mercredi 8 décembre 2010

Les mensonges de Richard Goulet

Si vous avez écouté la séance du conseil de lundi dernier, suite à mon intervention à la période de question, vous savez que Richard Goulet m'a demandé de corriger une information sur ce site, c'est-à-dire à l'effet que la ville de Mississauga aurait emprunté 340 millions $ cette année.

Voici la confirmation qu'en date du 20 octobre 2010, Mississauga est toujours sans dette et qu'elle a une cote de crédit 'AAA' de la part de Standard & Poor's.  Vous pouvez lire l'évaluation complète ici (en anglais).

Mais voici tout de même des faits saillants de cette évaluation (traduits avec l'aide de Google):

La cote de Mississauga reflète notre opinion de l'état libre de toute dette de la ville, son économie robuste et une forte flexibilité financière.

Nous basons la cote de Mississauga, en partie sur la politique de la ville de financement des dépenses en immobilisations entièrement sur un «payer comptant». La ville a fait cela principalement en s'appuyant sur ses réserves de capitaux importants et est resté libre de toute dette, en la gardant bien de devancer ses pairs nationaux et internationaux.

[Le prochain paragraphe réflète à quel point la récession a été beaucoup plus difficile envers l'Ontario que le Québec]

Bien que la ville a résisté à la récession mieux que certaines municipalités, la faiblesse de la demande mondiale et du haut taux de change Canada-États-Unis, (...), a altéré son économie. Mississauga a connu une forte baisse de la construction en 2009, comme en témoigne la baisse de 43% la valeur des permis, et l'inoccupation des bureaux a été jusqu'à environ 12% en juin 2010 à partir d'environ 10% et 7% à la fin de 2009 et 2008, respectivement. Le taux de chômage dans la RMR de Toronto a été de 9,4% en juin 2010, qui a été relativement stable d'année en année, mais reste sensiblement plus élevé que celui de 6,7% de juin 2008. Malgré l'économie probablement plus faible, nous pensons que l'économie diversifiée et en constante évolution de Mississauga continue de soutenir la cote.

À notre avis, Mississauga a démontré des pratiques prudentes de gestion de la liquidité par le biais de politiques globales régissant toutes les facettes de ses réserves et fonds de réserve. (...) À la fin de l'année 2009, le total des réserves et fonds de réserve (...) ont totalisé 445 millions de dollars. [pour une population de 730 000 habitants]

Mississauga a généré un surplus d'environ 7% en 2009, en ligne avec la moyenne sur cinq ans.  Les maigres surplus nuisent à la capacité de la ville pour défendre sa philosophie «payer comptant» et reconstituer les réserves. Cependant, nous croyons que l'augmentation des taxes sur les propriétés de 2,3% d'impôt en 2010 ainsi que des examens continus des programmes et services devraient aider étayer la marge d'opération de Mississauga. La ville possède également une marge pour augmenter les impôts fonciers résidentiels, que nous considérons comme relativement faible en raison d'un gel des impôts de 11 ans qui s'est terminée en 2002.


Mississauga est sans dette depuis 1978.  Depuis ce temps, la population a passé de 70 000 à 730 000.  Outre l'économie ontarienne qui ne l'aide pas, les problèmes de Mississauga ne sont pas liés au fait qu'elle n'a pas emprunté, bien au contraire.  Elle est victime de son succès:  Sa fulgurante croissance fait qu'elle ne peut plus agrandir son territoire, alors elle doit le densifier.  C'est-à-dire qu'elle doit remplacer ce qui est déjà bâti par des infrastructures plus dense pour continuer sa croissance.

De plus, la ville de Mississauga a fait le choix de garder le compte de taxes peu élevé pendant plusieurs années.  CECI N'EST PAS LIÉ AU FAIT QU'ELLE PAYE COMPTANT.  Elle n'est pas obligée de le faire et cela se corrige facilement, contrairement à rembourser une dette.

Alors, monsieur le maire, cessez de propager des propos mensongers et d'attaquer les gens qui font mieux que vous.  Suivez leur exemple plutôt que de nous rabaisser à la moyenne.

3 commentaires:

  1. J'AI ÉTÉ HEUREUX DE CONSTATER QUE LES CONSEILLERS BONIN ET JEUNEAU AIENT EU LE COURAGE DE LEURS OPINIONS ET JE N'AI PAS ÉTÉ SURPRIS DE VOIR LE MAIRE "FUSILLER DU REGARD" CES ADMIRABLES REPRÉSENTANTS DE L'OPINION CITOYENNE. À VOULOIR TOUJOURS GAGNER, SE VANTER ET PROUVER QU'IL SURPASSE TOUT LE MONDE, "NOTRE PETIT MAIRE" RESSERRE SUR LUI-MÊME L'ÉTAU DE SON INCOMPÉTENCE. ESPÉRONS QU'IL SE RÉVEILLERA AVANT D'ÊTRE COMPLÈTEMENT ÉCRASÉ. IL N'A PAS ENCORE COMPRIS QU'ON APPREND BEAUCOUP À ÉCOUTER (CEUX QUE L'ON CROIT PLUS PETIT QUE SOI) ET QUE C'EST L'HUMILITÉ QUI GRANDIT LES HOMMES.

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  2. Je suis sceptique concernant les propos des conseillers Bonin et Jenneau. Rappelons-nous l’an dernier pour le budget de 2010, ils voulaient donner un répit aux contribuables (en abaissant temporairement le taux de la taxe de 5 sous).

    Résultat : Ce sont ces même conseillers qui ont proposé et secondé l’adoption d’un budget en forte hausse. Merci pour l‘effort mais il aurait été conséquent qu’ils votent contre ce budget.

    Alors, ne nous énervons pas suite à leurs récents propos, qui vivra, verra. Là-dessus, pour passer de la parole aux actes, je leur suggère de prendre le leadership afin de mettre en marche une campagne de sensibilisation des citoyens concernant l’endettement de la ville pour, dans un premier temps, obtenir le nombre de signatures requises lors des registres et, si référendum il y a, mener eux-mêmes la compagne contre ces emprunts.

    P.S. J’irai signer ces deux registres

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  3. J’avoue que je n’arrive pas à comprendre la conseillère Jenneau et le conseiller Bonin. Ils ont voté contre un projet d’emprunt de 8.55 M. Ce que je ne comprends pas, c’est comment ils ont pu se prononcer contre ce projet d’emprunt qui est essentiel à la réalisation d’un budget de dépenses (2011) après avoir voté en faveur de ce même budget quelques instants auparavant? C’est aberrant.

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