions:  Demandons une baisse du compte de taxes.

2 commentaires:

  1. Comme on le sait très bien, même si c'est plus que discutable, les hausses de taxes municipales selon Richard Premier sont dues au retard accumulé par les administrations précédentes. Or qu'en est il de la situation présente et comment se compare t'on avec les villes citées dans l'article de la Presse ? Je suis notamment intéressé par l'augmentation de la masse salariale sous le règne du grand dépensier. C'est des services que vous voulez, des feux d'artifices il va vous en donner.

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  2. Sans vouloir être un oiseau de malheur, je pressens que notre maire nous prépare à l'idée que nos évaluations de maison vont encore augmenter (donc notre compte de taxe aussi). Il a dit dans La Voix de l'Est d'hier que si nous voulons garder notre police à Granby, il faut la payer (ce sont des millions/annuellement)et il a ajouté que la ville de Granby en a les moyens. Il va sans doute utiliser cet argument (entre autres) pour justifier la hausse d'évaluation des propriétés pour 2012. En effet, nous ne pouvons compter sur personne d'autres que nous-mêmes (les citoyens) pour stopper cette folie du maire pour la course à l'endettement. On ne peut pas compter sur le conseil de ville. Une ou deux voix (au conseil) représentatives de la pensée citoyenne ne suffisent pas à faire pencher la balance en notre faveur. On ne peut pas compter non plus sur les médias qui protègent leurs intérêts et se foutent des citoyens. Nous sommes seuls. Notre force et notre supériorité sont dans la quantité (la population). Alors levons-nous et affirmons nous. Assez, c'est Assez!

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