dimanche 22 janvier 2012

La culture populaire

Je suis toujours étonné lorsque j'entend quelqu'un dire qu'il ne savait pas que fumer n'est pas bon.  Généralement, ce sont des personnes devenues malades à cause de la cigarette et qui poursuivent les compagnies de tabac.

Ça m'étonne toujours parce que pour les gens de ma génération (45 ans et moins), nous avons subit un véritable lavage de cerveau concernant les dangers de la cigarette depuis notre plus jeune âge.  Pire encore, je me rappelle un vieux film de Jerry Lewis qui date du milieu des années soixante et où Jerry Lewis, après avoir détruit le cigare d'un des personnages (alors qu'il l'avait encore dans la bouche), lui envoyait une réplique du style: «De toute façon, fumer ce n'est pas bon pour vous.»  Donc, même à cet époque, il était déjà de notoriété publique que fumer était dommageable pour la santé, en tout cas, suffisament pour que ça fasse partie de la culture populaire.  Alors, n'importe quelle personne, disons de 60 ans et moins, qui prétend ne pas avoir été au courant des dangers de la cigarette et que les compagnies de tabac auraient dû l'avertir, je trouve ça gros.  Un moment donné, on doit être responsable des décisions qu'on prend.

Pourquoi je vous parle de ça?  Parce que, quelque fois, en écoutant certaines personnes, j'ai l'impression d'être tout seul à comprendre les dangers de l'emprunt.  Le dernier registre − et surtout les commentaires qui en ont ressorti − est un bon signal de la population qui me rassure.  Mais récemment, j'ai écouté le show de Martin Matte et il y avait un sketch où il comparait le mode de vie d'aujourd'hui avec celui des années 70-80.  Une de ces comparaisons était l'endettement.  Voici l'extrait du spectacle:


«Mais tu l'as eu 1 an gratis.»  En entendant ça, je ne pouvais m'empêcher de penser au film de Jerry Lewis et la cigarette.  C'est tellement clair dans la culture populaire d'aujourd'hui que vivre de l'endettement est un principe tordu, qu'on se permet d'en ridiculiser les propos dans les spectacles d'humour.

Parce que le plus drôle, c'est que le «tu l'as eu 1 an gratis», c'est le seul argument que Richard Goulet a à offrir pour valider sa méthode de gestion (tiré de mon blog Ça se fait, M. Goulet!):


Quand c'est rendu que le seul argument qu'on a pour justifier l'endettement, c'est le même qu'un humoriste utilise pour en rire, c'est qu'on est rendu bien bas.

6 commentaires:

  1. La pyramide de l'endettement au niveau mondial est déjà en train de s'écrouler et les gens se réveillent enfin, partout, en Amérique comme en Europe, en constatant les résultats négatifs affectant leur qualité de vie. Ça ne fait que commencer, attachez vos tuques car le plus gros du tsunami s'en vient à grande vitesse et la petite ville de Granby, avec son petit maire Goulet, sera aux premières loges.

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  2. Quand j'ai identifié certains membres du conseil actuel d'humoristes vous pouvez le constater vous même, la caricature se confond avec la réalité.
    Un pourcentage de Granbyens et presque la totalité du conseil ont fait
    preuve d'une complaisance chronique avec les deniers publique, j'ose espérer que l'avenir sera gérer avec plus de sérieux, car le mini festival juste pour rire avec ses clowns pathétique m'irrite sérieusement.

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  3. Je vous invite à lire un texte de Jean-Paul Gagné, éditorialiste au journal « Les affaires » dont voici le lien :

    http://www.lesaffaires.com/archives/generale/mauvaise-conjoncture-pour-preparer-les-prochains-budgets/539902

    La deuxième partie de son texte traite de la dette publique. M. Gagné fait état, entre autre, que la portion de la dette fédérale attribuable au Québec additionnée à celle de la province de Québec totalise 40 000$ par citoyen. A ce montant, il nous invite à y ajouter la dette municipale.

    Pour votre information, la dette de la Ville de Granby était de 79.5M$ au 31 décembre 2011 pour une population de 63 759 habitants, soit une dette de 1 247 $ pour chacun des citoyens. La dette publique totale combinée d’un Granbyen tout gouvernement confondu est donc de 41 247$. Imaginez le cadeau pour un nouveau-né.

    Régler le problème de l’endettement n’est pas un vœu, mais une nécessité et ce, à tous les niveaux gouvernementaux. Agissons, en premier lieu, là où nous avons le plus de pouvoir, c'est-à-dire au niveau municipal. Inévitablement, nous serons confrontés à cette situation, et plus nous attendrons plus ce sera pénible.

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  4. La dette municipale ne se rapporte qu'aux propriétaires fonciers disons que l'on est 20000 à Granby le fardeau est donc de 3975 par propriétaire.

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  5. VOTRE OBSERVATION EST TOUT À FAIT PERTINENTE ET REFLÈTE BIEN LA RÉALITÉ ,CERTAIN DIRONT QUE VOS PROPOS SONT DISCRIMINANT ENVERS
    LES AUTRES CITOYENS MAIS IL N'Y A PAS D'AUTRE FAÇON D'APPELER UN CHAT UN CHAT!

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