dimanche 13 février 2011

L'art de dire n'importe quoi, partie 2

J'en ai déjà parlé lorsque l'ESVD signifiait son intention de construire son aréna, mais je dois revenir sur le sujet puisqu'il est de nouveau dans l'actualité. Le complexe de soccer du fils du maire financé par le privé.

Voici ce que Richard Goulet avait à dire à Toni-Lynn Trottier lors de la campagne électorale de 2009, il y a peine un an, au sujet de l'investissement du privé dans les infrastructures sportives:

Quant à l'idée de dénicher des commanditaires pour financer la construction, M. Goulet juge que «Mme Trottier prend ses rêves pour la réalité.»

Comparons ces propos avec ceux de l'article de La Voix de l'Est:

«C'est plutôt une belle opportunité pour notre entreprise de s'impliquer socialement dans la région» - Le président d'Artopex, Daniel Pelletier

Parce qu'il est le fils du maire, Richard Goulet, et pour dissiper tout doute, Paul Goulet précise que le projet ne bénéficie d'aucune subvention. «C'est le plus important projet récréatif non subventionné de l'histoire de Granby, qui va rapporter 75 000 $ en taxes à la Ville par année et créer cinq emplois», soutient-il.

Je le répète, pour tenir des propos aussi ridicules en campagne électorale alors que son propre fils est en train de ficeler un projet récréatif 100% privé, il n'y a qu'une façon de décrire Richard Goulet:

L'art de dire n'importe quoi.

Rich, un bon conseil, va donc chercher l'argent là où il est aujourd'hui, et non pas dans les poches des contribuables de demain.

1 commentaire:

  1. N’OUBLIEZ PAS: Le 16 et 17 (mercredi et jeudi) Il y aura un registre à l'hôtel de Ville de 9h à 19h pour s'opposer à un emprunt pour financer les égouts et l'aqueduc pour le développements des terres Miner.

    Partagez cette information sur vos pages de Facebook et par courriel!

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.