lundi 28 mars 2011

Faiseur de trouble un jour...

...faiseur de trouble toujours.

Richard Goulet s'amuse à détruire le bon travail fait par les maires de Granby qui ont passé avant lui et ce, depuis longtemps.

Nous savions déjà qu'il détruit l'excellent travail de Michel Duchesneau concernant les finances de la Ville. Nous savions aussi comment il a réussi à transformer en terrain industriel le parc Richelieu offert par M. Boivin pour les citoyens de Granby.

Mais Richard Goulet n'a pas attendu que M. Boivin meurt pour contrecarrer son beau travail. Avant de se faire montrer la porte par la Société zoologique de Granby (après seulement un an comme président), Richard Goulet savait faire la manchette il y a 30 ans. Voici 2 textes de La Voix de l'Est de l'époque:

Boivin obtient des animaux ...

par Jacques Bertrand

GRANBY - Pierre-Horace Boivin se démène présentement dans le but d'obtenir des autruches, des singes et des gazelles, accordées à Granby par des zoos de Casablanca et de Rabat, mais sa tâche n'est pas facile.

Participant au voyage de jumelage entre les villes de Granby et de Marrakech, M. Boivin, le fondateur du jardin zoologique, a offert au zoo de Casablanca un lynx roux, au nom de la Ville de Granby. En retour, il affirme que Casablanca offre quatre singes et il ajoute que le zoo de Rabat propose quatre jeunes autruches géantes et six gazelles, notamment en retour de castors canadiens.

Singes et gazelles arriveront ici au printemps, selon M. Boivin. Quant aux autruches, leur cas pose un problème. Les règles d'Agriculture Canada sont strictes et interdisent toute importation de ce genre d'oiseaux, à moins qu'ils n'aient été mis en quarantaine dans un pays comme les États-Unis.

Mais Horace Boivin se dit pressé par le temps. "Ce sont des autruches géantes et bientôt elles seront trop grandes pour être transportées par avion." Un spécimen adulte de cette espèce dépasse deux mètres de hauteur. Au dire du commissaire industriel, "la loi qui empêche ces oiseaux de venir au Canada est une vieille loi. Ça n'a pas de bon sens, surtout que Hambourg a accepté des autruches semblables, alors que l'Allemagne est très sévère sur l'importation d'animaux."

"Je fais des pressions, j'ai contacté Marcel Ostiguy (le député de St-Hyacinthe, secrétaire parlementaire au ministère de l'Agriculture), j'attends qu'il me rappelle... Il s'agit d'un cadeau royal qu'on ne peut refuser. Cela cimenterait les relations entre le Canada et le Maroc", poursuit M. Boivin, qui "confie", pour appuyer son dire, que six industriels marocains "sont des plus anxieux de venir investir ici".

Déjà, le directeur général du Jardin zoologique de Granby a pris contact avec le zoo du Bronx, à New York. Les autruches pourraient y passer soixante jours de quarantaine et dans ces conditions, le Canada pourrait ensuite les accepter. Germain Couture attend une réponse sous peu.

(...)

...que Goulet refuse

GRANBY (JB) - La Société zoologique ne veut pas des autruches, gazelles et singes marocains et le président Richard Goulet ne partage pas l'enthousiasme de M. Boivin.

"Pour le moment, nous ne sommes pas intéressés, à moins qu'il s'agisse d'une espèce absolument rare. Et il n'est plus question d'accepter des animaux si on les connaît mal, si on n'a pas la place pour les loger, ou si le coût de transport est exorbitant."

M. Goulet cite en example le prêt pour deux ans de deux tapirs par le zoo de Calgary. Ils avaient été envoyés à Granby pendant qu'à Calgary on leur construisait un nouvel enclos. Les deux tapirs n'ont pu s'adapter ici, s'échappant de leur enclos et se blessant grièvement aux pattes. La femelle en est morte et a avorté. "C'est choquant pour eux, mais ça aurait pu arriver à n'importe quel zoo. À la Société zoologique, on ne savait pas ce que c'était."

"Actuellement nous n'avons pas de place, à moins de modifier un enclos, poursuit le président. Nous n'avions pas donné le lynx en espérant avoir quelque chose en retour et ça ne va pas dire que lorsque Granby nous demande un cadeau, que nous allons accepter n'importe quel animal en retour. M. Boivin est le fondateur du Jardin et il ne nous a pas consultés, même si nous avons souvent approuvé ses démarches dans le passé."

(...)

«et il ne nous a pas consultés»: Du Goulet de grand cru!

Comment est-ce que les citoyens de Granby ont fait pour élire un homme qui s'est fait jeter dehors de mille et une organisations pour son incompétence et ce, tout au long de sa carrière? J'ai l'impression que le réveil sera brutal.

La grande question: Est-ce que Richard Goulet avait des comptes à règler avec M. Boivin lorsqu'il a détruit le parc Richelieu?


3 commentaires:

  1. Comme il est intéressant de se relater quelques saga du passé surtout quand ont sait qu'il est garant de l'avenir !, ou de ce qu'il nous en restera après le passage dévastateur de notre primas R.GOULET à l'hôtel de ville.
    Vos observations dans vos derniers blogues sont de plus en plus pertinentes et véridiques M.O'Breham BRAVO.

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  2. cet individu et je me retiens pour ne pas le qualifier d'huluberlu n'a pas et n'a jamais eu de respect pour ceux qui l'ont précédés .Il n'a même pas la décence de donner le crédit pour la latitude qu'il a présentement de dépenser à ceux qui avaient justement permis cette marge de manoeuvre dont il abuse présentement d'une facon si éhonté.

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  3. Ce que je trouve inadmissible aujourd'hui c'est qu'on ne connait pas vraiment ceux qui se présentent au pouvoir (fédéral, provincial et municipal, etc...); sinon que par la vantardise d'eux-mêmes qu'ils affichent. Les candidats devraient avoir à déposer leur C.V. et un bilan d'expériences antérieures qui prouvent leurs talents et capacités relatives au poste qu'ils convoitent. Cela devrait être vérifié automatiquement par un comité d'enquête à l'abri de la corruption et affiché au grand jour. Ainsi on saurait qui ils sont. Actuellement, on paie grassement les pires bandits, des gens sans morale et des incompétents (et souvent des idiots) pour occuper les postes-clés et les plus hautes fonctions. Comment voulez-vous que la santé financière d'une ville soit florissante lorsque celui qui prend les décisions administratives a déjà des faillites d'affaire (dont il ne s'est jamais vanté) à son crédit?

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