Voici une lettre de Christiane Leduc Berthiaume, une citoyenne que je ne connais pas mais qui dit des choses qui représentent tout à fait l'opinion de la majorité des gens que je rencontre.
Ce qui est triste, c'est cette solution qu'elle propose: «Oui, la solution que nous envisageons de plus en plus: déménager hors du territoire de Granby.» C'est malheureusement plus simple que de rester et se battre. Il est difficile de juger, car les gens en ont plein les épaules, mais c'est certain que ce «plaster» ne guérira rien et ne fera que repousser les conséquences à plus tard.
Déjà en janvier 2010, je notais cette tendance dans un commentaire sur un blog de M. Laliberté. Il y avait le très drôle (et anonyme) paul-hémiste* qui répondait à mon commentaire:
«Digne des plus grands voltiges de l’opposition, nous entendons toujours la même musique. On entendrait pratiquement le violon jouer lorsqu’on lit des commentaires comme: je suis désolé d’entendre son intention de déménager… j’ai même vu des gens déménager. C’est de la propagante inutile et blablateuse.»
C'est peut-être «toujours la même musique», de la «propagande» et du «blabla», mais ce n'en est pas moins vrai. Alors je réitère mon commentaire:
«Ce problème est un des effets pervers de l’administration Goulet dont on ne peut pas mesurer toute l’ampleur aujourd’hui.»
* paul-hémiste fait partie de ce groupe de gens à Granby qui aime bien pratiquer de façon anonyme l'intimidation en riant de ceux qui ne s'expriment pas. Voici ce qu'il avait à dire à propos du dernier registre:
«Vous avez sans doute raison j’ai ris 44 fois dernièrement. Non pas des gens qui ont démocratiquement optés pour signer un registre (je suis fan de la démocratie) mais pour le message lancé. Est-ce que vos nombreux opposants se sont ralliés? Est-ce que les participants aux référendums a aussi plus que doublés? 51%? vos interventions ont tout un effet! »
La réponse parfaite à ce commentaire est la lettre de Mme Leduc Berthiaume.
Félicitations à madame Leduc Berthiaume!
RépondreSupprimerNotre maire et ce conseil de muets, exception faite du conseiller Bonin, en prennent plein la gueule.
Cette dame devrait écrire plus souvent, elle possède une très belle qualité de rédaction.
Sans vouloir être inconvenant, j’ose croire que mesdames Leduc Berthiaume et Rodier (également auteure d’une lettre d’opinion parue le 11/11/2011) se sont rendues signer la plupart des registres d’emprunt. Moi, je l’ai fait.
Cher anonyme, je ne peux vérifier si j'ai vu votre nom lors de la signature du dernier régistre mais sachez que beaucoup de femmes dans cette ville sont capables d'être cohérentes. Cette qualité n'est pas exclusive à la gent masculine.
RépondreSupprimerChère Madame Rodier, mon commentaire n’a rien à voir avec le fait que vous soyez des femmes. Votre missive me surprend hautement.
RépondreSupprimerCher anonyme alors, que signifie votre remarque?
RépondreSupprimerÉcouté Denny ,il faudrait que tu pauses une autre bonne question au maire: combien coutera le fond de pension des fonctionnaires de la ville de Granby 'sans doute déficitaire de plusieurs millions (10-20 millions ?)Ces millions ne sont sans doute non comptabilises dans le 79 millions de dette .Si le montant se situe à 20 millions accélère ton compteur mon ami en plus des autres cachettes du bud get tu viens de passer le 100 millions de dette!!!! Tu n'y avais j pas pensé je crois?
RépondreSupprimerEn ce qui concerne le fonds de pension des fonctionnaires, le premier emprunt a été fait par Guy Racine et il était de 5 M $.
RépondreSupprimerEffectivement, ces emprunts ne sont pas comptabilisés dans les chiffres qu'on nous donne. «Ça ne compte pas», puisqu'ils sont pratiquement obligés de les faire! (C'est pourquoi le gouvernement ne les obligent pas à tenir un registre pour ces emprunts)
@ Madame Rodier,
RépondreSupprimerJe partage votre opinion à savoir que la politique n’est pas une exclusivité masculine. Pensons à mesdames Diane Lemieux, Lise Thériault et France Charbonneau qui sont actuellement les femmes fortes du Québec dans un climat politique difficile.
Avec le recul, je constate que cette phrase n’avait pas sa place, mais elle aurait été exactement la même dans le cas d’auteurs masculins. Je le répète, il n’y a pas de lien à faire avec le fait que ce soit des auteures féminins.
Soyez cependant assuré que votre remarque me touche et que je vais en tirer un apprentissage.
Je ne suis pas sexiste.
Le discours du maire sur la situation financiere de la ville se trouve sur page 17 du PLUS (16/11/2011). Mais le discours du maire sur le site web de la ville date de l’année dernière. Surprenant, étant donné que ce site est flambant neuf et a couté des milliers de $$$ aux contribuables.
RépondreSupprimerhttp://pdf.cyberpresse.ca/lavoixdelest/PageFlip/leplus/index.html