jeudi 5 février 2009

Le cas du CINLB

Aujourd’hui dans La Voix de l’Est, on nous dit que la Ville cherche une subvention d’Hydro-Québec pour financer la réfection de deux sentiers du CINLB. Mais ne vient-on pas juste d’approuver une subvention de 1.6 million$ pour mettre en valeur le CINLB?  Le pire c’est que cette subvention ne servira même pas à abaisser les coûts.


En effet, on apprend qu’on a dû abandonner le réaménagement de deux sentiers, prévu dans le projet initial, faute de moyens. Imaginez, sur 1.6 million$ on n’a pas été capable de trouver 168 000 $ pour mettre à niveau des sentiers qui sont la raison d’être du CINLB. Je rappelle la signification du I et du N : Interprétation de la Nature. Mais dans le 1.6 million$, on inclut un espace-boutique et un kiosque-resto. On réserve même 300 000 $ pour faire l'aménagement d'un parc pour les enfants. Les gens qui vont au CINLB, ils y vont pour marcher dans la nature; pas pour acheter des cossins, pas pour manger, pas pour faire jouer les enfants dans des bébelles qu ‘ils peuvent retrouver dans les parcs en ville.

Subvention trop généreuse


Déjà ce 1.6 million$ est de trop. Rappelons les faits. Les gens du CINLB avaient des idées de grandeur avec un plan complètement farfelu, supporté par personne. Coût du projet : 3.3 millions$. Ils réussissent tout de même, sans peine, à convaincre Richard Goulet d’y investir. Point positif, il décide d’y investir de la façon traditionnelle, c’est-à-dire un tiers de la part de chaque gouvernement, soit 1 million$ qu’il s’empresse de promettre aux dirigeants du CINLB, à condition que les deux autres paliers de gouvernement fassent leur part.


Mais comme il nous reste tout de même quelques fonctionnaires responsables, le CINLB n’a jamais été capable d’obtenir de financement pour leur projet fantaisiste, ni du provincial, ni du fédéral. C’est à ce moment qu’ils décident de revoir à la baisse leur projet, la bonne chose à faire de leur part. Mais la bonne chose à faire de la part du maire aurait été de revoir son financement à la baisse aussi. Mais non, le projet a été abaissé à 1 million$, c’est-à-dire le montant promis par la ville, auquel on a rajouté un montant de 600 000 $ supplémentaire pour les années subséquentes. Un tiers / un tiers / un tiers aurait encore été la méthode de financement qui aurait dû être privilégiée par le conseil. Ceci aurait permis au CINLB de faire ses devoirs comme il faut en tentant de convaincre le provincial et le fédéral de la validité de leur projet.

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