Avec le dépôt des états financiers 2011, nous avons un peu plus l'heure juste concernant l'augmentation de la dette à Granby. La dernière fois que je l'avais ajustée, la dette devait rester stable durant 2012, subissant même une légère baisse pour se finaliser à 83,4 M $.
Avec les chiffres officiels, ce rêve fût de courte durée. La dette au 31 décembre 2011 était en fait à 71,9 M $ et elle augmentera de 15,2 M $ − comme à l'habitude − pour terminer à 87,1 M $ au 31 décembre 2012, soit légèrement plus que prévu (Ce montant est toujours une prévision pour le moment).
Alors, l'horloge de la dette s'emballe à nouveau.
Petite note à propos des chiffres qu'on nous donne. Je vous avais déjà dit que la dette que nous avons est plus grande que ce qu'on nous dit. Les chiffres que vous voyez sur l'horloge de la dette représente la dette de la nouvelle Ville de Granby. C'est-à-dire que ça ne représente que les montants empruntés depuis la fusion. Les dettes de l'ancienne Ville et de l'ancien Canton sont considérées à part, comme des dettes de «riverains», puisque seulement une partie de la population payent l'une ou l'autre de ces dettes. Or, tout le monde est «riverain» d'une façon ou d'une autre et donc rembourse une plus grande part d'endettement que ce que le conseil nous dit. (Les détails en p. 15 et 16 de la présentation de la Ville)
Selon les états financiers 2011 (p. 25), l'endettement total net à long terme réel est de 80 025 937 $, ce à quoi on doit déduire 3,3 M $ pour la dette des «véritables» riverains (on retrouve ce montant dans la présentation de la Ville en p. 15). Soit une dette de 76,7 M $ au lieu de 71,9 M $ tel que spécifié officiellement par la Ville.
Il y a pire encore, mais je m'en garde pour le nouveau site sur lequel je travaille.
Des chiffres qui n'inquiètent toutefois pas le maire Goulet. «Je n'ai jamais été inquiet. Et on s'en va vers un cycle où la dette va SE MAINTENIR», dit-il.
RépondreSupprimermaintenir: (verbe transitif et pronominal)
SE MAINTENIR: demeurer dans le même état.
Tenir fixe.
Conserver dans le même état.
Continuer á affirmer, á soutenir.