samedi 5 février 2011

Malhonnêté, désenchantement et indignation

«Quand on dit que cela va occasionner des augmentations de coût, je n’y crois pas. La facture sera répartie sur les acheteurs des maisons. Si le promoteur doit assumer des coûts de 200 000$ de plus et que ces coûts sont répartis sur 100, 150 ou 200 maisons, ce sera minime.»

- Richard Goulet, Journal l'Express, 2 février 2011, p. 12

200 000 $ divisé par 100 ou 200 maisons, ça fait 1000 $ à 2000 $ par maison. Si on s'est voté une augmentation de salaire de 20 000 $ par année comme notre maire, ça peut sembler «minime». Personnellement, je vais me pencher si je vois 1000 $ traîner par terre.

Mais de là à nous dire qu'«il ne croit pas que ça va occasionner des augmentations»; ce n'est pas une question de foi, mais une question de fait. Une augmentation, c'est une augmentation!

Ça me rappelle lorsqu'il disait: «Ce n'est pas une dette, c'est un investissement.» C'est peut-être un investissement, mais c'est une dette quand même! Et un investissement payé comptant est toujours un investissement; même qu'il est un investissement plus payant! (ou moins coûteux?)


En lisant la lettre de Mme Schneider dans La Voix de l'Est d'aujourd'hui, je me demandais combien de gens déchantent de plus en plus de notre maire? En fait, je me demandais plutôt:

«Est-ce que ça existe quelqu'un qui était contre les idées et la vision de Richard Goulet il y 4 ou 5 ans et qui est maintenant enchanté par ses accomplissements?»


Je vous rappelle l'invitation de Richard Dubé pour se présenter à la réunion du conseil de lundi prochain. Ça n'arrêtera pas tout seul; bien au contraire, l'inaction de la population encourage le conseil à continuer.


2 commentaires:

  1. Justement lors de la prochaine l'assemblée du conseil (7 février), pourquoi ne demanderiez-vous pas à M. le maire de nous présenter ses compétences et expériences passées en gérance financière et administrative. Avant de vous demander les vôtres (à la dernière assemblée de 2010), il a dit qu'il n'avait pas peur de donner les siennes et curieusement... il ne l'a pas fait. Je suis certaine que beaucoup de citoyens aimeraient les connaître parce qu'ils les ignorent et sont inquiets de la situation d'endettement croissant et pathologique de notre ville. Les gens se feraient une meilleure idée du niveau de confiance qu'ils peuvent accorder aux élus et suivraient de plus près les investissements et dépenses de leur ville. C'est à suivre...

    RépondreSupprimer
  2. Bravo! à tous les courageux citoyens qui se sont adressés au conseil de la ville ce soir. Bravo! tout particulièrement à la jeune fille qui a témoigné de sa crainte face à l'endettement croissant de Granby. Les jeunes parlent d'exode!!!

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.