Séance extraordinaire
Apparemment, hier il y a eu une séance extraordinaire. Naturellement, personne n'est mis au courant. Les séances extraordinaires, c'est un des chevals de bataille de Mme Brodeur au sujet du manque de transparence des conseils municipaux et particulièrement celui de Granby.
Pourtant je suis abonné à l'infolettre de la Ville nommée «Avis aux citoyens» et je n'ai pas été informé de la séance extraordinaire. Ça devait être trop compliqué, j'imagine. En fait, ça doit être vraiment compliqué, car je n'ai reçu aucune infolettre à ce jour et j'y suis abonné depuis l'ouverture du site. Pourtant on a fermé ma rue dernièrement pour le demi-marathon, il me semble que cela aurait été digne d'un «avis aux citoyens». Peut-être qu'on avisera les citoyens seulement lorsqu'un 747 s'écrasera sur le barrage Choinière, nous invitant à mettre nos bottes de rubber et à sortir notre petit kit de survie de 72 h!
J'aurais bien aimé savoir de quoi ils ont parlé au point 9.1 de l'ordre du jour: Autorisation de signature – Avis concernant la distribution d’eau non potable – Parc Louis-Choinière. Vous savez, je vous en avait déjà parlé, on «investit» des millions $ pour des terrains de baseball au parc Louis-Choinière (dont un bâtiment) alors qu'il n'y aurait pas d'infrastructures adéquates.
Stationnera, stationnera pas ...
Toujours pas convaincu de l'improvisation de Richard Goulet? En tout cas, si ce n'est pas de l'improvisation, c'est de la manipulation de l'information.
En janvier 2009, Richard Goulet rêve à un stationnement étagé au centre-ville:
«Plus nous allons revitaliser le centre-ville, plus les gens s'y installeront et plus on aura besoin de stationnement, constate le maire. Devrait-on alors regarder pour du stationnement étagé? Peut-être.»
Aux gens d'affaires, la semaine dernière, il a profité de la tribune qu'on lui offrait pour assurer que le conseil n'avait pas l'intention d'exproprier des commerces et de raser des édifices dans le but d'en faire des stationnements. Le bar de danseuses Le Studio ne servira pas à ça, a-t-il déclaré.
«Ça n'a pas de sens d'acheter et de détruire des bâtiments pour garer des autos! Économiquement et écologogiquement, ça n'a aucun bon sens de faire ça.»
Je sens que vous commencez déjà à rire. Mais continuons. En juin dernier, Richard Goulet organise une conférence pour tous afin d'y présenter les résultats d'une étude payée par la Ville:
«Les conclusions de l'enquête sont sans équivoque: le manque d'espace voué au stationnement est une illusion.»
Pourquoi ce soudain élan de transparence de la part de notre maire? Parce qu'il avait besoin de prouver que sa place publique n'affecterait pas l'offre de stationnement au centre-ville (voir mon blog à ce sujet).
À peine quelques mois après avoir rendu public les résultats sur l'étude du stationnement au centre-ville, et de façon beaucoup moins transparente puisque ça fait bien leur affaire, le conseil approuve - à l'unanimité, s.v.p. - l'achat de deux immeubles (dont un sera démoli) pour faire du stationnement au centre-ville! Bon, une partie sera du stationnement - pardon, un lieu de rassemblement - d'autobus, mais c'est du stationnement quand même.
Lorsqu'on a une étude qui nous dit que le manque de stationnement au centre-ville est une illusion, est-ce que l'achat et la démolition d'immeubles au centre-ville pour faire du stationnement est un «investissement»?
Le monde est toujours aussi petit
Je vous le dit, lorsqu'on regarde ce qui se passe à Granby, on ne dirait pas qu'il y a 60 000 âmes qui y vivent.
Premièrement, notons que l'article de La Voix de l'Est spécifie que les immeubles ont été achetés pour «555 000 $, soit environ 10% de plus que l'évaluation municipale.» Selon l'évaluation foncière, le 16 rue Centre est évalué à 290 000 $ pour 2010-2012 et le 18 rue Centre y est évalué à 197 500 $. Dans mon monde, le coût d'achat correspond à 13,8% de plus que l'évaluation municipale, soit environ 15%; mais bon, on arrondi de la façon qui nous adonne le mieux.
Pourtant j'ai discuté dernièrement avec un agent d'immeuble qui me disait que les immeubles résidentiels se vendait présentement aux environs de 5% au-dessus de l'évaluation municipale; et ici il est question d'immeubles commerciaux (dont un est pratiquement à l'état d'abandon), où les hausses sont généralement moins prononcées. Et nous avons, pas un, mais deux agents d'immeubles sur le conseil ...
L'autre point, c'est de savoir qui sont les propriétaires de ces immeubles avec qui on a conclu une vente de gré-à-gré (donc pas de chicane, tout le monde est content). Les immeubles appartenaient à une église qui y tenait ses offices religieux. Or, cette église devrait maintenant déménager dans une bâtisse au coin de la rue St-Charles et Cowie. Ce secteur vient justement d'être soumis, le 16 mai dernier, à un changement de zonage autorisant entre autres les établissements de culte à l’intérieur d'une zone commerciale. Ce qui fût accepté sans aucun problème. Le conseiller Michel Mailhot n'a pas participé à cette décision car, selon le procès-verbal, il était «le courtier immobilier de l’acquéreur de l’immeuble dont il est question».
Le monde est petit quand même et, en plus, tous s'adonnent bien ensemble!
Et qui était le conseiller en immobilier pour le maire dans ces deux transactions ? Certainement pas un échevin courtier en immeuble !
RépondreSupprimerImpossible me direz vous. Quelques fois la réalité dépasse la fiction au conseil municipal de Granby
if he's so smart, why ain't he rich !
RépondreSupprimerPas grave c'est avec notre argent qu'il fait ses premières armes dans le monde de l'investissement et il n'aura pas a payer pour ses erreurs du moins pas celle-la !
la cote à Mailhiot
RépondreSupprimerLe changement de zonage de l'ancienne Buvette avait été refusé il y un an. Tactique de négo ou le conseil a seulement vendu son âme pour acquérir du stationnement?
RépondreSupprimer"ME VOILA RASSURER"
RépondreSupprimerDans l'édition du 21 septembre de La voix de l'est on nous informe
qu il y a une légère odeur de conflit d'intérêt dans le dossier de l'achat
des deux immeubles de APD . Encore une fois le nom de Michel Mailhot y est mentionné, on n'est pas sans se rappeler le dossier des terrains de la rue Bourget, un conflit où notre bon maire a dû intervenir question de calmer le jeux. Dans un cas comme dans l'autre je persiste à croire que des situations comme nous sommes témoins sont de plus en plus préocupantes.
Bref le principal concerné déclare "avoir la conscience tranquille" à mon humble avis un conseiller d'expérience comme M. Mailhot a développer l'art de ce mettre les pieds dans les plats.Concrètement toute personne
occupant un poste de conseiller a le droit de gagner sa vie mais il doit faire preuve de discernement, visiblement certain de ses membres en sont priver, mais je suis rassurer car avec une attitude aussi béatifique
pourquoi s'inquiéter?.
un courtier immobilier qui est président du comité consultatif d'urbanisme d'une ville vous trouvez pas qu'a la base ca sent le conflit d'intérêt. Le projet Haus qui a impliqué le plus grand nombre de dérogation au code d'urbanisme de la ville a comme agent immobilier M. Mailhiot. ET que penser de l'immeuble au coin Cowie et St-Charles pour lequel on a refusé une dérogation a une communauté religieuse mais accepté cette meme dérogation pour la communauté représentée par Mailhiot. M Mailhiot a la conscience tranquille... et le portefeuille bien garni!!!
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