jeudi 3 mars 2011

Refuser de voir

Émile Roberge - grand supporteur de l'administration actuelle - écrivit ces mots dans une lettre d'opinion pour justifier les coûts de la ferme Héritage Miner:

«On a tous regretté la démolition de plusieurs de nos édifices patrimoniaux, tels l'ancien bureau de poste, la maison natale d'Horace Boivin, etc.»

Une petite phrase qui me laissa un goût amer. En lisant le début de sa phrase, qui annonçait une énumération de notre patrimoine détruit, je ne pouvais m'imaginer qu'il allait nommer celui détruit par Richard Goulet. Naïvement, je n'avais pas imaginé l'utilisation de l'abbréviation «etc.» Trois petites lettres qui rassemblent tout ce qu'on ne veut pas dire, tout ce qu'on refuse de voir.

C'est pourquoi j'ai écrit une autre lettre d'opinion afin de balancer le tout et de remettre les choses en perspective.

***

En passant, cette lettre m'a aussi fait penser à autre chose.

Lors de la dernière séance du conseil, le citoyen Richard Dubé dénonçait l'argent mis dans la restauration de la ferme Héritage Miner. Voici un résumé de l'échange selon La Voix de l'Est:

"Photos en main, Richard Dubé en a toutefois rajouté en affirmant qu'il n'y a «plus rien à faire» avec les bâtiments, jugeant qu'ils sont trop en mauvais état pour les restaurer. «C'est patrimonial. Et ça s'arrange. Il y a des subventions des gouvernements pour ça», a répondu le maire du tac au tac."

«C'est patrimonial. Et ça s'arrange.» En lisant la lettre de M. Roberge, je me suis souvenu que lorsqu'il était question du hangar des tramways sur la rue Principale, il tenait un tout autre discours. Suite à une «étude», le conseil municipal avait conclut à l'époque qu’il serait très coûteux de réparer la bâtisse et la démolition était inévitable (lire le blogue du Grand Parleur). Or, pour la ferme Héritage Miner, tout semble possible. Voyez-vous une différence dans la qualité de ces 2 bâtiments:



(Photos tirées de La Voix de l'Est)

Comme à l'habitude, Richard Goulet adapte son discours au goût du jour.


1 commentaire:

  1. Si Richard Goulet se connaissait vraiment; il ne serait pas maire. Ce n'est ni une tête dirigeante ni un administrateur. Il est peu scolarisé, peu cultivé et peu ou pas expérimenté comme entrepreneur. Il n'a pas d'écoute. Ce n'est pas un rassembleur et il est pitoyable en relation ship. Il a le tempérament et la personnalité et toutes les qualités d'un bon vendeur. Il a beaucoup d'ambition. Il rêve d'être le meilleur. Il aime la compétition. Il manipule la vérité avec une grande habileté. Il a du front tout le tour de la tête. Il peut jeter facilement de la poudre aux yeux des gens de façon à embrouiller les faits et à les amener à regarder dans la direction de ses intérêts personnels ou de ceux qui le soutiennent. Il s'achète l'appui des gens en distribuant allègrement ses cadeaux promotionnels et sait virer rapidement son "capeau de bord" au besoin.

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