Après plusieurs publicités pour annoncer le lancement d’un projet de revitalisation du centre-ville, cela a finalement eu lieu mardi soir dernier. Un article a paru dans La Voix de l’Est aujourd’hui … en pages 12 et 13! Rien sur la page couverture. J’aimerais vous donner un lien vers le site de La Voix de l’Est, mais ils ne l’ont pas publié sur leur site. Ceci démontre bien toute l’importance de l’événement. Rien que du vent, et on sent très bien en lisant l’article que la journaliste est aussi restée sur sa faim : « Les nombreuses personnes présentes, mardi soir, n’ont toutefois rien eu à se mettre de tangible sous la dent. »
Elle poursuit de plus belle en écrivant : « Les mots "concertation", "stratégie" et "plan d’action" sont d’ailleurs revenus à maintes reprises dans le discours des intervenantes … » N’avais-je pas déjà parlé du fait que de décider de réunir des gens autour d’une table de concertation n’est pas une vision? Cela expose plutôt le manque de vision de nos leaders. Et la déception commence à se faire sentir. Le problème n’est pas vraiment le manque de vision, mais plutôt l’argent qu’on dépense pour si peu de résultat.
Le maire est cité dans l’article : « Pour revitaliser la rue Principale, on a déjà posé des gestes, mais on veut aller plus loin. C’est un processus qui peut sembler long pour certains, mais il y aura des projets concrets qui vont se faire. C’est très prometteur »
Quels sont ces gestes posés? Est-ce que quelqu’un sent une différence au centre-ville? Le fait qu’on nous dise aujourd’hui qu’on a pas de plan, de vision, pour le développement du centre-ville nous démontre à quel point tout ce que le conseil a fait était de la pure improvisation, sans savoir où il s’en allait.
Une occasion manquée
En posant la question : « Et notre centre-ville, il a l’air de quoi? » à France Cantin, de la Fondation Rues principales, personne-ressource engagée par la Ville, sa réponse a été d’avoir « surtout remarqué un manque d’harmonie ». Pourtant, par le passé les élus des administrations précédentes avaient créé un PIIA pour le centre-ville afin de conserver son caractère patrimonial. Les immeubles devraient être de 2 à 3 étages avec un commerce au premier et des logements aux étages supérieurs. Les immeubles qu’on pourrait citer en exemple sont l’ancienne tabagie Williams ou le café Madame Hortense. Pourtant le conseil actuel a dézoné une partie du centre-ville pour permettre la construction d’immeuble à 6 étages. Dans cette même zone, on a permis l’érection du quartier FC, possédant 4 étages, avec une architecture moderne, à des lieues de l’architecture patrimoniale de la tabagie Williams. Ceci est une belle occasion manquée par le conseil d’uniformiser l’architecture du centre-ville, causant le manque d’harmonie remarqué par Mme Cantin, qui aura des conséquences pour les décennies à venir.
L’improvisation n’est pas de la vision.
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