samedi 2 juillet 2011

Mal informé

500 arbres rasés en plein Granby : la compagnie Allaire et Gince montrée du doigt

Voilà un titre choc. Par contre, en lisant l'article, on s'aperçoit à quel point nous sommes mal informés.

Ce qu'on apprend dans l'article:

  • Les résidants du quartier se sont plaints et sont outrés;
  • Le service de l'urbanisme, par l'entremise de Alain Chevalier, nous dit que cette coupe a été faite sans permis et que c'est illégal;
  • Le directeur général de Allaire et Gince, Claude Sylvain, nous dit se conformer à la résolution du conseil qui lui enjoint d'aménager des écrans sur ce lieu;

C'est tout.

J'aurais aimé avoir l'avis du conseil sur ce sujet puisque M. Sylvain l'implique dans la situation. Mais, voyez-vous, il est impossible pour le conseil de bien paraître dans ce dossier.

De deux choses l'une, c'est illégal ou ce ne l'est pas.

Si c'est légal, alors il faudrait expliquer:

  • Pourquoi les résidants du quartier ne sont pas au courant de ce qui s'y passe;
  • Pourquoi le service d'urbanisme n'est pas au courant (Le journaliste pourrait alors demander si la démission de Yvan Gatien et la retraite de Daniel Naud jouent un rôle dans la désorganisation du service de l'urbanisme);
  • Pourquoi le conseil a autorisé la coupe de 500 arbres, ce qui ne paraît jamais bien.

Si c'est illégal, alors le conseil devrait dénoncer Allaire et Gince comme étant une compagnie irresponsable ayant un comportement inacceptable. Or, non seulement cette compagnie fait beaucoup d'argent grâce aux généreux contrats qu'elle obtient des projets acceptés par notre conseil, mais Claude Sylvain est aussi un des co-propriétaires du DÉVELOPPEMENT DES TERRES MINER INC. En fait, cette compagnie a la même adresse que celle de ALLAIRE ET GINCE, soit les bureaux d'Allaire et Gince.

Je ne peux qu'imaginer à quel point le maire Goulet ne voudrait porter de telles accusations contre cette compagnie. Le monde est toujours aussi petit. C'est ça le problème lorsque la Ville fait des transactions commerciales: elle perd sa neutralité.

Mais pourquoi est-ce que les journalistes posent si peu de questions à notre conseil? Lorsqu'on a un conseil qui prend autant de décisions − qui ont un si grand impact sur les finances et l'environnement − il me semble que la question «Pourquoi?» est de mise une fois de temps en temps.

Parions qu'il n'y aura même pas de suivi.

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