Le redressement de la rue Simonds sera fait l'année prochaine. Mais saviez que ce projet avait été prévu pour 2006 par l'administration Racine? En effet, on avait fait une entente à l'amiable (et non une expropriation) avec le propriétaire du terrain nécessaire pour le redressement de la courbe et puis on avait décidé d'attendre après les élections pour finaliser la transaction. Malheureusement, Guy Racine ne fût pas réélu, ainsi qu'une bonne partie du conseil. Et, selon Richard Goulet, tout ce que l'ancien conseil avait fait était mauvais, il a donc décidé de ne pas poursuivre le projet. Le fait qu'on en parlait depuis des années, le fait que c'était le complément naturel du nouveau lien routier qu'on venait de construire, tout ça n'avait plus d'importance.
Le projet étant abandonné par la Ville, toutes les ententes prises avec le propriétaire ont tombées. le terrain est maintenant libre de toutes obligations et on peut bâtir sur ce terrain comme sur n'importe quel autre terrain. Réalisant son erreur, Richard Goulet décide de reprendre le projet. Mais voilà, il y a eu un changement de propriétaire et le nouveau propriétaire a d'autres projets pour ce terrain: des investissements immobiliers. Certains diront que le nouveau propriétaire, qui était un membre du conseil qui avait fait les négociations avec l'ancien propriétaire, savait que la Ville avait fait une erreur et qu'elle serait obligée de revenir à la charge avec une nouvelle offre et qu'il a voulu en profiter. Peut-être. Certains diront qu'il a voulu se venger parce que Richard Goulet - en grand diplomate - a traîné le nom de sa famille dans la boue. Peut-être. Chose certaine, que ce soit lui ou un autre, le propriétaire avait le droit de faire ce qu'il voulait avec ce terrain, incluant des investissement immobiliers, et tout ça a été confirmé par le Tribunal administratif du Québec. Une chose qu'un maire aurait dû savoir et comprendre.
Bref, le résultat est qu'au lieu d'avoir le terrain pour une chanson avec une entente à l'amiable, il nous en coûte maintenant 122 952 $ pour compenser les pertes possibles d'un projet qui existe, au mieux, que sur papier. N'oublions pas non plus tous les frais d'avocats liés à une expropriation et les quatres années perdues où on doit utiliser cette ridicule courbe.
Chapeau, M. Goulet! Un autre excellent exemple d'une bonne gestion de l'argent des contribuables. On comprend mieux pourquoi vous croyez qu'il est impossible de gérer avec un taux de taxes en deça de 80¢.
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