lundi 19 avril 2010

Nostalgie quand tu nous tiens: La première gaffe de Richard Goulet - revisité

Donner 50 000 $ à l'école St-Benoît a été la première action irréfléchie de Richard Goulet et aujourd'hui il tente de sauver les pots cassés en interprétant tout de travers:

"Je leur disais (à la commission scolaire) que leurs statistiques étaient fausses. Il y avait déjà une augmentation démographique, mais eux, ils se fiaient à de vieilles statistiques. Le temps m'a donné raison. Ça prouve que la présidente de l'époque était dans le champ gauche. Je ne sais pas quelles étaient leurs motivations, mais c'était la mauvaise décision."

La commission scolaire a toujours fait un excellent travail, avec l'ancienne présidente ou le nouveau président.  La décision de fermer l'école St-Benoît a été supportée par tous ces gens depuis le début jusqu'à aujourd'hui (Voir Nostalgie quand tu nous tiens: La première gaffe de Richard Goulet).

Ce que Richard Goulet disait à l'époque, c'est qu'en bâtissant un logement social au centre-ville, il y aurait beaucoup plus d'enfants au centre-ville et qu'on regretterait la fermeture de St-Benoît.  Aujourd'hui, il n'y a pas plus d'enfants au centre-ville.  Le temps n'a pas donné raison a Richard Goulet.  La commission scolaire savait déjà à l'époque que la clientèle se déplaçait vers le sud de la ville et elle prévoyait le coup:  elle était visionnaire.  C'est ça de la vision.  Si "la présidente de l'époque était dans le champ gauche", alors Richard Goulet n'est même pas dans les estrades à suivre la partie.

Comment les granbyens peuvent accepter d'être dirigé par un incompétent - et insolent - pareil, jamais je ne comprendrai.

Richard et les déchets

La Voix de l'Est a écrit un dossier sur les déchets trouvés dans les fossés à Granby.  J'ai trouvé ce dossier vraiment biaisé et provocateur.  Normalement, je n'en parlerais pas sur ce blog, mais notre maire a décidé de faire de la récupération politique, alors on va en profiter.

"C'est décourageant!", a d'emblée lancé le maire.

Problème #1 avec ce dossier:  On va vérifier l'état des fossés au printemps, après la fonte des neige et avant que les cols bleus aient fait le grand ménage.  C'est normal de retrouver autant de déchets:  Ce sont toutes les ordures amassées au cours de l'hiver.  Je me promène à travers les stationnements des différents centres commerciaux et ils viennent à peine de nettoyer les endroits où ils accummulaient la neige lors du déneigement.  C'est sale en mosus, mais il faut bien attendre que ça fonde avant de nettoyer!  Que les journalistes fassent le même excercice à l'été ou à l'automne et ce sera bien moins pire.

Problème #2:  Il y aura toujours quelques irresponsables dans la société, c'est normal et pas besoin d'en faire un cas.  On paye pour car il n'y en a pas suffisamment pour virer le monde à l'envers et on se dit chanceux de ne pas être à leur place.  Lorsque des journalistes se demandent quel genre de personne peut bien laisser des déchets dans la rue et qu'ils trouvent un billet de 100$ et des emballages de drogues, ils ont leur réponse.  Peut-on vraiment exiger d'une personne incapable de se préoccuper d'un billet de 100$, d'être responsable face à l'environnement?  Devrait-on se soucier de la responsabilité environnementale d'une personne qui se cache à l'orée des bois pour se droguer?  Je crois que ces personnes ont des problèmes beaucoup plus graves auxquels on devrait s'attarder.

Cessons de jouer les vierges offensées et de chercher des responsables partout.  Contentons-nous de donner le bon exemple et aider ceux qui ont besoin de nous.  La vie ne nous en demande pas plus.

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