samedi 22 octobre 2011

Encore la CSVDC

Encore aujourd'hui, on nous parle de la CSVDC. En fait, c'est un éditorial de Valère Audy, donc c'est une opinion, moralisatrice de surcroît, et non un simple compte-rendu des faits.

Cette opinion est basée entièrement sur un article de La Voix de l'Est: «Climat malsain» à Val-des-Cerfs. Un article qui fait suite à une opinion du directeur de l'information de La Voix de l'Est qui ne laisse nul doute sur ce qu'il pense de la CSVDC . On y apprend qu'une douzaine de cadres et d'employés ont quitté pour diverses raisons (sur 2500 employés). Pourtant, à la Ville de Granby, Pascal Bonin nous informait que 7 employés ont quitté pour autant de raisons diverses et ce, UNIQUEMENT pour le département de l'urbanisme. La Ville compte environ 350 employés.

À mot couverts, plusieurs sources auraient pointées du doigt le style de gestion dictatorial du nouveau directeur général - les termes «Manipulateur», «contrôlant» et «intimidant» auraient été utilisés pour le décrire. Pourtant, à la Ville de Granby, ces mêmes qualificatifs ont souvent été dit pour décrire notre maire et ce, publiquement. Quelquefois ces propos sont dit par de simples citoyens n'ayant aucun conflit particulier avec la Ville.

L'article prend sa source avec la lettre de cette employée qui aurait été «forcée de démissionner» et qui nous parle d'«une équipe en constant renouvellement» comme étant un point négatif. Dernièrement, notre maire nous disait à propos des nombreux départs de nos cadres: «C'est signe de santé (...) quand on se renouvelle, on progresse».

On a interrogé 2 commissaires: un nous dit que ça va mal, l'autre nous dit que ça va bien. Une situation similaire à ce qui se passe à la Ville.

On a également la réponse de la direction: «Les échos que j'ai sont positifs». Le même genre de propos tenus par le maire de Granby.

Alors que lorsque la CSVDC fait la une de La Voix de l'Est, c'est toujours avec un titre qui ressort un côté négatif, pour la Ville de Granby, on cherche toujours le positif, même si on doit aller le chercher loin.

Le plus drôle, c'est que tout ceci ne semble pas être une nouvelle pour le Journal l'Express. Absolument rien à propos d'un climat malsain qui règnerait ou des difficultés à obtenir de l'information. Bizarre.

L'incubateur industriel

La raison pour laquelle j'écris sur le sujet, c'est plus pour donner l'occasion à nos journalistes et cadres de La Voix de l'Est de faire une introspection de leur travail dont ils vantent tant l'objectivité et la neutralité.

Certain, l'éditorial de Valère Audy a éveillé en moi le goût d'écrire ce blog. Mais c'est ce blog du Grand Parleur qui me titille le plus; Où plutôt les commentaires qui y sont écrits. Le sujet est insignifiant, anecdotique tout au plus. Mais voilà qu'un certain «cinique» demande encore pourquoi on ne parle pas d'actualité Granbyenne:

«Je ne comprends pas qu’aucun article n’est été redigé par vous sur l’incubateur industriel et le registre qui s’ouvre demain sur ce sujet à l’hôtel de ville de granby . 2 .7 millions de dollars ce n’est pas rien .Votre journal sert-il à informer les citoyens ou à protéger le maire et ses conseillers . Une des premières qualités que nous recherchons chez les politiciens ,c’est le courage de dénoncer de tels faits alors qu’attends-tu pour informer tes lecteurs un journaliste doit informer correctement ses lecteurs.»

Auquel Michel Laliberté a eu le culot de répondre (j'y ai inséré mes commentaires en gras):

«Ce sujet a été couvert d’une très bonne façon par ma collègue Marie-France Létourneau. [Un seul article, aucune page couverture digne de ce nom. La version «web» ne fait même pas mention de l'altercation Bonin-Goulet pourtant révélatrice d'un climat malsain à l'hôtel de Ville.] Je n’ai pas l’intention de pondre un blogue pour chaque situation qui se passe à l’hôtel de ville. C’est un sujet très intéressant, mais j’avoue avoir d’autres chats à fouetter ces temps-ci. [Par contre, il a le temps de parler d'une poubelle ontarienne?]

Et en passant, sur quoi vous basez-vous pour dire que nous protégeons le maire et ses conseillers? Nous publions plusieurs reportages sur ce qui se passe au conseil et rapportons les critiques des gens à son égard. Je comprends que vous n’inviteriez pas M. Goulet à aller jouer aux quilles, mais ce n’est pas notre rôle de faire des campagnes de dénigrement contre les élus. On s’en tient au fait.
[Pardon? Valère Audy et François Beaudoin]»

Gens de La Voix de l'Est, ouvrez-vous les yeux et cessez d'être sur la défensive et de vous cacher derrière votre éthique journalistique. Prenez le temps d'analyser sérieusement votre travail et vous comprendrez pourquoi tant de gens vous demandent, que dis-je, vous supplient d'être aussi consciencieux et méticuleux que vous l'êtes avec les autres élus, autant ceux d'aujourd'hui que ceux du passé.

Vous avez une grande part de responsabilité pour le désabusement de la population envers la politique municipale à Granby et il est encore étonnant qu'il y ait encore des gens pour vous demander d'en parler plus abondamment et, surtout, de façon plus approfondi.

Je vous garanti que ce qui se passe à la Ville a un bien plus gros impact sur la communauté − et porte un bien plus grand intérêt aux yeux des citoyens − que ce qui se passe à la commission scolaire. Révisez votre échelle de priorités.


6 commentaires:

  1. Voilà pourquoi je me suis désabonné du journal La Voix de l'Est. Il est clair que la direction s'est fait acheter sa conscience professionnelle par le Père Noël Goulet. Comme on récolte ce que l'on sème, de plus en plus de gens se désintéressent de ce journal et vont s'informer sur internet (et même sur des sites comme le vôtre) pour les vraies nouvelles régionales et non pour les cossins insignifiants. A bon entendeur Salut!

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  2. Mr Laliberté n'a aucun courage tout comme M F Letouneau ces journalistes sont là pour informer la population mais ils ne le font pas pcq 'ils sont contrôlés par la direction et aussi pcq'il manque de courage .Demandez-vous combien la ville de Granby paie en publicité pour annoncer la subvention de baril pour receuilir l'eau de pluie ,des trucs pour épargner l'eau, dire quand tondre votre gazon ,quand aroser votre parterre etc etc :voila comment la ville vous informe chaque semaine (bientôt le maire vous fera un règlement pour vous dire quand vous couchez quand vous levez)
    Alors il est facile de voir qu'un budget de plus .5 (1/2) million par année ça peut acheter le silence d'un jounal et faire voir que le bon coté d'un Maire et ses Plantes vertes .Granbiens cesses votre aveuglement ,enlevés vos bouchons dans vos oreilles :la ville se paie une publicité pour mieux vous passez des sapins. Exemple: lors du registre pour l'achat de l'incubateur industriel un tout petit article de M.F Letourneau fait mention que le conseil de ville va acheter l'incubateur industriel pour 2.7 millions de dollars ,mais les 2jours du registre 18 et 19 octobre La Voix de L'est n'a pas écrit une ligne sur le sujet ,mais le lendemain de la fin du registre le 20 octobre on ecrivait it un petit article pour dire que seulement 44 personnes avaient signés et que le conseil de ville allait de l'avant avec l'emprunt. Entre l'article de M F Letourneau et le registre aucun article n'est aparu dans le jounal .Voila comment on tord la verité

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  3. Est ce que ca va prendre un hebdo de Quebecor à Granby qui couvrirait avec rigueur le maire et ses faire-valoir pour que le quotidien se réveille ? Parions qu'une telle arrivée sur la scène des médias à Granby qui nous déliverait de la couverture tendancieuse sonnerait le glas du représenant de Power Corporation à Granby.

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  4. Le commentaire de Valère Audy est une honte a la profession d'éditorialiste. Il se vautre dans la médisance en oubliant sciemment de juger le comportement beaucoup plus dictatoriale du meilleur client de son patron, le maire de Granby.

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  5. Il y a longtemps que les éditoriaux de ce journaliste d'expérience se compare facilement à un travail d'attaché-presse politique en matière d' affaires municipale, toujours prêt à minimiser ou rationnaliser les diverses prise de position de notre maire ou de son conseil.

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  6. Avec son expérience dans les poubelles, le Grand Parleur nous réserve certainement une cronique sur les barils récupérateur d'eau de pluie subventionné par le Maire. Parions que ca nous coute plus cher de subvention au quotidien local pour la publicité que pour les subventions accordées à l'achat.

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