mercredi 12 mai 2010

Les conseillers sont à l'oeuvre

Compte-rendu sur la dette

Nous avons la raison pour l'augmentation de la dette pour les travaux des rues Denison/Long, Édouard/Rutherford, Pelletier, Déragon et Vittie:  Il y a une subvention de 3,6 M $ qu'on ne peut pas utiliser sur ce projet.

On pourrait utiliser l'argent du surplus 2009 pour combler le tout, mais non, car il n'y a aucun intérêt à payer comptant!  Alors on augmente encore la dette.  Mais ne soyez pas triste car nous utiliserons la subvention l'année prochaine.  Ainsi, nous aurons 3,6 M $ de moins à emprunter.  En théorie.  Malheureusement, Richard Goulet n'a jamais fait une telle chose auparavant.  Lorsqu'il ne fait pas les projets, il maintient les emprunts pour faire d'autres projets.  Je dirais même plus, que les montants empruntés sont mêmes plus élevés que les prévisions.

Alors je me risque pour faire un compte rendu des emprunts à la charge de l'ensemble des citoyens de Granby (en assumant qu'ils sont tous acceptés par la population) :

2009 et - : 45 M $

2010 : 19,8 M $

2010 (aréna) : 5,5 M $

Total: 70,3 M $

Étant donné, qu'on devrait faire un remboursement d'environ 2,5 M $ pour les dettes de 2009 et moins, il devrait rester environ une dette de 68 M $ à la fin de 2010.  Si on n'en ajoute pas d'autre, chemin faisant, bien entendu.

Je vous rappelle que le budget 2010 de décembre dernier prévoyait un endettement de 13 M $ et non de 19,8 M $.  Je vous rappelle aussi que l'aréna n'est pas terminé et que le conseil a reçu l'aval de la population pour un montant pouvant aller jusqu'à 6,5 M $.

Mais n'ayez crainte car les conseillers "surveillent rigoureusement les projets d'emprunts et les finances de la ville".

Les terres Miner et le conseil

Je cite La Voix de l'Est, concernant les terres Miner:

"L'ensemble des conseillers municipaux n'a pas encore eu l'occasion de se pencher sur le dossier.  Celui-ci a été piloté au cours des derniers mois par un comité spécial formé entre autres de différents hauts fonctionnaires de la ville"

Qu'est-ce que ceci signifie?  En ce moment, les gens que vous avez élus pour vous représenter - à l'exception du maire, bien entendu - en savent autant que vous sur le dossier.  Voici le scénario qui va se produire:  le conseil va recevoir le dossier des terres Miner une semaine (peut-être deux) avant de se réunir pour prendre une décision sur un projet qui devrait s'échelonner sur les 25 prochaines années.  En une seule réunion (peut-être deux), ils vont analyser le résutat de plusieurs mois de travail, alors que la majorité d'entre eux n'ont aucune expertise dans ce domaine.

Mais n'ayez crainte car les conseillers "surveillent rigoureusement les projets d'emprunts et les finances de la ville".

Le centre-ville

Le scénario de revitalisation du centre-ville a été présenté hier.  Rien de très imaginatif et visionnaire en perspective.  Ajout de poubelles, d'horaires d'autobus, de supports à vélo, d'îlots de verdure et de traverses piétonnières.

On nous parle aussi d' "harminisation de l'esthétique des bâtiments au patrimoine bâti".  C'est la définition exacte d'un PIIA, et notre centre-ville en possède un depuis fort longtemps avec exactement ce mandat.  En fait, le PIIA du centre-ville définit le bâtiment "idéal" au centre-ville comme étant un édifice de 2 à 3 étages ayant un commerce au rez-de-chaussée et des résidences ou bureaux aux étages supérieurs.  Avant Richard Goulet, le zonage du centre-ville limitait la hauteur des bâtiments à 3 étages.  Notre bon maire a modifié ce zonage pour permettre 6 étages, sans aucune raison, sans aucune demande.  C'est la raison pour laquelle nous avons maintenant le quartier FC, ce bâtiment de 4 étages qui jure avec les bâtiments patrimoniaux qui l'entourent.  On m'a déjà dit qu'en permettant une telle construction, Richard Goulet avait détruit 25 ans de travail par les conseils précédents pour harmoniser le centre-ville.  Et je suis bien d'accord avec ça.

La seule chose dont on ne parle pas et qui m'intéresse fortement, c'est le sort du terrain de l'ancien bar de danseuses.  Le conseil a acheté ce terrain en nous disant qu'il ne savait pas ce qu'il en ferait et qu'il attendait de voir le plan de revitalisation du centre-ville pour se décider.  Or, rien dans le plan présenté ne semble faire référence à un besoin d'un nouveau terrain (pour une place publique ou autre).  N'oubliez pas que ce terrain nous coûte 1 M $ (emprunté) et il ne vaut que 100 000 $ ou 200 000 $.  Et les propriétaires du bar réclament encore 700 000 $ de plus.

Mais n'ayez crainte car les conseillers "surveillent rigoureusement les projets d'emprunts et les finances de la ville".

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