mercredi 23 février 2011

Un pont gratuit

Lu dans L'avenir & des rivières:

Le NOUVEAU pont Zéphyr-Falcon

«En plein coeur du centre-ville de Bedford, le pont Zéphyr-Falcon est vieillissant et sera démoli pour être remplacé par un pont plus haut et plus large.»

«Le ministère des Transports entend profiter de l’occasion pour rehausser le pont, l’élargir et le repositionner dans l’axe de la rue Cyr.»

«Les changements apportés à l’axe du pont forceront le ministère à acquérir quelques parcelles de terrain, du côté nord de la rivière, à la hauteur des rues Cyr et de l’Église»

«Même si le MTQ refuse d’avancer des chiffres, certains observateurs laissent entendre que la construction du nouveau pont pourrait coûter entre quatre et cinq millions $. «Tous les travaux sont à la charge du ministère», poursuit M.Fournier.»

Exacement comme pour le pont Mountain à Granby ... à l'exception que pour le nôtre, le ministère n'a déboursé que 25 % des coûts pour SON pont.

Il faut vraiment être de mauvaise foi pour dire que notre maire est visionnaire et qu'il gère notre argent dans le meilleur intérêt de notre communauté.

Il va falloir qu'il en trouve des subventions pour nous rembourser cette perte qu'il a causé dans notre compte de banque.



dimanche 13 février 2011

L'art de dire n'importe quoi, partie 2

J'en ai déjà parlé lorsque l'ESVD signifiait son intention de construire son aréna, mais je dois revenir sur le sujet puisqu'il est de nouveau dans l'actualité. Le complexe de soccer du fils du maire financé par le privé.

Voici ce que Richard Goulet avait à dire à Toni-Lynn Trottier lors de la campagne électorale de 2009, il y a peine un an, au sujet de l'investissement du privé dans les infrastructures sportives:

Quant à l'idée de dénicher des commanditaires pour financer la construction, M. Goulet juge que «Mme Trottier prend ses rêves pour la réalité.»

Comparons ces propos avec ceux de l'article de La Voix de l'Est:

«C'est plutôt une belle opportunité pour notre entreprise de s'impliquer socialement dans la région» - Le président d'Artopex, Daniel Pelletier

Parce qu'il est le fils du maire, Richard Goulet, et pour dissiper tout doute, Paul Goulet précise que le projet ne bénéficie d'aucune subvention. «C'est le plus important projet récréatif non subventionné de l'histoire de Granby, qui va rapporter 75 000 $ en taxes à la Ville par année et créer cinq emplois», soutient-il.

Je le répète, pour tenir des propos aussi ridicules en campagne électorale alors que son propre fils est en train de ficeler un projet récréatif 100% privé, il n'y a qu'une façon de décrire Richard Goulet:

L'art de dire n'importe quoi.

Rich, un bon conseil, va donc chercher l'argent là où il est aujourd'hui, et non pas dans les poches des contribuables de demain.

samedi 12 février 2011

L'art de dire n'importe quoi

Lorsque Richard Goulet a acheté les terres Miner, il nous parlait d'investissement. Lorsqu'il a acheté les bâtiments incendiés au centre-ville, il nous parlait d'investissement.

Pour les terrains du centre-ville, malgré 1 M $ d'«investissement» pour acquérir et nettoyer les terrains, nous les revendons au tiers du coût au bon ami du maire, M. Favreau. Malgré cela, lorsque je lui ai fait remarquer le retentissant échec de la transaction pour les Granbyens, il me répondit:

«Ce que les gens comme vous oublient de compter, ce sont les taxes que nous rapportent le nouveau bâtiment. En 10 ans nous aurons repris notre argent.»

C'est exactement le même argument qu'il nous servait pour acheter les terres Miner: Avec la construction de nouvelles maisons, les taxes rapporteront des millions $ à la Ville. 10 ans, 15 ans, 25 ans, peu importe, si on met le terme assez long (et qu'on ignore les dépenses engendrées par les nouveaux résidents), on finit toujours par faire de l'argent.

L'argument des gens comme moi qui disait que si une personne ou une compagnie privé faisait elle-même l'investissement, c'est-à-dire que la Ville ferait exactement les mêmes «profits», sans supporter les dépenses et, surtout, sans assumer le risque qui vient avec toutes formes d'investissement, est un argument que Richard Goulet ne semble pas avoir la capacité de comprendre.

Changer son fusil d'épaule

Aujourd'hui, le maire défend son nouveau règlement sur les travaux municipaux:

«Mais pour le maire Richard Goulet, cela est une question d'équité. L'ensemble des citoyens n'aura plus à payer pour les stations de pompage et le surdimensionnement, (...)

Depuis 2005, indique M. Goulet, les projets des promoteurs ont engendré des coûts de 2,2 millions $ pour la Ville soit une moyenne de 380 000 $ par année. En vertu du nouveau règlement, les coûts annuels sont plutôt estimés à "50 000 $, 75 000 $". Le reste sera acquitté par les promoteurs. "Ça enlève un fardeau à la Ville", dit le maire.» (La Voix de l'Est, 12 février, p. 9)

Une question d'équité? Un fardeau pour la Ville? Mais que sont devenus les termes «investissement» et «revenu de taxes»?

On parle d'économie de 300 000 $ par année, alors qu'il y a plus de 100 M $ d'investissements privés en nouvelles constructions chaque année. Ce qui signifie que, dès l'année suivante, on obtient environ 1 M $ en nouveaux revenus de taxes. N'est-ce pas là un bon investissement?

Ne croyez-pas que je veuille encourager cette pratique; mon idée n'est pas faites là-dessus puisque nous n'avons pas beaucoup d'information à ce sujet. Je trouve seulement troublant que le maire justifie une perte de 700 000 $ pour UN SEUL terrain au centre-ville avec le fait que LE SEUL nouvel immeuble érigé sur ce terrain (le quartier FC) rapportera 70 000 $ par année, alors qu'une dépense de 300 000 $ annuelle qui rapporte 3 fois plus l'année suivante est considérée comme étant un «fardeau» pour la Ville et une source d'«inéquiété» entre les contribuables.

On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la fermière.


J'en profite pour vous rappeler que mercredi et jeudi prochain, il y aura un registre à l'hôtel de Ville de 9h à 19h pour s'opposer à un emprunt pour financer les égoûts et l'aqueduc pour le développements des terres Miner.

Nous devons emprunter pour construire les infrastructures (au complet, pas seulement le surdimensionnement) pour des promoteurs à qui nous avons prêté 90% de l'argent pour acheter leur développement au taux préférentiel de 2% d'intérêt.

À vous de décider si c'est un «investissement» ou un «fardeau» pour la Ville.


mercredi 9 février 2011

La lecture de la semaine

J'ai le goût de faire changement aujourd'hui et de vous proposez un livre de chevet afin de vous faire réfléchir.

C'est une vieille publication que je lisais lorsque j'avais 12 ou 13 ans. Le livre, écrit par Ian Livingstone, fait partie de la collection UN LIVRE DONT VOUS ÊTES LE HÉROS et s'intitule: La Cité des Voleurs.

Voici le résumé à l'endos du livre, question de vous mettre l'eau à la bouche:

«La terreur s'est abattue sur la ville de Silverton depuis que Zanbar Bone et ses Chiens de Lune, assoiffés de sang, y exercent leurs méfaits. Les paisibles marchands de la cité ont besoin d'aide et c'est VOUS, l'aventurier intrépide, qu'ils vont appeler à la rescousse.

Votre mission vous conduira au long des rues sombres et sinueuses du Port-du-Sable-Noir où les créatures de la nuit guettent dans l'ombre le voyageur imprudent. Et si vous parvenez à traverser la ville, vous devrez affronter l'infâme Zanbar Bone lui-même, retranché dans sa place forte ...

Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance ...»

Bonne lecture à tous!


Registre à signer

Dans un tout autre ordre d'idée, il y a encore un registre à signer. Voici les détails habituels:

  • Dépense totale: 1 676 000 $
  • Emprunt de la Ville: 1 330 879.70 $
  • Raison: aqueduc & égoûts pour le complexe de soccer et les terres Miner
  • Date du registre: 16 et 17 février 2011, 9h-19h
  • Lieu: hôtel de ville, 87, rue Principale

Les investissements qui rapportent

Ces travaux d'infrastructures consistent à mettre l'aqueduc et les égoûts sur la rue Robitaille, entre la rue Mountain et le boulevard Pierre-Laporte et à les brancher au réseau de la Ville, sur la rue Vittie.


Pour la figure précédente, voici la légende:

  • Ligne rouge: Aqueduc & égoûts à construire
  • Ligne bleu: Limites du développement des terres Miner
  • Ligne orange: Limite du complexe de soccer de Paul Goulet, le fils du maire
  • Ligne magenta: Emprises de rue qui seront construites dès 2011

Voici la liste des coûts pour les riverains et la part payée par tous les citoyens:

adressemontant assumé par le riverainmontant assumé par l'ensemble de la Ville
139 Vittie015 795.88 (100%)
140 Vittie05 833.33 (100%)
143 Vittie029 964.10 (100%)
151 Vittie084 539.62 (100%)
101 Mountain042 624.83 (100%)
15 Robitaille077 253.41 (100%)
23 Robitaille32 262.3023 678.70 (42%)
210 Denison est08673.53 (100%)
64 Robitaille103 691.7076 103.82 (42%)
209 Old Shefford146 928.60218 058.82 (60%)
55 Robitaille62 237.7045 678.94 (42%)

155 Mountain

91 Robitaille

92 Robitaille

200 Robitaille

Surdimensionnement

0702 674.70 (100%)
TOTAL345 120.301 330 879.70 (79%)

Le 55 Robitaille est le complexe de soccer de Paul Goulet.

Les 4 dernières propriétés appartiennent à la Ville de Granby. Ironiquement, le 91 Robitaille est la centrale de traitement des eaux ... et elle paye pour avoir l'aqueduc!

Notez que malgré le frontage énorme qu'occupe le développement des terres Miner, il ne fait pas partie des calculs pour la répartitions des coûts. En fait, il ne paye absolument rien, alors qu'il sera le principal bénéficiaire de ce service. Je cite le conseiller Patrick Girard (La voix de l'Est, 9 février 2011, p.8, "Bonin s'oppose deux fois"):

«Cela va permettre de desservir le complexe de soccer, mais aussi les développements des terres Miner»

Vous vous rappelez le prix de vente de 10 M $ des terres Miner? Vous vous rappelez que le maire nous disait qu'on faisait 2 M $ de profit; 1 M$ payé cette année et le reste échelonné sur 15 ans?

Eh bien, avec le million de dollars dépensés pour développer le bout de terrain que les acheteurs ne voulait pas et celui-ci de 1,3 M $ pour leur fournir les infrastructures gratuitement ... Envolez le 2 millions de profit et il faudra attendre 15 avant de l'obtenir!

Si vous lisez ce texte, VOUS êtes le héros.

«La terreur s'est abattue sur la ville de Ghoul's town depuis que Richard 1er et ses Moutons de Lune, assoiffés d'argent, y exercent leur pouvoir. Les paisibles citoyens de la cité ont besoin d'aide et c'est VOUS, l'aventurier intrépide, qu'ils vont appeler à la rescousse.

Votre mission vous conduira au long des rues sombres et sinueuses des terres humides et boisées où les créatures de la nuit guettent dans l'ombre le portefeuille du voyageur imprudent. Et si vous parvenez à traverser la ville, vous devrez affronter l'inquiétant Richard 1er lui-même, retranché dans sa place forte ...

Cinq minutes de votre temps, une signature et un peu de volonté sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance ...»


mardi 8 février 2011

En attendant le résultat de mes recherches ...



Pour sa croissance démographique

À 8,4 %, le taux de croissance de la population de la région entre 2001 et 2006 a été le double de celui de la province.

***

Si ça allait tellement mal à Granby avant Richard Goulet, pourquoi est-ce que le développement des terres Miner vante la croissance démographique exceptionnelle de 2001-2006 pour vendre ses terrains? Il y en a qui vont se faire taper sur les doigts!

La seule différence entre le Granby «pré-2006» et «post-2006», c'est le coût pour y vivre.


Les boisés Miner

Saviez-vous que le terme «boisé» - comme dans «les boisés Miner» - n'est pas français?

En effet, le terme «boisé» est soit un adjectif ou un verbe, mais pas un nom.

C'est amusant que nos professionnels de la langue française n'en ont jamais fait la remarque, mais pour ce qui est des simples citoyens qui s'expriment sur les médiaux sociaux, on n'a jamais eu peur de les dénigrer.

samedi 5 février 2011

Malhonnêté, désenchantement et indignation

«Quand on dit que cela va occasionner des augmentations de coût, je n’y crois pas. La facture sera répartie sur les acheteurs des maisons. Si le promoteur doit assumer des coûts de 200 000$ de plus et que ces coûts sont répartis sur 100, 150 ou 200 maisons, ce sera minime.»

- Richard Goulet, Journal l'Express, 2 février 2011, p. 12

200 000 $ divisé par 100 ou 200 maisons, ça fait 1000 $ à 2000 $ par maison. Si on s'est voté une augmentation de salaire de 20 000 $ par année comme notre maire, ça peut sembler «minime». Personnellement, je vais me pencher si je vois 1000 $ traîner par terre.

Mais de là à nous dire qu'«il ne croit pas que ça va occasionner des augmentations»; ce n'est pas une question de foi, mais une question de fait. Une augmentation, c'est une augmentation!

Ça me rappelle lorsqu'il disait: «Ce n'est pas une dette, c'est un investissement.» C'est peut-être un investissement, mais c'est une dette quand même! Et un investissement payé comptant est toujours un investissement; même qu'il est un investissement plus payant! (ou moins coûteux?)


En lisant la lettre de Mme Schneider dans La Voix de l'Est d'aujourd'hui, je me demandais combien de gens déchantent de plus en plus de notre maire? En fait, je me demandais plutôt:

«Est-ce que ça existe quelqu'un qui était contre les idées et la vision de Richard Goulet il y 4 ou 5 ans et qui est maintenant enchanté par ses accomplissements?»


Je vous rappelle l'invitation de Richard Dubé pour se présenter à la réunion du conseil de lundi prochain. Ça n'arrêtera pas tout seul; bien au contraire, l'inaction de la population encourage le conseil à continuer.