Aujourd'hui, j'ai eu droit à une visite privée de la ferme Héritage Miner. En fait, j'accompagnais M. Richard Dubé qui avait été invité afin qu'on puisse répondre à ses questions. Était présent Mmes Caroline Gosselin et Geneviève Coté, de la ferme héritage Miner, ainsi que M. Patrick Girard, le conseiller responsable du dossier pour la Ville de Granby.
Projet ambitieux
Le but de ce blog n'est pas de détruire les projets de mes concitoyens mais bien de jeter un regard critique sur la gestion de notre conseil de Ville. Alors je qualifierai le projet comme étant ambitieux. On veut faire beaucoup et il me semble qu'on a un échéancier très court. M. Dubé et moi sommes sortis de cet entretien avec le sentiment que le projet «préservation du patrimoine» s'était passablement amenuisé pour faire place à un projet «agro-touristique» (le mot-clé étant «touristique») qui s'étale dans plusieurs directions. Le plan d'affaire s'est assurément modifié au cours du temps et plusieurs objectifs semblent encore mal définis. Mais tout ça ne signifie pas que le projet est voué à l'échec car − je n'en avais jamais douté − les gens de la ferme Héritage Miner sont passionnés par leur projet et lui consacrent toutes leurs énergies afin de le mener à terme .
Et c'est ici où j'en veux à notre conseil qui m'a toujours semblé mou lorsqu'il vient le temps de dépenser de l'argent et d'exiger du rendement. Pour avoir été témoin du questionnement de M. Dubé lors de la rencontre, je doute que les gens de la ferme Héritage Miner aient eu à rendre autant de comptes. Et pourtant, M Dubé n'a fait que ce que tout bon investisseur aurait fait: Après avoir pris connaissance des ambitions et échanciers, il a mis la pression afin de s'assurer que les échéanciers et − surtout − les montants soient respectés.
Si notre conseil et notre maire nous démontrerais qu'ils ont posé ce genre de questions et mis des conditions de rendement et des échéancier avant de s'impliquer dans ce genre de projets, cela rassurerait beaucoup plus les citoyens. Mais le conseil, via son réprésentant le maire, préfère ridiculiser ceux qui osent poser des questions. Et, jusqu'à date, la porte du bureau du maire semble toujours ouverte si on manque de fonds, que ce soit pour ce projet ou d'autres comme le golf Miner.
C'est vrai qu'il faut faire attention pour ne pas trop détruire les rêves de ceux qui les proposent, mais il faut aussi tenir une voix forte et ferme pour rassurer les investisseurs, soit les citoyens. Après tout, il faut toujours garder à l'idée que si ça ne fonctionne pas, tout ça revient à la Ville ... et on fait quoi avec?
Choses promises
Et c'est ici que j'entre en scène en temps que témoin et ce blog se veut un aide-mémoire des promesses faites. M. Girard nous a dit que le sentiment général au conseil est que la Ville a suffisamment investi dans la ferme Héritage Miner et qu'il ne devrait plus y avoir d'autres montants donnés en subventions. Mmes Gosselin et Côté confirmant qu'ils n'ont pas l'intention de demander plus d'aide de la part de la Ville. De plus, la ferme devrait s'auto-financer d'ici 2-3 ans. Tout ça semblait être un engagement ferme. Nous espérons tous que cela ne sera pas comme la promesse de ne pas investir dans le golf Miner.
Sur ce, M. Dubé s'est engagé à ne plus revenir sur le sujet (en autant que les conditions soient respectées) pour les 2 prochaines années. Et, dans 2 ans, il s'est même engagé à s'excuser publiquement si la ferme Héritage Miner réussit à être rentable comme prévu.
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